• When time jumps in the pool, the sound is denatured and fainted [Libre] Terminé


    Samedi 9 Février 2019 à 12:19
    AUREUM.UMBRA

    (Ahah d'accord X'D)

    Hadriel:

    L'homme s'étira avec une diligence presque disproportionnée. Hadriel l'observait, curieux de voir cet humanoïde herculéen s'étendre face à lui. Il s'en sentirait presque vulnérable.

    Suite à sa pandiculation, le professeur regagna le rebord de la piscine et se retira de l'eau avec élégance. Hadriel dû bien le reconnaitre, l'individu n'avait rien à voir avec les sauvages qui frappaient aveuglement le liquide de leurs mouvements. Il était doux, respectueux et c'était une qualité que le lycéen reconnaissait. C'est pourquoi, quand il lui proposa son aider pour sortir à son tour de l'eau, Hadriel - après une hésitation - l'accepta. Il se décala lentement au rythme des oscillations de la surface puis saisit cette main qu'on lui offrait. Il n'avait aucune envie de quitter le milieu aquatique mais ne voulait pas faire d'histoire.

    Le soleil se reflétait sur les mouvements de l'étranger et renvoyait une image presque hypnotisant de celui ci. L'adolescent le détaillait toujours du regard.

    Samedi 9 Février 2019 à 12:56
    Ms.Pistache

    Eiji :

    Le contact de la main du jeune garçon dans la sienne électrise Eiji, dont l'épiderme se voile de chair de poule. Les fins poils translucides qui recouvrent sa peau se réveillent et se dressent, faisant à son cœur ce qu'il n'a encore jamais pu faire pour personne, battre à vive allure.

    L'embarras l'inonde tout entier, et lâchant son emprise sur la douce main du lycéen, Eiji reprends le contrôle de son rythme cardiaque. Il espère que son interlocuteur n'a pas remarqué son égarement, qu'il n'a pas vu une faille en lui qu'il puisse exploiter et s'approprier.  Non, ce sentiment ne peut être nommé. Il y a quelque-chose qui le fait vibrer jusqu'au plus profond de ses entrailles, et il en ignore la signification et la raison. Le jeune garçon lui semble venu tout droit d'un autre monde, celui qu'il a toujours voulu visiter. Son lieu idéal est une mer infinie d'un bleu-vert, tout comme les yeux du lycéen. Il y serait confortablement installé, l'eau lui chantant son habituelle hymne, avec le soleil lui faisant face. Cependant, un millième de seconde après ce contact, une simple poignée de main anodine, Eiji ne veut pas d'un monde sans cet être mystérieux.

    Qu'il ne soit pas présent dans son monde parfait lui semble maintenant impossible et irréel. Le professeur passe une main sous ses yeux, qu'une larme salée a laissé s'échapper. Pour sûr, après cette rencontre, il ne sera plus le même. Il cherchera la signification de ce qu'il vit en ce moment, et de ce changement qui a opéré en lui.

    Samedi 9 Février 2019 à 13:49
    AUREUM.UMBRA

    ( Ouloulou *.* )

    Hadriel:

    L'inconnu le tira hors du bassin avec une facilité déconcertante. Une fois revenu sur ses jambes, Hadriel laissa s'échapper un soupir nonchalant. Il serait bien resté plus longtemps pour profiter de l'instant.

    Le lycéen passa ses doigts dans sa chevelure humide en fermant les yeux. Une frison lui parcourut l'échine quand une brise vint faire onduler ses mèches insolentes. Il revint ensuite poser son regard transcendant tinté de vert sur le professeur qui semblait...étrange. L'espace d'un instant il lui parut déstabilisé mais ne s'y attarda pas sur le moment.

    Une ombre traversa le visage du garçon. Hadriel, fidèle à lui même, restait calme, impassible, alors que dans ses yeux vacillait une lueur brulante de curiosité - presque enfantine - face à cette rencontre fortuite. Il attendait la suite des évènements. Surement le professeur allait-il le réprimander mais il était intimement convaincu que sa réaction serait toute autre. 

    L'adolescent passa rapidement ses mains sur ses bras pour éliminer les gouttes gelées qui dévalaient les pentes de ses épaules. L'eau suintait encore le long de sa peau blanche.

    Samedi 9 Février 2019 à 15:44
    Ms.Pistache

     ( ͡° ͜ʖ ͡°)

    Eiji :

    Le jeune professeur caresse ses yeux du bout de ses doigts glacés, avant de reporter son regard sur le jeune garçon. Ses cheveux même imprégnés d'eau chlorée sont emmêlés et partent de tous les côtés. Lorsqu'il passe ses doigts dans sa crinière, Eiji réprima son envie de lui caresser la tête. Son soudain intérêt pour le lycéen ne le laisse pas de marbre et, pour ainsi dire, le rend extrêmement perplexe.

