• [EXPLICIT] Patates sautées de quatre heures [privé]


    Vendredi 16 Août 2019 à 23:33
    Lilicha

    Liseron :

    Ça a pas marché comme elle l’espérait, son petit numéro de charme, mais s’ils peuvent se marrer un bon coup à l’unisson, Liseron s’offusque pas - ça libère des endorphines de ses doigts brûlants à ses orteils. Elle sourit jusqu’aux oreilles, ravie d’avoir pu provoquer une réaction particulière, peu importe laquelle - la mutante compte pas s’arrêter là, et, spoiler alert, elle va vite muter.

    - Menteur.

    « Viens-là, retire-là », Ryan aime bien lui donner des petits ordres par-ci par-là, et des frissons, pleins de petits frissons qui réfrènent peu à peu son rire... Enfin, pas pour longtemps.

    - M-me dis pas ce que je dois faire, daddy daddy... d-daddy... (hihihaha) daddy-o... !

    C’est avec le sentiment d’être une idiote, mais une idiote qui prend du bon temps, des larmes au coin des yeux, que Liseron se redresse et monte sur le blondinet, troisième fois en deux jours, faudrait pas qu’elle s’habitue trop, mais c’est une place de choix, là, de son perchoir, elle a une jolie vue, l’impression d’être grande, des sensations décuplées, un petit rictus.

    - ... Surtout quand j’étais sur le point de le faire, h-honeypie.

    Pleins de petits noms affectueux et mignons qui ne traduisent pas forcément judicieusement les pensées de Liseron, qui sont un peu plus indécentes. Clairement, les bisous et les câlins et les tranches de rire, elle a eu son quota, c’est pas le Jamel Comedy Club ici, je suis pas là pour rigoler daddy (plus de daddy, promis), je suis là pour b a i s e r. Sérieuse, tourmentée, véhémente, elle lui enlève, sa chemise, vite et bien ; lui, le petit blond torse-nu là, il lui a enlevée toute sa retenue ou presque. 

    Samedi 17 Août 2019 à 15:19
    yumyumi

    Ryan :

    Hihi, haha, elle rigole beaucoup Liseron. Elle est très surnoms aussi. Daddy (-o), honeypie, pleins de petits noms cajoleurs, Ryan se sent tout chéri et tout chaud, il lui en faut vraiment pas beaucoup pour s'allumer. Ce qu'il a trouvé, lui, c'est petit poussin. Petit poussin, petit poussin vole de ses propres ailes, petit poussin est chaud patate, petit poussin en a marre alors petit poussin vient faire le travail lui-même. Ryan a même pas le temps de réagir (enfin, lui, pas son haricot) que hop, une chemise en moins, glissée au dessus de sa tête en deux temps, trois mouvements, balancée à l'aveuglette, partie rejoindre ses copines délaissés, les patates sautées et la théière froide.

    - Aw, t'es pressée ?

    Y'a de quoi. Ça fait deux jours qu'elle doit attendre de s'ôter ses jupons, quelque minutes maintenant qu'elle attend de retirer le reste. Ryan, il aime bien taquiner, ça le dérange pas de rester un peu plus longtemps dans son pantalon - quoique, si elle reste comme ça...

    - Dou-ce-ment.

    Doucement, ses mains montent jusqu'à ses hanches, Ryan prend le temps de la dévorer du regard, bientôt il va la dévorer tout court, y'a pas que sa lingerie qui ressemble à un bonbon.

    - Je pars pas.

    Parce que même si il le voulait, il pourrait pas - ils sont déjà bien trop loin pour.

    Samedi 17 Août 2019 à 23:35
    Lilicha

    Liseron :

    B-bah non je suis pas pressée, je suis juste… Entreprenante. Parce qu'elle est pressée. Pourquoi donc, d’ailleurs ? Parce qu’elle est très curieuse. Elle sait pas trop ce qui l’attend, tout en ayant sa petite idée, des idées reçues aussi, est-ce que ça va faire mal, est-ce qu’elle va jouir, est-ce que ça va durer deux minutes, est-ce que deux minutes c’est assez, est-ce que c’est aussi bien qu’on le dit, est-ce que le mieux est vraiment à venir, est-ce qu’il est pas derrière elle, derrière eux ; est-ce que Ryan est satisfait, est-ce qu’elle se pose pas trop de questions, pis, sont-elles pas agréables ses mains sur sa peau nue, est-il pas super sexy et décomplexant, ce regard qui la transperce ? Oh ça, elle sait de source sûre que si : la subtile moiteur qui s’insinue entre ses cuisses. « Dou-ce-ment », Liseron. Bredouille elle bafouille, les lèvres sèches, 

    - P… Pardon.

