-
C'était le temps des fleurs [Terminé]
Mardi 31 Mars 2020 à 01:42 Chyropée
Séléné :
Était-il possible d'être plus joyeuse que Séléné lorsque celle-ci avait appris la création d'espace pour jardiner dans la cour ? Pas sûr : en effet, la jeune fille avait presque littéralement explosé de joie en apprenant la nouvelle, et depuis, elle ne pouvait faire disparaître le sourire qui ornait ses lèvres. Et enfin, en ce jour formidable, elle avait l'après-midi de libre pour faire sa place dans la cour. De quoi être au comble du bonheur. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'attendait que ça, mais les journées remplies et le couvre-feu nocturne l'en avait empêché. Comment ça on ne pouvait pas jardiner à vingt trois heures passées ? Qu'importe. A partir de ce moment, elle pouvait laisser libre court à sa passion !
Après avoir repéré une parcelle inoccupée, mais suffisamment grande, l'elfe alla emprunter quelques outils. Elle avait miniaturisé les siens pour venir moins chargée au pensionnat, et, dans l'immédiat, elle n'avait absolument pas le temps de trouver le moyen de contourner cette histoire de réceptacle pour les ramener à leur taille normale.
Ensuite, elle retourna à sa chambre, et récupéra tout ce qu'elle pouvait replanter. Ce qui faisait déjà beaucoup, les trois quarts des affaires de Séléné étant des plantes. Séléné commença à descendre, les bras chargés de pots. Une pousse d'arbre à papillon, des bulbes de tulipes qui commençaient à germer, un petit yucca, quelques fleurs en pots qu'elle avait récupéré dès qu'elle en avait eu l'occasion ... Les plantes lui cachaient la vue, débordaient sur sa tête et dans ses cheveux. De loin, elle ressemblait presque à un bouquet de fleurs sur pattes. Mais jusque là, cela ne lui posait aucun problème. Au contraire, cela lui faisait gagner du temps.
Une fois dans la cour, elle eut cependant un gros problème : la jeune fille ne savait plus où était la parcelle sur laquelle elle avait commencé à s'installer. Ce n'était certainement pas avec sa visibilité très réduite qu'elle allait la retrouver.
Mardi 31 Mars 2020 à 02:03 Cafevy
(ce titre m'a donné envie d'écouter du dalida encore et encore, comme si je ne le faisais pas assez déjà)
Sémélé Vasillis,
Ce n'était pas la première fois que Sémélé pouvait se rendre aux parcelles, mais bien la première fois où elle pourrait faire pousser des plantes. Elle pourrait les chérir, car si à headwinds, il n'était plus possible pour elle d'utiliser ses pouvoirs et de voir des fleurs sauvages ornés par mégardes ses cheveux au gré de ses émotions, l'étudiante était bien déterminée à faire germer de nouveaux amis auquel elle vouerait un amour sans faille, inébranlable. C'était d'autre part une bonne initiative, elle qui trouvait la cour par encore assez verte à son gout, elle trouvait que sa peau dénotait encore trop dans le décor. Alors elle s'était attaché les manches, avait retroussé les manches jaunies de sa chemise fétiche et avait pris son sac de jardinage et se dirigeait en direction des parcelles.
Elle était déjà en train de rêver aux fruits de ses efforts, elle se voyait en prendre soin, les arroser, leur parler pendant des heures, lire a côté d'elles pour leur tenir compagnie. Parce que pour Sémélé, les plantes méritaient tout autant d'attention que les hommes. Cette philosophie de vie, elle la devait sans doute à sa propre condition. Elle aussi avait besoin de photosynthèse pour vivre, elle était tout de même un véritable plante sur pattes.
Mais sur le chemin, quelque chose percuta son regard: des plantes qui bougeaient. Elles possédaient deux petites jambes qui avançaient a tâtons. Sémélé se frotta les yeux, ayant peur d'avoir mal vu, et s'approcha, intriguée, de la masse fleuris qui marchait maladroitement. Ce n'est que lorsqu'elle arriva a hauteur du bouquet que Sémélé se rendit compte qu'il s'agissait là d'une jeune fille.
