• [EXPLICIT] Patates sautées de quatre heures [privé]


    Dimanche 1er Septembre 2019 à 22:07
    Lilicha

    Liseron :

    Mais enfin… Comment ça il y arrive pas, c’est pas bien compliqué, y a qu’à… Oh. Clic.

    Gloups. Son soutien-gorge (presque) en moins, miss patate devrait se sentir plus légère, mais c’est l’impression d’avoir du plomb dans le ventre qui s’empare d’elle. Pourquoi ça, c’est compliqué. Inspiration, expiration. Exaspération. Liseron en a marre de se faire du mouron pour tout. Elle en a marre parce qu’elle a à peine le temps d’apprécier une caresse, un bisou, un sourire, que hop, elle doit accomplir un truc précis et nouveau et compliqué et que tout le monde fait, alors, pression supplémentaire, parce-que, si tout le monde le fait, bah pourquoi pas elle ! Elle en a marre parce qu’on sait ce qui vient, quand on fait tomber le haut, après… Et puis donc, sa première fois, ç’aura été Liseron, le ventre qui couve des papillons, puis des glaçons, alternativement, pouf, l’été, l’hiver, sans transitions, c’est pas bien pour son transit ça. Y en a marre. Révolution. La peur, j’ai pas ton temps. J’veux passer le mien à batifoler avec Ryan alors laisse-moi, tu peux faire ça ? La peur, c’te voyeuse, omniprésente.

    - Que… N-non !

    C’est un non qui vient du cœur. Qu’il ne la laisse pas se complaire dans ses craintes. Ça devait pas être facile, les facilités, c’est pas pour elle, c’est tout – faut faire avec. Elle veut faire avec les yeux de Ryan sur elle. C’est un pulcino qui mouille, pas une poule mouillée, et c’est là toute la différence. Liseron est prête. Toute patraque mais prête et offerte. Elle pense même pas à se cacher avec ses cheveux.

    - Non, regarde-moi. J-j’veux pas être toute seule, je… Je veux qu’on se regarde.

    Elle, elle le regarde. Appréhensive et, bizarrement, encline à rire, parce qu’elle a encore les bleus qu’il lui a fait dans la forêt. 

    Dimanche 1er Septembre 2019 à 22:57
    yumyumi

    Ryan :

    C'est contagieux la peur ? Non parce que, Ryan s'est découvert un côté nerveux et appréhensif qu'il ne se connaissait pas. C'était pas son genre de peser ses mots et ses actions comme on pèse des patates au supermarché. C'était pas son genre non plus, les demoiselles presque-princesses en bas roses bonbons, mais voilà où ça l'a mené, de faire tout ce que son genre lui dictait. Ryan s'humecte les lèvres pendant son tourment émotionnel, manque de faire gloups aussi, qui aurait cru que le sexe menait à une remise en question de toutes ses valeurs. Elle lui dit regarde-moi, alors il la regarde, et ça aide à faire taire ses pensées bruyantes au moins un moment. Si Liseron a peur alors elle ne le montre pas. Si la peur c'est contagieux alors le courage aussi.

    - D'a...D'accord. Oké. Ouf. (Grosse bouffée d'air, inspiration.)

    Il la fixe, ils se fixent, Ryan essaye de récupérer quelque bonnes ondes de la part de Liseron. Ils se fixent pendant que Ryan fait glisser deux bretelles sur deux épaules frêles, aussi nerveux que la première fois - y'a pas de quoi d'ailleurs, peut-être que la virginité c'est contagieux aussi. Il la fixe encore quand ils sont sur le point d'être à nus, et puis...Ça y est, il la fixe plus, enfin, il la fixe pas dans les yeux à proprement parler.

    - ...Oh.

    Ils sont petits. Et rondounets. Et bleus. Et très mimis aussi, mais surtout bleus.

    - Oh, merde.

    La peur est partie mais c'est sa copine la culpabilité qui vient en flèche. Ses sourcils se tordent, Ryan lève une main pour... toucher, caresser, faire quelque chose, mais ça risque de lui faire mal alors il se retient. 

    - J-... Ça fait pas trop mal ? Oh merde. Je t'ai handicapé des seins. Merde. Pardon.

