• [EXPLICIT] Patates sautées de quatre heures [privé]


    Jeudi 15 Août 2019 à 21:01
    Lilicha

    Liseron :

    Il la rejoint sur son petit lit. Liseron attend un… Coup d’envoi ? Un geste, un mot qui va tout redémarrer en un quart de tour. Un décompte peut-être – « à 3 on se dévore tout crus, 1, 2… »

    3 : il transpire. Elle arque un sourcil. Il l’affirme comme si c’était surprenant (est-ce que ça l’est ? Dans les films, pas des films coquins, des films hollywoodiens, les acteurs transpirent dans le feu de l’action), et surtout, comme si c’était un problème. Ils sont tous les deux humides à leur façon ; d’ailleurs, si de lui dire peut le rassurer,

    - B-bah euh… Moi je moui- Oh…

    Ah. C’est un drôle de coup d’envoi, ça. Qui a le mérite de faire glousser la violette aussi, et de la détendre pour de bon. Elle est pas la seule à se tracasser de trucs superflus. Ils vont pas aller loin s’ils se posent des barrières eux-mêmes, des questions sans queue ni tête – elle l’a bien compris, enfin, c’est ce dont elle veut se persuader, persuadée à tort ou à raison que ses craintes ne surviendront pas dans une poignée de minutes.

    - J-je t’accepte même si tu poses des questions tue-l’amour.

    Elle tue rien, sa question, en fait, elle fait naître un sourire concupiscent à ses lèvres, le mouvement de son corps vers le sien, encore, qu’elle se rapproche, qu’elle pose sa tête près de son cou qui sent plutôt bon. Un bisou sur son oreille, réminiscence de l’infirmerie, les yeux fermés.

    - Tu m’acceptes quand m-même si j’ai des bleus partout ? (un bisou sur sa mâchoire.) Tu… Tu m’acceptes quand même si j’ai pas de formes ? (un autre bisou.) Tu m’acceptes… Même si j-j’ai aucune expérience ? (et de trois !) Moi je… J’accepte tout de toi.

    Tu peux être d’un chiant des fois… Mais je t’aime beaucoup. Après tout, elle lui a ouvert sa tête, son cœur, ses bras, bientôt ses jambes, c’est pas anodin.

    Jeudi 15 Août 2019 à 22:06
    yumyumi

    Ryan :

    Liseron rigole à son tour. Peut-être moins de nervosité, plus de moquerie sans doute, peut-être qu'elle se fout de sa gueule, ou peut-être qu'elle pense qu'il plaisante, histoire de détendre l'atmosphère. Ryan se prépare à répéter, à dire qu'il devrait peut-être aller prendre une douche, mais c'est les mots et les bras et toute l'affection de Liseron qui le stoppent.

    - O-oh.

    Oh oh même. Presque par automatisme, ses bras l'accueillent grands ouverts, son menton se niche dans ses cheveux, un sourire se peint sur son visage, et il l'écoute. C'est une myriade de questions qu'elle lui pose, une myriade de bisous aussi, Ryan n'a même pas besoin de répondre - c'est pas des questions rhétoriques, mais c'est tout son corps qui répond, en acceptant chacun des baisers de Liseron, en la resserrant un peu plus contre lui, en s'embrasant de lui même sans qu'elle ne fasse rien. Il en faut pas beaucoup à Ryan pour qu'il s'allume.

    - ...Merci. (Lui aussi, il vient l'embrasser, sur la tempe, un sourire narquois collé aux lèvres.) Anche tu mi piaci. Ora possiamo scopare ?

    Vendredi 16 Août 2019 à 00:38
    Lilicha

    Liseron :

    Bah de rien. Elle se met à rougir bêtement de ce qu’elle vient de lui dire, elle virerait cramoisi si elle comprenait ce que Ryan lui avait répondu dans sa jolie (et muy mucho sexy… Oui bon, elle a fait lv2 espagnol) langue natale. Le fait est que,

    - J-je sais pas parler Italien. Ça… Ça veut dire quoi… ?