- besoin d'aide? demanda-t-elle, le sourire aux lèvres.
Elle pouvait bien patienter encore quelques instants avant de planter ses propres fleurs, et qui sait, elle pouvait se faire là une amie de jardinage.
Mardi 31 Mars 2020 à 18:44 Chyropée
(On écoute jamais trop de musique ^^)
Séléné :
Quelqu'un interpellait l'elfe. Une personne féminine, si on se fiait au son de la voix. Séléné ne pouvait pas en dire plus, elle ne voyait rien, à part le vert des feuilles. Elle lui proposait de l'aide. L'elfe en avait bien besoin. Elle prenait petit à petit conscience qu'elle avait été trop ambitieuse. Elle était tellement chargée qu'il était étonnant que rien ne soit encore tombé. Elle osait à peine imaginer ses pauvres petites plantes, tombées au sol, les pots fracassés, les tiges et les racines rompus ... Elle ne pourrait rien faire pour les sauver ! En plus, à errer ainsi dans la cour, elle ne faisait qu'augmenter les risques.
- Je crois bien que oui, merci. Est-ce que tu pourrais prendre le yucca ?
La plante était la plus simple d'accès pour quelqu'un de l'extérieur, et la confier permettait à l'elfe de dégager en grande partie sa visibilité. Elle se tortilla précautionneusement, pour, lorsque son interlocutrice aurait elle même pris en main le pot, pouvoir le relâcher sans tout laisser tomber.Attention, il y a deux pots en équilibres sur le sien.
- Attention, il y a deux pots en équilibres sur le sien.
.Étrangement, l'elfe ne se faisait pas trop de soucis. Elle était déjà en confiance. Après tout, si son interlocutrice avait été assez gentille pour lui proposer son aide, elle était certaine qu'elle ferait attention aux plantes aussi.
Mardi 31 Mars 2020 à 20:49 Cafevy
(c'est pas tout à fait faux, effectivemet)
Sémélé Vasillis,
D'un naturel avenant, Sémélé était toujours à même de proposer son aide a qui voudrait bien le recevoir. Elle avait beau avoir l'air solitaire, évitant les groupement de personnes, sans réel ami a qui parler, l'étudiante aurait pu tenir un calepin du nombre incalculable de personnes qu'elle avait simplement croisée, aidée. Et aujourd'hui, c'était encore une de ces journées.
- Pas de soucis!
La façon dont la jeune fille semblait se soucier de ses plantes ravies Sémélé, qui était faites de la même pâte. Alors, délicatement, elle tenta d'extirper le yucca des bras de l'élève.
- Viens par la toi.
Elle réussit finalement, non sans mal, à récupérer la plante sans rien casser. Cet échange dégagea la vue de son interlocutrice, une jeune femme, plus petite qu'elle, aux oreilles pointues, et a l'allure frêle et délicate. Sémélé sourit alors joyeusement en croisant le regard de cette dernière, en guise de salutation plus formel.
- Je suppose que c'est pour planter dans les nouvelles parcelles, dit-elle, emballée par l'idée.
Le yucca calé dans ses bras verts, Sémélé attendait de voir ce que la jeune fille lui dirait, prête a la suivre jusqu'à destination. Peut être pourrait-elle faire un peu de jardinage accompagnée de cette petite elfe qui avait l'air au demeurant très gentille.
Mardi 31 Mars 2020 à 22:15 Chyropée
Séléné :
"Viens par la toi". Le ton qu'employa son interlocutrice -qui pour le coup, était plutôt celle des plantes- termina de rassurer Séléné. Elle avait à faire à quelqu'un qui se souciait du bien être de la nature, cela s'entendait. Et cela rendit l'elfe curieuse : elle se demandait bien qui au pensionnat était ainsi.
Séléné se redressa un peu, pour distinguer qui prenait sa plante, mais, étonnamment, alors que son champ de vision de dégageait doucement, elle ne voyait toujours que du vert. Ah non ! Là, une mèche de cheveux rouge, et à cet endroit, un col de chemise jaune. Ça alors, son interlocutrice était verte ! C'était la première que l'elfe voyait une personne verte. Elle ressemblait à une fleur ... L'expression de surprise de Séléné disparu en quelques secondes, et elle rendit son sourire.