    Dimanche 1er Septembre 2019 à 23:50
    Lilicha

    Liseron :

    Ça a quelque chose de rassurant, que Ryan se montre délibérément nerveux lui aussi – même si, elle se demande bien pourquoi. Enfin ; l’anxiété à ses raisons que la raison ne connait pas, et, on va pas se réjouir du malheur des autres mais, ça aide pas mal à se sentir moins seule dans sa barque. Liseron sent que ce qui se passe n’est pas important que pour elle. Tandis qu’ils se fixent comme deux chiens de faïence en chien, elle se surprend à croire qu’elle est peut-être pas juste la pote qu’il va se taper, et qu’il se la tapera pas comme il s’est tapé Martine, Blandine et Coraline. Bah ouais. On veut tous être le special snowflake de quelqu’un. « Oh », tout à fait, tu l’as dit ! « Oooooh » mon dieu elle est torse-nue devant Ryan !?????!? Ne pas paniquer. Ne pas se cacher. Ne… Pas bouger. Elle bouge pas. Elle rougit et elle attend… Un truc. N’importe quoi. Ptêt pas un « oh merde », mais…

    - Euh…

    Il est déçu ? Ah bah ! C’est la douche froide. Alors qu’un sentiment de honte vient caresser son cœur, le blondinet enchaîne, et puis elle comprend. Ah-ha ! Il s’est donc jamais tapé de fille aux seins bleus avant. Yes !

    - Je…

    Elle sait très bien ce qu’elle a envie de dire, c’est juste que c’est pas chose aisée de parler devant son seul ami à moitié à p o i l.

    - C-ça va aller, t-t’inquiète pas ! C-c’est pas, enfin, plus aussi douloureux qu-qu’on pourrait le croire. Enfin, que tu. P-parce que t’es le premier à l-les voir. J’veux dire, à-à part moi. Oui.

    Bafouiller, ok, débiter des trucs pareils, pas ok. Fiou, relax Liseron. Un peu (trop ?) promptement, elle poursuit :

    - J-j’ai l’habitude des bleus, ok ! D-donc fais abstraction, et euh… Tu peux… J-je sais pas. Euh… Fais ce que tu veux, si… Tu veux, tu… Peux ?

    Tuez-moi. 

    Lundi 2 Septembre 2019 à 00:11
    yumyumi

    Ryan :

    Oh merde... C'est pas, plus aussi douloureux alors ça veut dire que ça l'avait été. C'est plus ses sourcils qui se tordent, c'est son petit coeur fragile, frappé d'une culpabilité grandissante à chaque seconde passée à oeiller ses seins couleur schtroumpf. C'est la douche froide pour de vrai, Ryan qui se rend compte qu'il fallait réfléchir deux fois avant de jeter des patates sur les gens de toutes ses forces, il était qu'à ça de perdre ses ardeurs - mais encore une fois, c'est Liseron qui est là pour lui remonter le moral.

    - ...Ok. Fiou. (Il a soufflé, maintenant il rigole nerveusement. C'est vrai qu'on imite les gens qu'on désire ?) Je suis... désolé. Mais soulagé. Donc je vais... euh... faire ce que je veux... je peux ?

    C'est pas fameux. Ryan souffle encore, soupire plutôt, avant de secouer la tête piteusement, sourire gêné aux lèvres, feu aux fesses.

    - Juste... Embrasse-moi. S'il te plaît.

    Grande folle, qu'il ajouterait presque à la fin. Embrasse-moi pour qu'il se perde dans ses baisers, ça lui évitera de trop réfléchir à quoi faire ensuite.

    Lundi 2 Septembre 2019 à 11:36
    Lilicha

    Liseron :

    Non, un instant… Me tuez pas tout de suite. Laissez dont Ryan s’en charger. Il a le don de donner naissance à des « trucs » nouveaux en elle, et de la faire se consumer comme une bougie bon marché. Le nouveau truc, là, c’est la pleine conscience de ce qu’elle fait, de où elle est, et de pourquoi – il ne s’agit plus d’oublier quoi que ce soit. Déjà, ça va pas être possible, sur la durée. Et puis, c’est foncièrement con. Elle, ils sont là pour quelque chose. Et ce quelque chose, elle compte bien le vivre en réalité augmentée, sans en perdre une miette. Pas de passivité autorisée. Pas de pensées qui convergent ailleurs qu’à ce moment. Y a plus d’avant, y a plus d’après, y a là maintenant, y a Ryan qui adopte ses tics de langage, y a lui qui demande qu’elle l’embrasse, y a elle qui s’embrase. C’est comme si c’était fait. Les décharges électriques, les papillons, les frissons, ameutez vos troupes ! Pardon, c’est presque comme si c’était fait. Y a quelque chose de sensiblement différent, dans l’idée de se presser contre Ryan sans vêtements. C’est très sûrement sensiblement mieux.