    Les gouttes d'eau se promènent librement sur le corps du jeune homme, et quand son regard croise le sien, semblant le dévisager de ses yeux perçants, Eiji sent quelque-chose au creux de son ventre, comme si des milliers de papillons dansent dans celui-ci. Il ne veut pour rien au monde se détacher de ses magnifiques prunelles, semblant contenir toute la vie, les émotions du lycéen, transparentes sur son visage. Il veut encore s'attarder une seconde, voir une minute de plus sur ce garçon maintenant devenu indispensable. Mais, Eiji le sait, les curieux sentiments qu'il éprouve à son égards ne seront jamais partagés. Ils ne sont pas appropriés.

    Lorsque la brise passagère les enveloppe doucement, il le voit frissonner de tout son long. Inquiet qu'il tombe malade et ne puisse retourner en cours, Eiji prends dans son sac de sport, posé sur une estrade, sa serviette de bain immaculée qu'il tend au lycéen.

    - Sèche toi bien, dit-il d'un sourire.

    Il va les terrir, les fondre au fond de son monde parfait, là où ce jeune garçon s'y trouve. Ces sensations qui le rendent plus vivant que jamais, il ne les lui dévoilera jamais.

    Samedi 9 Février 2019 à 18:56
    AUREUM.UMBRA

    Hadriel:

    Alors que le froid venait se jouer de lui, ankylosant ses membres trempés, le professeur lui tendit une serviette en arborant un sourire tendre. Hadriel l'accepta sans dire un mot. Son regard passa de l'homme au bout de tissu comme s'il réfléchissait à comment bien l'utiliser.

    Le lycéen vint aussitôt le poser sur sa tête, ébouriffant ses cheveux. Le fit redescendre le long de sa nuque, de ses épaules, de ses bras, de son torse… Le frottement de l'étoffe contre sa peau lui procura une étrange sensation. Il sentait le regard du professeur alors qu'il s'exécutait devant ses yeux. Ce n'était pas tellement de la gêne...c'était autre chose. Une fois se séchage rapide accompli, il replia l'objet de peur de paraitre impoli et le tendit à son tour vers son propriétaire.

    - Merci.

    Hadriel avait toujours eu du mal avec les interactions sociales, s'il avait été plus ouvert, il aurait surement adressé un sourire radieux au professeur pour le remercier. Mais le jeune homme n'était pas comme ça. Il avait du mal à exprimer ses sentiments et ne souriait pas si facilement. Son côté pragmatique reprit alors le dessus, intrigué par ce professeur à l'apnée si particulière qu'il n'avait jamais croisé auparavant. Il voulait en savoir plus.

    Samedi 9 Février 2019 à 19:40
    Ms.Pistache

    Eiji :

    La serviette parcoure le corps juvénile du lycéen qui, à chaque frottement, s’imprègne de l'odeur du jeune homme. Eiji tente de dissimuler son trouble en détournant les yeux, en vain. Il lui est impossible de ne pas le regarder. Une fois séché, le jeune homme lui rends, un merci en prime, sa serviette. N'ayant qu'une seule étoffe, Eiji se sèche à son tour, du côté non utilisé. Sur lui, le doux tissu paraît plus petit et semble polir ses muscles dorsaux. A chacun de ses mouvements, le professeur est tenté de respirer l'odeur qui n'est pas la sienne. L'odeur chlorée y est, certes, mais quelque-chose y est faiblement dissimulé, un parfum encore inconnu.

    Reprenant ses esprits, et étant aussi sec que rugueux, Eiji il range la serviette dans son sac avec soin, les pensées troubles et débordantes.

    Maintenant libéré de l'eau, Eiji se sent comme nu et vulnérable. Les gouttelettes ne le protégeant plus, l'eau ne l'enveloppe plus de sa maternelle et chaleureuse berceuse. Mais le fait qu'il se sente regardé par cet élève lui procure un bien être fou, la voix de l'eau qui chantais dans sa tête jusque là se mute petit à petit en celle du lycéen, grave et sulfureuse. Les yeux d'Eiji, d'un vert automne, se mirent à briller d'une lueur encore jamais dévoilée, et son visage se teinte d'un léger rose pastel. Son cœur bat à vive allure et il se sent trembler de tout son être. Ses émotions grandissent seconde après seconde, le rendant fragile et l'air, irrespirable.

    Voulant faire cesser cette sensation incontrôlable, Eiji ne voit pas d'autre solution que parler à cette personne qui l'inonde entièrement. La voix tremblante, il se lance :

    - Je m’appelle Eiji Fujita ; je suis le professeur de sport... et toi, qui est-tu ?

    Samedi 9 Février 2019 à 20:24
    AUREUM.UMBRA

    Hadriel:

    Le professeur s'essuya à son tour et Hadriel en profita pour le détailler de nouveau. Ses muscles dessinés, l'eau qui ruisselait le long de son corps, sa carrure se mouvant au rythme de ses gestes. Il se sentait si petit, fragile presque vulnérable en comparaison avec l'individu qui se tenait en face de lui. Son physique était simplement d'une autre nature que le sien, il était plus mature. La sensation si particulière qu'il avait éprouvé en retirant l'eau de sa peau sous les yeux de cet homme revint plus violente. Hadriel ne pu s'empêcher de détourner les yeux sur le coup.