    Elle ouvre les yeux sur la moue malicieuse du blondinet suavecito. Son sourire est communicatif, et puis, peut-être qu’au fond d’elle-même, elle a saisit, parce que cette tête-là, elle peut parler à tout le monde. C’est la langue de l’amoouuuur… Ou du charnel pur et dur. Au sommet de la liste de ses craintes que Ryan a réussi à évincer en quelques étreintes, il y a : tomber amoureuse. Z’avez vu comme elle est folle des patates ? Si elle devenait Ryanophile ? Si elle attrapait la Ryanose, l’addiction à Ryan, ses caresses et son haricot ? Ah non, c’est pas comme ça que ça marche l’amour ? C’est peut-être pas une maladie, mais ça peut vous faire souffrir beaucoup beaucoup, alors Miss Patate veut faire attention. Comment on fait attention quand on a le cerveau irrigué d’images et de fantasmes épicés par centaines ? Qui s’y frotte s’y pique, c’est tout. Piqûre d’adrénaline, ses mains font leur chemin jusqu’au col de Ryan.

    - J-j’ai jamais vu un nœud de cravate aussi mal fait. J’ai pas fait scout mais quand même…

    Dommage, elle se voyait bien rope bunny. Ses doigts défont sans trop d’efforts la cravate rouge brique de son ami, la plient soigneusement et la déposent au bord de son lit, parce-que c’est une gentille fille qui prend soin des affaires des autres et que de la balancer et l’oublier dans un coin de sa chambre pourrait les mettre dans l’embarras plus tard. Précautions, précautions, caution ; quelqu’un en a marre de bavarder – d’un regard de chouette polissonne, Liseron intime à Ryan l’ordre de sortir le grand jeu.

    Vendredi 16 Août 2019 à 10:52
    yumyumi

    Ryan :

    Che peccato. Sa réponse, c’est sa petite satisfaction personnelle (ça fait super mystérieux, de parler dans une langue étrangère - Ryan se sent baron de mafia), son sourire qui s’élargit de lui-même, ses mains baladeuses qui se nichent sous la nuisette de Liseron. Et puis, il perd sa cravate, il se fait tacler sur ses talents de cravatier au passage. Alors, il a jamais fait scout non plus mais ;

    - Je sais très bien comment faire une cravate, merci beaucoup. 

    À ces mots, il tend un bras pour récupérer le bout de tissu - et le tendre devant un regard polisson, le sien tout aussi canaille. 

    - Sauf si tu veux m’attacher toi-même, dans ce cas je peux laisser ma fierté de côté.

    Que nenni ! Y’a jamais eu de fierté à mettre de côté, c’est seulement que Ryan a tendance à préférer se faire dominer (pour quels poignets sont les menottes dans son sac ?), et que Liseron a l’air de préférer prendre les rennes. Ses deux mains se libèrent, pour qu’il vienne correctement attacher la cravate autour de son cou, et en tendre le bout à la violette.

    - Stai attento, veux-tu ?

    Vendredi 16 Août 2019 à 12:07
    Lilicha

    Liseron :

    Réservée et coincée dans la vie, femme alpha au lit – ça lui plait bien dans les grandes lignes, même si on n’efface pas son essence en un éclair dans le ventre. Par contre, on peut la déguiser, et se prêter au jeu ! Le jeu veut que Liseron affirme un semblant d’autorité sur l’Italien à la merci de ses mains tatillonnes. Une dominante timide, a-t-on jamais vu ça ? Elle se fend d’un sourire amusé, et forçant l’accent le plus british de tout le pensionnat,

    - Mate, I have no idea what you just said… But i’m bloody turned on.

    Tout ce que tu veux Ryan… Mais elle sait fichtrement rien de l’art et la manière d’attacher quelqu’un, alors, elle se redresse comme pour avoir le plein pouvoir et la crédibilité qui l’incombent ici maintenant, fronce les sourcils, ses poings autour de la base et de l’extrémité de l’étoffe aussi rouge que son teint. Ton péremptoire, la gentille fille est au placard.

    - Enlève ta chemise ou je serre.  

    Vendredi 16 Août 2019 à 15:04
    yumyumi

    Ryan :

    Oh... Ryan déglutit, c’est pas pour autant qu’il en perd son sourire échauffé, ou que son haricot part se reposer. Au contrario, même ! À croire qu’il avait toujours eu un penchant sado-maso, Monsieur Haricot monte en flèche, Ryan aussi est « bloody turned on », il fait pas de chichis et s’exécute aussitôt quand Liseron lui ordonne de déboutonner sa chemise. Yeux dans les yeux, sourire pour sourire, corps contre corps, bientôt - dans l’idéal, très bientôt.