    - T-tout ce que tu veux.

    Liseron passe sa langue sur ses lèvres. Promène des yeux pleins de trop-pleins d’émotions diverses et variées sur le visage de Ryan. Je le veux de tout mon être, c’est grave docteur ? Elle se redresse un peu, ses doigts s’impriment sur ses grandes épaules, toute pantelante qu’elle est, presque désinhibée, fond tel un rapace avide (ou un pulcino caliente) sur la bouche de Ryan. Oh, pour l’embrasser, elle l’embrasse. C’est plus un baiser, c’est de la fusion à ce niveau-là, son corps aimanté blablabla, comme dans les fims, comme dans les romans d’amour ou les fanfictions sur wattpad, mais pour de vrai, la fébrilité caractéristique des premières expériences (à moins que ce ne soit son désir ravageur) en plus, les faux-semblants, les automatismes, les tactiques de fin connaisseur en moins – c’est juste un bisou hein, mais c’est un bisou qui dit tout et qui tente le tout pour le tout. Peau contre peau, petits seins bleus contre torse imberbe suavecito, c’est chaud, c’est doux… Est-ce qu’on l’a tuée, en fait ? On est où là, c’est le paradis ?

    Lundi 2 Septembre 2019 à 12:21
    yumyumi

    Ryan :

    Tout ce qu'il veut c'est qu'elle l'embrasse - elle le fait. Encore. Pour l'enième fois, ils s'embrassent, sauf que là y'a un bout de tissu en moins, et toutes ses questions qui s'envolent aussi, parce qu'ils vont le faire, qu'il faut pas qu'il se prenne la tête, faut qu'il... plonge dans l'eau la tête la première, si vous le voulez. Pas de trempage du bout des pieds. Il plonge, plonge dans Liseron, s'y agrippe comme à une bouée de sauvetage, la prend dans son tout avec son tout. Pas de demi-mesures non plus. C'est vrai qu'on peut parler avec autre chose que la parole ? Ça doit sûrement l'être, Ryan se souvient d'avoir lu un truc du genre, il y avait pas prêté trop d'attention autre qu'un « wow c'est trop cool » désintéressé, mais ça prenait tout son sens maintenant. Ils ont pas besoin de se dire tout ce qu'ils ressentent, ils le font, et là ils s'embrassent et c'est juste assez. Ou peut-être...

    Rebelote, il quitte ses lèvres pour aller à son cou, sa clavicule, la fine ligne de ses épaules, descend en territoire inconnu, dans l'entre de ses seins, et puis il recule et il la regarde - d'abord eux, puis dans les yeux. Il sourit.

    - T'es...t'es jolie. Je le dis pas parce que c'est... de coutume, ou parce que c'est poli, ou parce que je devrais...M-mais tu l'es. 

    Bisous, bisous, bisous, toujours dans l'entre parce que Ryan n'ose pas encore, pleins de bisous chatouillis et de légers rires que le blondinet essaie de dissimuler sous ses baisers.

    Mardi 3 Septembre 2019 à 02:37
    Lilicha

    Liseron :

    Le paradis, ou un avant-goût de ce que c’est – quoi que ça puisse être, c’est ridiculement bon. Les patates ? Surcotées. Ryan ? Miam.

    Bisous, bisous, bisous, elle a faim de ses bisous, c’est son nouveau pêché mignon, ça puis ses sourires, parce qu’ils la rassurent, tout va bien, son goûter est une réussite, pas d’intempéries dans la météo de l’amour, mais attention, des températures anormalement élevées dans le dortoir d’une jeune fille, des éclairs tonitruants dans son bas-ventre. Oui bon, pas si tonitruants que ça, en fait. Liseron est discrète dans tout ce qu’elle fait. Gémir ? Très peu pour elle. C’est implacable, exprimer son plaisir haut et fort, c’est pas dans les cordes d’une fille dont le plus grand plaisir est coupable. Plus tard, elle chantonnera sûrement pas « vas-y Ryan, c’est bon, vas-y Ryan, c’est bon bon bon » (et on espère que personne fait ça), et elle criera pas son nom. Elle le soufflera, comme un pissenlit. Là, elle souffle un petit rire gêné. Flatté, en vérité. Touché ? Bousculé. Il la trouve jolie ! Ça rebiffe sa petite confiance en elle. Ryan, photographe de talent, entraîneur de sport de chambre, coach en estime de soi…

    - Oh ! Euh bah je… M-merci beaucoup. C’est gentil. M-moi je te l’ai pas dit p-parce que j’ose pas.

