• [EXPLICIT] Patates sautées de quatre heures [privé]


    Lundi 12 Août 2019 à 08:17
    Lilicha

    Liseron :

    Est-ce qu’il aime bien ? Est-ce que c’est bon ? Tiens bonne question ça, il est seize heure passée de vingt minutes et elle a toujours pas avalé une seule patate, son ventre en réclame aussi. Alors qu’elle goûte le fruit de son labeur pendant que Ryan mâche - Patate ? Patate.

    - P-pata-

    Patapouf, un bisou sur son front rougissant. Qu’est-ce que des papillons viennent faire dans son ventre, par delà ses gargouillis plaintifs ? C’est fou ça, tant que la température n’est pas montée, Liseron est comme une hôtesse-robot rouillée incapable de la moindre démonstration affective physique - sur Ryan, il n’y a que ses yeux qu’elle se résout à poser. Elle déglutit et puis, nouvelle fournée dorée plus généreuse pour le blondinet qu’elle guide jusqu’à sa bouche aventureuse.

    - Euh, ça euh... C-ça te plaît ?

    Les patates, le goûter, le moment, souffrir de la côte, peu importe - la question est aussi ouverte que le corps de Liseron est scellé.

    Lundi 12 Août 2019 à 09:22
    yumyumi

    Ryan :

    P-pata-rien visiblement. Aucune réaction. Est-ce que Liseron faisait la grève de l'acte ?? C'était ballot ça, elle qui arrivait même pas à rester dans ses linges l'autre jour, maintenant elle allait le laisser en plan ? Parce qu'il était tombé ?? Parce qu'il allait pas manger ses patates ? Parce qu-

    - De...de quoi ??

    Les patates ? De lui faire des bisous ? Sa chute ?? Le tapis ?? Le motif des rideaux ?? Ryan était plus que confus. Il ouvre la bouche pour accueillir les patates, les mâche, les avale, puis l'imite en déglutissant à son tour.

    - ...Oui ?

    C'était peut-être plus un "oui" de "j'ai pas compris alors je vais dire oui" qu'un vrai "oui", mais fallait bien qu'il réponde quelque chose.

    Lundi 12 Août 2019 à 10:14
    Lilicha

    Liseron :

    Liseron sentait bien qu’elle renvoyait le mauvais message. Son abstinence, c’était plus lié à une timidité irraisonnée qu’à de l’indifférence envers son convive, en fait, elle était même tout sauf indifférente. C’est plus facile de gueuler sur quelqu’un que de l’embrasser, visiblement. C’est sympa de recevoir des câlins et des bisous, mais si elle en donne pas en retour, faudra pas s’étonner si Ryan fait plus rien d’autre que de manger ses patates. 

    - ... Super.

    Super effort de la part de l’hôtesse-robot, elle décide d’envoyer bouler ses craintes débiles. Bisou retourné à son propriétaire, sur sa joue. Voilà, c’est son bisou magique dont elle était pas sûre qu’il veuille, parce qu’elle est trop sûre de rien à part qu’elle a envie de Ryan.

    - T-t’as pas idée de tout ce que je me retiens d-de faire.

    Lundi 12 Août 2019 à 14:22
    yumyumi

    Ryan :

    Il est plus dévergondé que Liseron, c'était plus vraiment un secret maintenant, visiblement, le mieux qu'elle pouvait faire c'était lui gueuler dessus, des patates - et des petites surprises parfois, parce qu'hop, un bisous sur la joue. Hop, un Ryan pris de court. Et tout émoustillé aussi. Serait-ce l'éveil du haricot ?

    - Je te stoppe pas, hein.

    Techniquement, y'avait rien qui la retenait à part elle-même. Ryan, il était plus qu'ouvert, ça faisait depuis son arrivée au pensionnat qu'il attendait de s'envoyer en l'air - et depuis quelque jours qu'il attendait de s'envoyer en l'air avec Liseron, qui plus est ! Le seul truc qui pouvait se montrer handicapant, c'était sans doute la maladresse de Ryan ; son gros bleu sur la côte, là. Ryan n'a pas besoin de ses jambes pour caresser la joue de Liseron, lui offrir un sourire niais et consolateur.

    - C'est pas grave si tu peux pas.