- C'est ça oui. Elles s'y épanouiront bien mieux que dans ma chambre, et ne craindront pas le passage.
Séléné jeta un petit coup d’œil à l'un des pots. Il y une toute petite pousse, qu'elle avait récupérer quelques semaines auparavant, alors qu'un inconnu avait failli l'écraser. Cela n'aurait pas été le cas dans un espace dédié.
En parlant des parcelles, il fallait que la jeune fille retrouve l'endroit où elle avait déposé les outils. Elle tourna la tête autour d'elle. Son regard s'arrêta assez rapidement sur la parcelle dégagée où elle posé les outils empruntés.
- J'avais commencé à m'installer là bas. Tu me suis ?
Séléné attendit la réponse de son interlocutrice avant de partir, sans se départir de son sourire au lèvres.
Mercredi 1er Avril 2020 à 16:53 Cafevy
(j'étais persuadée que je t'avais répondu! désolé!! j'ai du faire un pavé pour un autre topic et ça m'a cassé jcrois)
Sémélé Vasilis,
Le yucca dans les bras, le tenant fermement, Sémélé attendait les directives de la jeune elfe. Du moins, elle avait tout les airs d'un elfe, et la jeune femme ne pensait pas trop s'avancer à en tirer des conclusions hâtives. L'air surprit, cependant, qu'arbora cette dernière lorsque son champ de vision fut dégagé fit rire Sémélé. En effet, jamais elle n'avait croisé quelqu'un, dans tout le pensionnat, qui possédait une particularité aussi forte et prononcé qu'elle même. D'ailleurs, l'étudiante se sentait parfois mal à l'aise quand a cette différence qu'elle avait appris à aimer et chérir. La vie n'était pourtant pas facile tous les jours.
En guise de réponse l'elfe pointa une parcelle qui semblait déjà investit. Un signe de la tête et Sémélé suivit sagement, mais prudemment, sa camarade. Son propre jardinage pourra bien attendre un peu, trop heureuse de pouvoir aider une personne qui semblait porter les mêmes intérêts qu'elle aux plantes, et qui semblait aussi sympathique. Plongée dans ses cours, elle manquait cruellement de temps en compagnie d'autres personnes, et c'était une de ces nouvelles missions que d'arranger cela.
— j'm'appelle Sémélé, au fait.
Elle se présenta rapidement. Si la jeune fille ne voulait pas de sa compagnie pour le jardinage, Sémélé s'en irait, mais elle tenta tout de même de débuter une petite conversation qu'elles pourraient continuer à leur guise. L'étudiante aimait bien être seule avec ses plantes, leur parler, s'en occuper, mais simplement parce qu'elle n'avait trouvé encore personne pour partager avec elle cette activité. Aujourd'hui, les choses pourraient peut être changer.
— tu t'en sors avec le reste, demanda-t-elle tout de même.
Parce que la jeune fille avait l'air un peu chétive, du moins, pour Sémélé qui la dépassait bien de presque une tête. Et puis ça ne la dérangeait pas de porter d'autres pots, habitué au poids des livres qu'elle trainait dans les couloirs.
Mercredi 1er Avril 2020 à 18:45 Chyropée
(Pas de soucis ^^)
Séléné :
Sémélé. C'était drôle, cela ressemblait à son propre prénom. Était-ce de la même origine ? Quoi que ... Aphrodite était aussi un prénom de la mythologie grecque, et pourtant, ça ne ressemblait absolument pas à Séléné. Il ne fallait pas que l'elfe tire des conclusions hâtives en se basant là dessus, surtout qu'en réalité, elle ne connaissait pas grand chose à la mythologie.
- Moi c'est Séléné.
Alors qu'elles se rapprochaient de la parcelle, une nouvelle question surgit des lèvres de la demoiselle verte. Séléné répondit d'un ton joyeux.