    Il se fictionna la nuque par reflexe quand l'humain reprit la parole pour lui demander comment il s'appelait et se présenter. Eiji Fujita. Il enseignait donc le sport. Cela expliquait partiellement sa carrure si intimidante.

    - Hadriel...Hadriel Süskind. Je suis en Tale S1.

    La voix d'Eiji trahissait un tremblement, une impression troublante qu'Hadriel ne parvenait à déchiffrer. Lui, c'était exprimé fermement avec le même tact qu'il employait toujours. Pourtant, son cœur c'était serré l'espace d'un instant. Une chaleur lui avait brulé la cage thoracique sans qu'il parvienne jamais à mettre le doigt sur son origine. Le lycéen passait outre, ignorant comme à son habitude toute chose trop complexe.

    Samedi 9 Février 2019 à 21:06
    Ms.Pistache

     Eiji :

    Hadriel. Eiji répète ce nom plusieurs fois dans sa tête, déjà inondée de son visage et de sa voix. Il a remarqué la nature directe et peu expressive du jeune homme, mais il ne l'a encore jamais vu détourner les yeux, de gène sans doute. Touché, Eiji amorce un mouvement de la main vers son visage, mais se ravise à mi chemin. Sa peau laiteuse lui fait de l'effet depuis le début, il se voit la toucher du bout de ses doigts avant de doucement avancer vers ses... se rendant compte de la nature de ses pensées, Eiji rougit violemment, rendant son visage aussi vif qu'une écrevisse. Ce trop plein de sentiments a eu raison de lui sur l'instant, et connaître le prénom du jeune homme a nourrit ces sensations, lui qui souhaite les réprimer.

    - Hadriel, murmura-t-il doucement.

    Prononcer son nom d'une si douce voix lui fait fermer les yeux puis serrer le poing. Il enfouit un peu plus ce haut-le-cœur qui le tiraille depuis sa rencontre avec le lycéen puis sourit gentiment, voulant dissimuler les rougeurs de son visage. Il lui faut vite trouver un sujet, quelque-chose sur quoi débattre, pour qu'il ne voie pas son trouble.

    - Tu aimes nager, on dirait.

     

    Samedi 9 Février 2019 à 22:11
    AUREUM.UMBRA

    Hadriel:

    Sa rétine fut frappée par l'attitude inhabituelle du professeur. Hadriel s'apprêtait à lui demander si tout allait bien, un peu soucieux de voir son visage se tinter de rouge, quand Eiji reprit la parole le coupant dans son élan.

    - Oui. L'eau est…

    Le lycéen marqua un temps d'arrêt, sondant du regard la piscine où l'eau régnait en maîtresse sage. Il semblait chercher les mots justes pour exprimer ce sentiment que lui inspirait cette état de submersion. Lorsque le liquide t'enveloppe et atrophie tes sens, engourdissant tes sensations et floutant légèrement ta vision. L'eau t'enlaçait et te coupait du reste du monde. Elle te possédait en restant toute puissante sur ton corps si faible en son sein. Elle dégoulinait sombrement sur tout se qui t'entourait et t'isolait du temps qui s'écoulait alors sans jamais t'atteindre.

    - ...rassurante.

    Hadriel refreina une petite mou. Il n'avait pas réussit à mettre en mots se que lui inspirait sa nature. "Dominante" avait-il pensait mais son inconscient l'en avait empêché de justesse - mais pourquoi? Il avait vu en ce mot des connotations alors que rien ne si prêtait sur l'instant...non? Pourquoi c'était-il autocensuré pour rien?

    - Et vous?

    Samedi 9 Février 2019 à 22:43
    Ms.Pistache

    Eiji :

    Il est en accord parfait aux dires d'Hadriel, bien qu'un peu hésitant sur le qualificatif a donner sur la natation. Eiji ne peut s'empêcher de rire, inondant le lieu de son égaiement soudain. En effet, l'eau est une rassurante enveloppe qui nous coupe au reste du monde, froid et distordant. Mais maintenant, un sentiment tout autre que le bien-être traverse son esprit. Cet abyme de liquide bleuet ne lui a inspiré depuis lors que calme et sérénité, mais, depuis qu'il a croisé le regard d'Hadriel dans ce fond si caractéristique de son propre cœur, comme s'il l'a traversé pour s'y engouffrer - un ésotérique sentiment s'est emparé de lui. La couveuse chauffée par le soleil s'est métamorphosée en mystérieux et dominant élément de la nature.

    Ces deux impressions mélangées lui donne un arrière-goût glacé hypnotisant, rendant son interaction avec le domaine marin encore plus défini et complexe. Eiji sourit le plus naturellement qu'il lui ai été possible de faire, le vent vient faire doucement danser les quelques mèches de ses cheveux, faisant dévoiler au passage la fine courbe de son large cou. Il baisse les yeux, croisant les fines vagues de la piscine immaculée.

    - Sans doute rassurante... et hypnotique.

    Il relève ses iris couleur feuilles vers Hadriel, dont il se repait de son regard, s'imaginant entrer dans ses cœur comme il l'a fait dans le sien.

    - Oui, hypnotique.




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