    Pardon de te désirer autant. Vraiment, je fais pas exprès d’avoir aussi follement envie de toi, on me proposerait une assiette de purée de ma mamie, je déclinerais sans réfléchir, parce-que j’aime bien ce qui se passe là, même si j’en saisis que les grandes lignes. Il part pas. Elle sourit, feint un petit soupir de soulagement pas si feint que ça, puis se penche un peu sur son partenaire, espiègle.

    - T’es sûr ? T-t’as pas un train à prendre ? 

    Dimanche 18 Août 2019 à 16:00
    yumyumi

    Ryan :

    - Excuse acceptée.

    Parce que c'est pas le moment de se faire désirer - en tout cas, pas dans ce sens là. Ryan s'humecte les lèvres, une nouvelle fois, quand Liseron s'approche, lui offre une vue plus que gourmande sur sa jolie peau bleutée. Lui aussi il s'approche, du mieux qu'il peut parce qu'il s'agirait pas d'attraper un torticolis (surtout maintenant), et puis il sourit aussi.

    - Pourquoi, t'as peeeeeuuuur ?

    Y'a pas de train à l'approche - à part le train de l'amouuuuur, bien sûr, tchou tchou, le train va bientôt arriver. Ses mains stagnent, parce que Ryan sait pas trop quoi faire avec - est-ce qu'ils commencent maintenant ? Ils doivent se déshabiller ? Est-ce qu'elle est confortable, comme ça ? Lui il l'est, très même, mais qu'en est-il de Liseron ? Est-ce qu'elle mouille ? Autant que lui ? Ditto, c'est pas parce qu'on a déjà fait boum boum qu'on sait comment s'y prendre. Ryan décide d'aller envoyer toutes ses questions bouler, il sait quoi faire de ses mains maintenant. Guili guili guilou - parce que faut y aller dou-ce-ment, qu'on fait l'amour que quand on est confortable, qu'on a pas quarante six peurs et "et si" en tête. 

    Dimanche 18 Août 2019 à 21:12
    Lilicha

    Liseron :

    Fiou, elle est pardonnée. Fiou, petit poussin est tout cocotte-minute, c’est la faute de ces mains chaudes incrustées dans sa peau, qui bougent pas. Bah alors Ryan ? Pourquoi qu’elles bougent pas tes mains ? T’as pas envie que la cocotte se mette à siffler ? 

    - J-j’ai posé la question en premi-AAaaiejaahekdje— !!

    Les guilis, c’est le mal, des gens sont morts de guilis parce qu’ils arrivaient plus à respirer (c’est du moins ce que Liseron a ouï-dire), les guilis, ça peut faire crier encore plus fort qu’un coït de l’extrême, faudrait pas alarmer tout le dortoir, heureusement elle se maitrise (à moitié) ; petit poussin gesticule en gazouillant, petit poussin donne l’impression de savoir écrire coconut, petit poussin a peur de faire mal à la hanche de Ryan, petit poussin piaille et dégringole de son perchoir pour se sauver, tout parcouru de rires et de tressauts. Recroquevillée vers son mur, genre « Vade retro Ryan », mademoiselle est de retour à la case départ, pour reprendre son souffle illico presto, et son sourire béat. Les guilis tuent pas encore. Guili guili guilou, viens par ici honeypie, me chatouiller de ton nez dans mon cou et de ta langue dans ma bouche.

    - Embrasse-moi grand fou !

    Dimanche 18 Août 2019 à 22:18
    yumyumi

    Ryan :

    Aaisjeudjzudjjdje - c’est l’attaque des guilis, Liseron qui succombe sous le toucher magique de l’italien (sans double-sens), qui se met à rire comme une baleine, et puis à s’enfuir comme un poisson hors de son filet (super les métaphores maritimes). C’est pour le mieux, les noix de coco commençaient à faire effet. Ryan s’assied presque, contemple Liseron, il est qu’à ça d’attraper des rides à force de sourire comme un idiot.

    - G...grand fou ?

