[EVENT] Y a pas que les serpents de mer qui crachent du venin ! [fermé]

Mary :

Mary se mordilla la lèvre en secouant la tête, incrédule. Son expression disait "bitch, where ?" : Drôle ??? Elle était drôle ? Ca, c'était le pompon ! Et elle le prenait plutôt mal, parce que son but c'était de faire flipper ou de rebuter, pas de faire rire ! Ca la faisait chier en plus, de devoir dire qu'elle avait pas d'amis, mais que c'était pas plus mal - il allait sûrement la prendre en pitié et croire qu'elle souhaitait secrètement s'entourer de pleins de petits compagnons mais NAN, justement non, sauf que ça non plus il comprendrait pas. Elle avait l'impression d'être comme Shrek (en plus, avec ses cheveux verts...) qui expliquait à l'âne débile qu'il était très bien dans son marais TOUT SEUL. 

- NON. 

Pas besoin d'explications. Ou bien...

- En fait, tu vois, ils sont morts.

Mary, en très bonne actrice qu'elle était, fit une petite tête triste de jeune fille vulnérable et sensible. Elle se rapprocha ensuite de l'oreille de la bonne poire, un sourire cynique naissant à ses lèvres.

- Parce qu'il se pourrait que... Je les aient tué. 

Elle se retira ensuite, haussa les épaules, et s'enfila un autre chewing-gum. 

William :

Au début, le brun était assez attendri - c'était très triste, de perdre ses seuls amis. Quand le brun alla lui annoncer ses condoléances, sa tristesse se changea instantanément en...de l'incompréhension.

Euh..ça, le texan ne s'y attendait certainement pas. C'était de l'humour noir ? William n'était pas très adepte. Cette fois, il lâcha un rire nerveux, suivant Mary du regard.

- Ahah...Il se pourrait..

Elle était très bizarre, cette fille aux cheveux verts. William n'était d'un coup plus sûr si il voulait vraiment être son ami ?

Mary :

Mary chaussa de nouveau ses lunettes de soleil rouge. Elle aperçut le vendeur de beignets qui refaisait son petit tour. Elle lui adressa un signe, en mode "garçon !", il semblait un peu retissent, sa vie était peut-être en jeu - fallait-il fuir ou obéir pour s'en sortir ? S'il partait en courant, est-ce que la jeune femme courrait après lui tel une lionne après un gnou ??? Il se résolut à l'approcher.

- Bonjour, beignet chaud ??

- Aboule.

- Com... Combien ?

- ABOULE !

Mary se servit grassement dans le carton de beignets du pauvre marchand. Celui-ci, déconcerté, n'attendait même plus sa monnaie. La laitue sauvage se tourna ensuite vers William :

- Crois pas que j'en ai pris autant pour les partager, si t'en veux un tu te l'achètes.

William :

Le brun regrettait tous ces choix de vie. Tous. Qu'est-ce qu'il avait fait pour atterrir à côté d'elle ? William allait commencer à prier n'importe quel dieu qui se trouvait en haut, quand elle interpella un vendeur de beignets. Miam ! Est-ce qu'elle allait lui en commander un pour se faire pardonner, et crier "Oh, William, pardonne moi ! Tiens, un beignet, devenons amis!" ?

C'est ce qu'il espérait, mais vu la façon dont elle avait pris les friandises et dont le marchand s'était enfui, il ne fallait pas compter dessus. Il leva le regard vers Mary, esquissant un sourire sympathique.

- Je peux même pas en avoir un seul ?

(je meurs)

Mary :

- NON. 

Bas les pattes ! Ce que c'était chiant, les gratteurs comme ça ! Tout était énervant, en ce moment, si bien que Mary se dit qu'il vaudrait ptêtre mieux lui filer, son fichu beignet, pour qu'il arrête de sourire niaisement en faisant le chiot.

- Bon aller, tient. Étouffe-toi avec. 

Elle consentit à lui donner un de ses 5 précieux beignets. D'un côté, ça l'arrangeait bien, ça lui permettait de faire gaffe à sa ligne, ça l'embêterait quand même un peu beaucoup de craquer son short. Mais ça, elle allait pas le dire.

(lnfvjifdks je suis désolée mais je suis là!! pis c'est le week-end donc c'est bon, je pourrais répondre + souvent 8])

William :

Doux Jésus sainte Marie madeleine - est-ce que elle, la Mary aux cheveux verts, celle qui insultait tout le monde, même les bébés et les vieilles dames venait de lui donner un beignet ? C'était pas une grande preuve d'amitié, ça ? Parce que William, il considérait que la nourriture c'était une preuve d'amour - à partir du moment où on donnait de la nourriture à quelqu'un c'est qu'ils avaient une place dans nos coeurs.

Tout content, il pris le beignet et en croqua un bout en regardant Mary. Le beignet était assez gras, pis y'avais un peu de sable aussi, mais ça, il allait pas le dire pour pas la blesser.

- Merci ! Pas pour le souhait d'étouffement, hein, mais euh, pour le beignet ! 

(YAYYY)

Mary :

Mary ferma les yeux et fronça les sourcils. Tant de stupidité, ça allait lui donner la migraine. 

- Ouais, c'est ça. 

Elle enfourna un beignet dans sa bouche - avec une petite pointe de culpabilité. C'était bon, gras, mais bon.

Mais gras.

Sans regarder William, elle lui tendit du bout des doigts les 3 autres beignets. Et qu'il prenne pas ça pour de la gentillesse, hein. Fallait plutôt qu'il se sente comme la poubelle de service parce que c'est ce à quoi il allait servir, à partir du moment où il accepterait de prendre ses beignets - et elle était sûre qu'il les prendrait volontiers. 

- Tiens, ils sont dégueu donc je suis sûre que ça te plaît. 

William :

...Trois beignets ? C'était un peu trop, là, et William voulait pas faire une overdose de gras, alors il les récupéra délicatement d'une main, puis essaya tant bien que de mal de sortir un Kleenex de sa poche de l'autre et les posa dessus.

- Euh...Merci ?

Il se faisait assez tard, et les gens sur la plage commençaient à partir alors il pris les trois beignets emballés, sa bouteille d'Ice Tea, et se leva.

- Il se fait tard, alors j'vais y aller ! Au revoir !

Puis il partit, comme un berger allemand courant dans les montagnes.

Mary :

Mary répondit pas - y avait rien à dire, alors elle allait juste profiter des derniers rayons de soleil et de quelques minutes de silence et de tranquillité avant de rentrer à son tour. Elle put pas s'empêcher de jeter quand même un mini coup d'oeil à William qui partait en courant débilement, d'un côté ça la faisait grincer des dents tellement il avait l'air bête comme ça, pis de l'autre ça la faisait rire parce que sans s'en rendre compte il envoyait du sable sur les autres. 

(je sais pas comment on clôt xD)