    Mais il sait, désormais, qu’elle en pense pas moins. Elle sourit bêtement. Elle est contente. Elle l’aime bien, Ryan. Ses seins aussi ils l’aiment bien, alors, inéluctablement, ils agissent en conséquence… Bref : Liseron pointe. Donc Liseron fait de l’humour pour faire abstraction du fait que, si si, même si elle le dit pas et qu’elle risque pas de le dire, elle ressent des choses sous son toucher délicat, et elle crèverait d’en demander encore et plus – mais alors, seulement du bout des lèvres.

    - A… Avoue, c-c’est mes bleus hein, qui t’ont ouvert les yeux ? 

    Mardi 3 Septembre 2019 à 17:11
    yumyumi

    Ryan :

    Bisous, bisous, bisous, Liseron le remercie, Ryan sourit juste parce que... il a rien à dire ? C'est pas un compliment des plus éloquents qu'elle vient de lui faire, c’est sûr, mais ça reste un compliment quand même - et de la part de Liseron qui plus est, alors il est satisfait. Content, même. Et tout plein d'affection à donner. Bisous, bisous, bisous, elle a pas besoin de lui dire parce qu’il le comprend, et puis sans se vanter, il sait qu’il a un certain charme, et puis... Paf ! Ses tétons qui viennent lui dire coucou, c’est la preuve irrévocable que Ryan est bel et bien irrésistiblement sexy. Paf encore, toucher magique en pleine action, c’est Ryan qui passe un doigt délicat sur un de ceux qui lui disent bonjour.

    - Peeeeut-êeeetre.

    Rictus des plus affriolants à l’appui, et il appuie aussi, sur un bleu juste au dessus, mais dou-ce-ment.

    - ..Ça fait mal ? Je veux pas te.. uh... enfin, je veux pas que t’aies mal, ce serait nul.

    Ryan est super sexy et super attentionné aussi, un homme à marier.

    Mardi 3 Septembre 2019 à 21:36
    Lilicha

    Liseron :

    Peeeeuuuut-êêêtre que sursauter, avoir un léger (très léger) mouvement de recul puis glapir un « han » de surprise c’est un peu gros pour le contact surprise d’un doigt contre un si petit téton, mais, c’est le premier doigt masculin sur ce-dit téton, et fichtre, ça chatouille ! Mais pas que. On vous dit pas quoi. Liseron peut pas s’empêcher de sourire. Ahlala, ses bleus, ils soulèvent bien des questions quand même. Après, pas étonnant, y a des endroits, on se demande pourquoi y en a, et puisqu’ils sont là, on, non ; Ryan, se demande si ça fait mal. C’est mignon.

    - J-je sais même plus si ça fait mal ou pas p-parce que je vis avec au quotidien. C-c’est sympa de demander. Mais t’en fais pas trop.

    Tu peux me démonter si tu veux. C’est une blague. Quoi que ? La mutante dépose un bisou sur la joue du blondinet. Heureusement qu’ils savent pas lire dans les pensées. Pouvoir décrypter des émotions avec des étreintes, c’est déjà stylé. Du reste, mal ou pas mal, tout est relatif, ça peut être un mal pour un bien, un mal qui fait du bien…

    - S-si j’ai mal, tu le sauras.

    On l’a vue dans la forêt – une Liseron souffreteuse, ça geint et ça se plaint. Et bruyamment, là, pour le coup.

    Mardi 3 Septembre 2019 à 23:09
    yumyumi

    Ryan :

    - ..D'accord. Mais tu me le diras, hein ? (Il esquisse un sourire, le plus rassurant possible.)...Bon. Alors..uh...

    Alors on commence dou-ce-ment ; mais pas trop doucement quand même, parce qu'on a une machine à faire tourner, des jambes à mettre en l'air, une Liseron à satisfaire et le tout - illico presto. Ryan reprend dou-ce-ment, bisous par bisous, appuie ses baisers mesurés par des caresses modestes, des boop sur des bouts de seins, de jolis mots susurrés à travers des lèvres et vers un bout de peau blanc-bleu-rose. Bisous, bisous chaud cacao, jusqu’à son ventre, son nombril, son bas-ventre même - et puis... tissu. Ryan glisse un doigt dans l’encolure de sa culotte, tire dessus très dou-ce-ment.

    - ...Je... Je vais pas trop vite, hein ?

    Précautions - même si tout son être lui crie que c’est le cours des choses, et que son petit doigt lui raconte que Liseron n’attend que ça.




    Vous devez être membre pour poster un message.