    Mardi 13 Août 2019 à 00:25
    Lilicha

    Liseron :

    Bien sûr qu’il la stoppe pas. Mais Liseron, elle aimerait qu’il la pousse, y a que comme ça que des ailes peuvent lui pousser, elle a besoin d’être dirigée, elle est perdue dans le champ des possibles quand on lui laisse carte blanche, qu’on la guide un peu, qu’il sache, que c’est difficile de laisser quelqu’un entrer dans son intimité et d’en explorer une qui n’est pas la sienne, c’est difficile d’exprimer son désir à quelqu’un quand on est pas sûre d’en inspirer soi même.  Mais c’est pas grave. Ça doit être normal ce qu’elle ressent. C’est pas grave d’avoir peur, c’est grave de se laisser surplomber par elle. 

    - B-bien sûr que si je peux ! En... Enfin je veux, e-et quand on veut on peut.

    Je veux que ce goûter soit concluant, je veux me jeter dans tes bras, je veux que tu te meuves en moi. « Je » commence par accompagner la main de Ryan sur sa joue blême, pour la mener à ses lèvres et y semer des bisous-magiques. Il lui extorque un sourire déterminé, deux fossettes-du-courage (ou de l’éveil de la chaudasse en elle).

    - Je débarrasse ?

    Mardi 13 Août 2019 à 01:27
    yumyumi

    Ryan :

    Quand on veut on peut, c’est assez pour gratter une allumette dans le bas-ventre de Ryan, initier une étincelle qui ne demande qu’à être nourrie. D’abord par de doux bisous sur ses le bout de ses doigts, par un sourire plein d’audace, puis par l’appétence de leur amour proche, d’un désir pour Liseron, ses baisers et ses caresses, son étreinte et ses gâteries. Ça bouillonne, ça l’en démangerait presque à quel point il a envie d’elle. Le blondinet susurre dans leur intimité, le souffle chaud - le corps brûlant.

    - S’il te plaît, non.

    Ryan se redresse, le picotement au niveau de sa hanche vite ignoré, tandis que ses mains viennent englober le visage de Liseron , la pousser doucement jusqu’à lui ; pour qu’il la prenne à pleine bouche, l’embrasse avec toute la fougue qu’il peut, lui fasse comprendre qu’elle est désirée - et dans l’immédiat, idéalement. Ryan n’en à que faire du thé froid ou des patates sautées, c’est Liseron qu’il veut sauter, Ryan a faim mais pas de patates, il a faim de filles aux cheveux violets et aux jupons de vieille.

    - O-on peut ?

    Qu’il chuchote entre deux embrassades, le souffle coupé par la ferveur de leurs câlins. C’est plus un « tu peux ? » qu’un « on », Ryan sait qu’il peut lui, mais il préfère s’assurer qu’elle veuille bien, qu’elle soit prête à perdre sa virginité dans sa chambre de pensionnat, à un garçon avec qui elle a élevé les patates, plutôt qu’avec l’élu de son cœur, quand le moment sera venu.

    Mercredi 14 Août 2019 à 16:33
    Lilicha

    Liseron :

    On ne débarrasse pas, alors.

    On passe aux choses sérieuses et folles, en l’espace d’un battement de cil, d’un baiser doux et conquérant - conquise est l’hôtesse-robot dont les rouages s’enflamment, pour qui le ventre est pétri d’éclairs. Bisous sur bisous énamourés, Liseron s’impose vaillante amante d’un goûter, pressée contre le corps-bouillotte de Ryan, respire ses cheveux, sa peau,

    - Oui.

    Mille fois oui. Parce-qu’elle a confiance en lui. Parce-qu’elle aime pas les câlins, sauf s’il s’agit des siens. Et puis c’est la première fois qu’elle ressent un truc pareil, des coups de jus dès qu’elle le touche, dès qu’elle croise son regard, oui on peut, parce-qu’on peut pas rêver mieux pour sa première fois. Dans un geste semi mesuré, tout en dualité entre sa chaste pudeur et son appétit exacerbé ; Liseron allonge Ryan sur son tapis et le chevauche, remonte sa robe de mamie sur ses genoux en bas blancs, glisse son rideau de cheveux dans son dos, regarde son tendre ami, un sourire timidéffronté (si, c’est possible) aux lèvres - et puis ; l’inquiétude.

    - Je... Pardon, t-tu... T'as mal si je me mets comme ça ? T-tu veux qu'on aille sur mon lit ?