    Il lui donne même pas le temps de répondre. Elle lui demande de l’embrasser alors il le fait - fougueusement, passionnément, à la folie, ses mains retrouvent petit à petit leur nid douillet, son prénom retrouve son chemin entre ses lèvres en crue. Dou-ce-ment, Liseron. Plus proche. Il faut qu’elle soit plus proche, alors il la rapproche, la tire jusqu’à lui, se sépare de ses lèvres pour aller fourrer les siennes ailleurs, sur sa joue, dans son cou, sur sa peau. Dou-ce-ment, Ryan. Une myriade de baisers à la volée, de petits bisous déposés avec délicatesse et avec ardeur, si les deux vont bien ensemble. Une main se lève, va trifouiller avec la bretelle d’un soutien-gorge rose bonbon.

    - T-tu vas retirer ça quand ?

    Lundi 19 Août 2019 à 10:57
    Lilicha

    Liseron :

    C’est ringard hein ? Elle est un peu vieux jeu Liseron. Grand fou qui la rend folle : une Liseron en transe dans son petit lit. Ryan a fondu sur elle, et son ventre est devenu une fabrique à papillons. Elle ferme les yeux, ouvre la bouche, anhèle, meurt, revit, rien que ça. Sacré Ryan. L’amour c’est un sport auquel elle est toute débutante, faut de l’endurance pour se remettre d’une avalanche de baisers, pis un mental d’acier aussi, pas une tête en compote, ni un coeur d’oiseau qui bat 1200 fois par minutes et qui lui arrache de languis soupirs silencieux. Elle voudrait prendre un abonnement, avec l’Italien pour entraîneur. Elle brûlerait pas des calories, elle brûlerait tout court, d’ailleurs c’est déjà fait, en témoignent ses joues, ses oreilles qui virent couleur layette. Liseron se laisse faire, parce qu’il fait si bien - c’est pas toujours vrai qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, des fois les choses viennent à soi de manière si exquise que, bah... On est comblé ? Alors on appuie dou-ce-ment des mouvements déjà parfaits d’une main trémulante dans des cheveux blonds, et puis on fait courir ses doigts sur de charmantes épaules de nageur. On ouvre des yeux hagards quand une voix nous rappelle au monde où il faut prendre des décisions pas toujours super évidentes.

    - C-ça ?

    Ça là, le soutien-gorge ? Oh, honeypie. Qu’est-ce qu’elle peut bien lui répondre. Continue de me faire des bisous, enlève-le toi même d’un tour de main, je serais si pendue à tes lèvres que je m’en rendrais pas compte et je serais épargnée d’un sentiment de vulnérabilité et de pudeur abyssale. Le feu à ses joues lui brouille la vue. 

    - Oh, t-t’es pressé ? 

    Oh, Liseron s’est laissée convoiter assez longtemps pour qu’il le soit, ou qu’on n’appelle plus l’envie d’en voir plus « être pressé ». C’est le cours naturel des choses. Elle sourit un petit peu, timide encore et peut-être pour toujours,

    - J-je... J’en sais rien, quand tu voudras. (petite latence durant laquelle elle le regarde) Qu-quand tu veux. Tu veux ?

    Samedi 31 Août 2019 à 22:37
    yumyumi

    Ryan :

    Avec double-sens, finalement. La preuve qu'il est magique, son toucher - Liseron fond dans ses bras, devient piment de cayenne sous ses baisers caliente, laisse s'échapper des soupirs doux aux oreilles du blond, pendant que lui, tout simplement, il l'embrasse, une deux trois fois, beaucoup de fois, tellement qu'on ne les compte plus. Ça, il trifouille avec quelque secondes, et avoir le feu au cul l'aide pas beaucoup dans sa tâche ; résultat, il arrive même pas à défaire un pauvre soutien-gorge.

    - Aaaaaaaaaaaah. (Cri de frustration d'un Ryan... frustré.)

    Il est pressé - bien sûr que oui il est pressé ! C'est pas la seule à avoir vécu le supplice tout le week-end, et le pire c'est que c'est lui qui avait initié tout ça, qui l'avait embrassé en premier, qui avait pris la première bouchée du fruit défendu, c'était l'acteur, le réalisateur, le producteur et le metteur en scène de son adaptation théâtrale du Jardin d'Éden. Ryan jouait Adam, Ève, Dieu, le serpent... Tragique. Il est sur le point de fondre en larmes, faute d'un surplus de frustration (les hormones d'un jeune adolescent...) quand un joli sourire le happe hors de ses tourments. Liseron.

    - Je... Oh! Oui, oui. (Hôchement de tête prononcé, très prononcé, il risquerait même de s'y briser le cou.) ...S'i-il te plaît.