    Un, deux, trois, quatre boutons, que Boucles d’or prend plaisir à défaire très lentement, pour l’effet suspense, pour faire monter la tension - ou pour se faire désirer, plutôt. Qu’est ce qu’il cache sous ce tissu blanc immaculé ? Bah, deux tétons, et beaucoup de peau imberbe aussi. L’italien s’arrête là, défie sa partenaire du regard et d’un index sous le menton.

    - Je peux pas être le seul à me déshabiller... (À ça, il fait la moue.) C’est pas juste. 

    Lui aussi, il veut avoir sa part de gâteau. Ryan pensait sincèrement pas qu’il allait le premier des deux à perdre sa culotte.

    Vendredi 16 Août 2019 à 16:36
    Lilicha

    Liseron :

    Aïe aïe aïe, muy bloody caliente cette entrevue de torse couleur sable, tout… Uniforme, exempt d’hématomes. Dans sa contemplation émoustillée, elle tique – « enlève ta chemise », qu’elle a ordonné, il la porte toujours et… Gloups. C’est sa propre cravate imaginaire qu’on a resserré d’un coup sec. Ah, elle fait moins la maligne, là ! Ca se concrétise, ce qu’ils font, ce qu’ils vont faire. Les balbutiements d’une petite vierge prise dans un étau, capturée par ses peurs, en-core, satanées peurs bleues-claires que Ryan la voit dans le plus simple appareil. Ca lui avait presque échappé, qu’on faisait pas l’amour habillés.

    - C-c’est pas juste, tu… Tu crois ?

    C’est pas juste qu’il soit si bien dans ses chaussettes et qu’elle ait presque la tremblotte dans les siennes. Son menton a la tremblotte. C’est navrant. Liseron lâche la cravate de Ryan, lui sourit du mieux qu’elle peut, défi relevé, smile through the pain comme disent les citations emo sur tumblr, vite, se déshabiller sous les yeux du blond avant qu’ils ne captent que ça va pas comme sur des roulettes, avant qu’ils perdent leur lueur sexy et se parent d’inquiétude, que Ryan lui chuchote « si tu veux pas c’est pas grave ». Vite, la prêtresse des patates s’enfuit de ses mains et bifurque, face au mur, à genoux. Elle fait ça dans les vestiaires des filles, même quand elle arrive cinq minutes à l’avance et que y a personne. En trois-temps, son anatomie s’offre au regard privilégié d’un blond que Liseron veut croire qu’il sera gentil. Deux mollets repliés, deux cuisses scindées par leurs jarretières, un bout de peau... Les petites rondeurs d’un derrière en culotte rose bonbon, un dos fluet, un soutien-gorge rose bonbon... Des dentelles et des bleus partout, un visage tout rose – overdose de rose – qui se tourne alors à moitié. Le sourire a persisté.

    - T-tada... !

    Vendredi 16 Août 2019 à 17:37
    yumyumi

    Ryan :

    Ah ! Ah bah. C’est pas juste mon cul, voilà que Liseron s’offre à lui dans toute sa splendeur, sa grâce, comme... comme une boîte de chocolats, rose, couverte d’un ruban, spéciale Saint-Ryan, pour la peine. C’est la vue d’un joli corps bleu dans un joli ensemble rose qu’elle lui offre, avec un joli sourire en prime. Ryan s’humecte les lèvres, pense à son caleçon Iron Man, tout en se maudissant de pas avoir fait plus attention à son choix de lingerie tout à l’heure. Monsieur Haricot se sent bien serré dans sa maison, lui.

    - T’es...T’es si bleue.

    C’est le premier truc qui lui saute aux yeux - le fait que Liseron ressemble à une schtroumpfette aux cheveux violets, et qu’étonnamment, c’est pas si surprenant que ça. Ryan zieute chaque hématome d’un oeil attentif, une lueur de curiosité dans le regard. Liseron femme battue ? C’est les patates qui lui ont fait ça ?? Si Ryan devrait s’inquiéter, il ne le fait pas, ou alors il le dissimule assez bien. T’es si bleue c’est aussi synonyme de t’es toute jolie - et de t’es une catastrophe ambulante, accessoirement. Il tend le bras, vient poke le dos de Liseron (là où y’a aucune teinte de bleu), lui offre un sourire en prime à son tour.

    - T’es... uhm, jolie. (Et hop, un compliment !!) ...Viens ici.