    Mercredi 14 Août 2019 à 23:59
    yumyumi

    Ryan :

    Il l’embrasse, non, ils s’embrassent, tandis que Liseron plonge dans son baiser, l’approfondit, deux mains délicates sur deux épaules embrasées. Il est tout fébrile Ryan, à croire que Madame Patate se joue de lui - elle l’allonge sur le tapis et le monte sans demi-mesures, Liseron remonte ses jupons à moitié, Ryan est sur le point de faire le reste avec les siennes. Et puis, l’espace d’un instant, elle se détache, lui pose une question que Ryan n’entend presque pas, sous toute l’effervescence qui se trame dans sa tête et dans son bas-ventre, aussi. Ryan gémit presque, sur le point de répondre que ça sera un problème pour Ryan-du-futur, qu’il veut la prendre maintenant, et puis il réfléchit.

    - ...Uuuurghhgh.

    C’est un grognement, un marmonnement, un bruit significatif du désarroi et de la peine d’un Ryan qui se rend compte qu’ils doivent bouger, alors qu’ils étaient sûrement déjà en pleines préliminaires, que son haricot était déjà sur le trajet de l’éveil. Le blondinet ramène Liseron contre lui, fourre sa tête dans l’encolure de sa nuisette, et murmure.

    - ...F-faisons ça.

    Bougeons de là pour que je puisse te prendre dans les règles de l’art, qu’il se retient de dire.

    Jeudi 15 Août 2019 à 10:16
    Lilicha

    Liseron :

    Soupir d’allégresse et frisson d’ivresse, discrète est son ascension au plaisir, elle ne fait pas (encore) de bruit Liseron, c’est son visage, ses paupières closes, ses lèvres entrouvertes, ses mains qui tripatouillent la cravate de Ryan qui disent tout, blottie contre lui, son nez dans son décolleté, ses murmures qui la chatouillent. Elle est si bien, comme ça - ils ont l’air de l’être tous les deux. Et puis ils seront très bien comme ci aussi, dans son lit, alors « faisons ça », à contre-coeur quand même. Un bisou sur la cime de ses cheveux blonds, Liseron quitte son corps incandescent, puis se relève. Sa robe retombe sur ses chevilles graciles qui les mènent jusqu’à son lit, sa personne et Ryan dont elle a saisit la main. 

    Elle s’allonge sur l’extrémité intérieure de sa couette vichy ambiance pique-nique, de profil, fébrile odalisque gringalette, excitée comme une puce(lle), couvant son partenaire d’un regard attentif, affamé, curieux, trépignant, impatient.

    Qu’est-ce ce que tu vas me faire, qu’est ce qu’elle va devenir, une demoiselle emportée par une bourrasque de caresses, douces, dures, qui étouffe ses cris dans son poing, dans son coussin, dans une peluche, dans la nuque d’un blondinet ? Elle attend voir, elle attend ressentir et, dans l’idéal, faire ressentir, avec ses gestes débutants mais ô combien passionnés. Qu’il la domine ou qu’il lui donne les rennes, qu’il la cajole comme une petite chose délicate, qu’il laisse une traînée de bleus sur son passage, fais-toi plaisir Ryan et fais-moi plaisir, fais ce que tu veux de moi, susurrent ses yeux mordorés, si des yeux peuvent susurrer pour suppléer à une bouche occupée à filtrer une respiration saccadée. 

    Jeudi 15 Août 2019 à 16:26
    yumyumi

    Ryan :

    C'est Liseron qui le guide jusqu'à son lit, main dans la main, c'est Liseron qui s'allonge en première, et qui le niche d'un regard plus qu'incitateur - Ryan ne peut rien faire d'autre que de la suivre, s'allonger à son tour à ses côtés, tremblant comme une feuille, chaud comme... une patate. Ryan est chaud patate, c'est le cas de le dire, parce que c'est la prêtresse des patates qui est à côté de lui, qui lui offre un sourire des plus annonciateurs de ce qui va suivre. Ryan a chaud. Il déglutit.

    - J-je transpire.

    C'est une bien belle phrase pour bien mettre l'ambiance. Ryan rit nerveusement, parce que y'a de quoi rire, c'est pas lui qui va perdre sa virginité et pourtant, on s'y tromperait presque. Le blond lève deux doigts, il se masse l'arête du nez, tout en scrutant la fameuse du coin de l'oeil.

    - Tu m'acceptes quand même si je pue ?




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