    Dimanche 1er Septembre 2019 à 08:51
    Lilicha

    Liseron :

    Ah ?  Ryan panique. Même quand on est un Don Juan émérite en galipettes, on peut paniquer, on peut se laisser tracasser par des petits riens. Ça conforte un quelque peu Liseron dans l’idée qu’elle a le droit de flipper sa mère. C’est justifié. Monsieur fait tout si bien (sauf déshabiller une fille, peut-être), elle fait tout si aveuglément, et forcément, se heurte à des peurs foudroyantes. Mais vous savez comment ça se passe, depuis un certain moment. Elle a peur, un peu, beaucoup, passionnément, et puis magie ! Courageuse, vaillante, chaude patate (surtout) ; elle balaye ses craintes d’un revers de la main et explore le monde palpitant de l’amooouuur. Puis rebelote - jusqu’à quand ? Jusqu’à quand pour qu’elle soit paralysée par ses démons cons, pour qu’elle fonde en larmes et donne l’impression de pas aimer ce qui lui est donné de ressentir et de voir ? Si elle pleure c’est fichu. On peut être le mec le plus compréhensif de la terre, quand votre partenaire se met à chialer dans vos bras, ça doit calmer vos ardeurs aussi sec. Donc Liseron fait un bras d’honneur à ses angoisses et ne pleure pas. Par mimétisme, elle hoche la tête, doucement, deux fois.

    - O-oui. D’accord. Faisons ça.

    Liseron pour les nuls : pudeur avec un p proéminent, timidité avec un t titanesque, doutes avec un double d comme dans daddy. Et fichue frustration parce que conscience enfouie que tout ira bien, mais - démons cons. Oh, honeypie… Pourquoi c’est toi le premier, Ryan, j’aurais voulu t’impressionner. Andersen te paye pas sa tête, le vilain petit pulcino se transforme pas en cygne éclatant d’assurance et de sex-appeal. C’est l’avant-dernier pire coup d’un autre cygne sexy et c’est tout.

    - Tu… Tu sais quoi ? Je… j-je vais te montrer. Qu-quand on veut, on peut !

    Laugh through the pain lol - elle rit, mais c’est sincère, c’est un petit rire nerveux et bienveillant qui incite à la bienveillance, s’il te plaît aime mon corps ou fais semblant, et sois convaincant. Tuto comment (se faire) enlever un soutif : on prend les mains de son partenaire (normalement, sans trembler, mais c’est selon), on les guide jusqu’à son dos, on les pose entre ses omoplates, là, on tâtonne, y a les crochets, à toi de jouer champion. 

    - J-j’te fais confiance.

    Dimanche 1er Septembre 2019 à 15:03
    yumyumi

    Ryan :

    Bah. Les préliminaires de leur partie de jambe en l'air se transforment en... cours particulier. Comment défaire un soutien-gorge 101. L'art du déshabillage pour les nuls, courtoisie de Liseron, qui se prête comme professeur et comme cobaye à leur première expérience. Elle saisit ses mains chaudes dans les siennes tièdes, les guide jusqu'à deux omoplates un peu moins tièdes, puis jusqu'à deux bretelles roses bonbon. Crochets, crochets... Quand on veut on peut ! Ryan la mimique à son tour, tandis que ses mains jouent derrière son dos (à elle),  rit presque de bon coeur, si ce n'est pour l'anxiété croissante de pas réussir à lui ôter son soutien-gorge. La honte ! Ryan, bel étalon italien, qui a l'air de tout savoir sur le dévergondage et la débauche, qui n'arrive même pas à déshabiller sa partenaire ? Il en fondrait en larmes. Il lui en faut pas beaucoup pour s'allumer, il lui en faut aussi pas beaucoup pour s'éteindre.

    - ...Aaargh, j'y arr-

    Clic. Clic et... miracle ! Clic et puis c'est bon, il se presse de lui ôter sa lingerie - mais presque, parce qu'il voudrait pas trop la presser, elle. Il lui sourit, compatissant, en tentant de lui envoyer toute son énergie positive et ses bonnes vibes (Ryan émetteur d'ondes.)

    - O-oh, uh... Je peux... fermer les yeux si tu veux ?

    C'est bête, certes, mais ça a le mérite de partir d'une bonne intention. Ryan a les tétons a l'air depuis un bon bout de temps maintenant, à voir si Liseron se sentait prête à passer le cap elle aussi. 




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