    Vendredi 16 Août 2019 à 20:29
    Lilicha

    Liseron :

    Liseron s’est mis à moitié à poil devant quelqu’un. Devant Ryan. Pour son sens de la justice. Qu’on lui donne le prix Nobel du courage tout de suite. Elle saurait pas trop comment interpréter son regard, mais elle comprend d’instinct qu’il la trouve pas dégueu, il la trouve… Bleue. Si bleue. Le « si », ça change tout. C’est une petite valeur ajoutée.

    - Ouais je… Je suis une mutante.

    J’ai peur de devenir (si) bleue de toi et… (petit index intrusif sous son omoplate) A cause de toi, merci pour ta contribution à ma collection, Ryan. Attention, c’est pas tout, il la trouve jolie aussi,  jolie, elle, selon lui et pas sa maman ou sa mamie… Ah ça, pour sourire, elle sourit. Puis elle consent à s’ouvrir, comme une fleur (bleue) rouge pivoine : s’il veut qu’elle vienne, elle va venir, et même plutôt vite, faudrait pas qu’il change d’avis en voyant sa physionomie de devant. La tête lovée contre son torse, une jambe grimpant sur les siennes, elle se sent phoque bleu-violet échoué sur un banc de sable chaud. Jolie image, on sait.

    - … D’accord daddy. (plus fermement) T-ta chemise, daddy.

    Ca l’amuse terriblement, de changer de casquette toutes les deux minutes. Elle a l’impression qu’elle peut être tout ce qu’elle veut, là maintenant. Ils ont franchi un cap. Ceci-dit, est-ce qu’on donne des ordres à son père ? Non. Mielleuse, la bouche en cœur,

    - T-tu as eu une dure journée daddy… (Sûrement pas aussi dure que ton haricot, mais quand même – Liseron glousse entre chaque phrase qu’elle ose prononcer, c’est compliqué de garder son sérieux en disant des trucs pareils) L-laisse moi (hihi) t’aider à te détendre… (hihihi – dit-elle alors que ses mains se faufilent sous son haut)

    Les jeux de rôles sous la couette, les gens s’y adonnent parce que ça les excite ou parce que ça les fait marrer ?

    ⁃ Ça t’excite ce que je dis, d-daddy-o ?

    Vendredi 16 Août 2019 à 21:53
    yumyumi

    Ryan :

    Sa jolie partenaire mutante. Sa jolie partenaire mutante qui...

    D...Daddy ?? Daddy ??? Il a bien entendu ?? Ryan déglutit - enfin presque, il s’étouffe avec sa salive, sous le coup du choc, de l’embarras, de l’abasourdissement même, de n’importe quelle émotion évoquée après que quelqu’un vous surnomme papa. Ryan savait pas trop comment le prendre. Bien ? Mal ? Est-ce qu’il faisait vieux ? Ryan, père avant l’heure, quand même... Mais quel genre de relation entretenait Liseron avec son père ?? Est-ce qu’il devait s’inquiéter ? Ryan avait l’impression de devoir s’inquiéter sur beaucoup de trucs avec Liseron. Tout de même, c’est pas un ou deux (daddy-o ?? ‘sont bizarres les anglais) surnoms douteux qui vont ralentir sa soif d’amour. Ça l’empêche pas d’éclater de rire.

    - ...O-oui ? (Pffrt, voilà, ça sort tout seul.) Enfin non ! J’veux dire, euh...

    Elle se met à le caresser maintenant, sauf que voilà, le blond est super chatouilleux (et sensible des tétons aussi) - la voix secouée de gloussements, Ryan se sent dindon. Et puis, un peu honteux aussi. Il hôche (en vain, c’est pas comme si Liseron pouvait le voir), serre doucement la violette contre lui comme pour la rassurer.

    - P-pardon, je devrais pas... (..Il souffle, pour pas continuer de pouffer comme un idiot.) J-je suis très excité. 

    C’est pas de la raillerie, c’est plus de... de l’attendrissement. Ryan se doute que Liseron a pas l’habitude d’appeler les gens papounet, qu’elle prend très à cœur son rôle de dominatrice super autoritaire et sexy - sauf que voilà, c’est particulier comme surnom daddy, Ryan est pas sûr que ça soit à son goût à lui. Quand même. Il inspire, reprend son visage et sa voix molto dolce, vient susurrer quelque mots à l’oreille de Liseron ;

    - ...Retire-la toi-même, pulcino mio.




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