- Oh oui, ne t'en fais pas. Ce qui me gênait, c'est surtout que je ne voyais pas grand chose. Mais grâce à toi, le problème est réglé.
Étonnamment, le poids ne posait aucun problème. Comme si l'envie de jardiner lui donnait des biceps. Et même si c'était quelque peu encombrant, Sélémé avait pris le plus gros pot, donc ce n'était pas si gênant.
- Et puis de toute manière, c'est bon. On est arrivées.
L'elfe posa délicatement chacun des pots qu'elle portait au sol, puis se redressa. Elle essuya rapidement ses mains sur son uniforme, qu'elle n'avait pas pris le temps d'enlever pour mettre une tenue plus adapté. Dans tous les cas, Séléné allait déjà un jour sur deux en cours avec de la terre sur ses vêtements. Un peu plus ou un peu moins, ça n'allait pas changer beaucoup.
Tout en faisant ce geste, elle parcourut le bout de terre du regard. Il fallait qu'elle agisse stratégiquement pour s'installer, et que les plantes se développent bien. Elle se tourna vers Sémélé, et, après quelques secondes d'hésitation, pris la parole.
- A ton avis, il vaut mieux que je place l'arbre à papillon ici, ou là ? dit-elle en désignant les endroits concernés du doigt. Je ne voudrais pas qu'il fasse de l'ombre au reste des plantes en se développant.
Mercredi 1er Avril 2020 à 20:10 Cafevy
Sémélé Vasillis,
Que de coïncidence dans cette rencontre. D'abord cet amour des plantes - dont Sémélé ne doutait plus à présent - puis ces prénoms aux consonances si proches et aux significations particulières. Cela fit sourire la rousse qui ne pu s'empêchait de le notifier à haute voix.
— on dirait que nos parents étaient inspirés par la mythologie. et qu'elle inspiration.
Une fois arrivée à la parcelle, Sémélé déposa avec délicatesse le pot qu'elle tenait dans ses bras avant d’épousseter la terre qu'elle avait sur les mains. Non pas que cela la dérange, au contraire, mais par simple réflexe. Il y avait là de quoi faire, et si Séléné acceptait sa présence, l'étudiante se faisait une joie de pouvoir l'aider. Cette journée allait être une des meilleures de sa vie. Les mains sur les hanches, elle attendit de voir ce que Séléné lui dirait ensuite. Et finalement, elle lui demanda son avis sur la position d'une de ses plantes.
— une arbre à papillon? Ca doit bien faire plusieurs années que je n'en ai pas vu en vrai!
Sémélé était surprise de voir que sa camarade en possédait un. Voilà une raison a rajouter sur sa liste des raisons pour sortir encore et toujours dans la cour pour lire ou réviser. Avec une application toute particulière, la jeune femme commença a réfléchir au meilleur endroit pour planter l'arbre. Il lui fallait assez d'espace pour se développer, mais qu'il en laisse assez pour que les autres fleurs puissent profiter de la lumière naturelle du soleil.
Elle regarda d'abord les plantes disposées un peu partout, plantes et fleurs qu'elle supposait destinée à la parcelle, et leva ensuite son regard en direction du ciel. Il fallait réfléchir aux déplacements de l'astre au fil des saisons pour que fleurissent les plantes. Certes, il existait des alternatives magiques - comme l'avait dit la directrice - mais la floraison était toujours plus jolie quand elle était le résultat de la nature.
Après maint réflexion, et une approximation quand au soleil - Sémélé commençait à bien connaitre le ciel, mais elle était plus à l'aise lorsqu'il s'agissait de la nuit et des étoiles - elle reposa son regard sur la plante, puis Séléné pour lui faire part de sa réflexion.
— je pense que tu ferais mieux de le mettre par ici. en considérant le soleil et les autres plantes. il ferait suffisamment d'ombre aux plantes en cas de trop fort soleil, mais il n'empêcherait pas leur développement.
Mercredi 1er Avril 2020 à 22:40 Chyropée
Séléné :
L'elfe se pencha à nouveau pour ramasser le pot qui l'intéressait.
- Oh tu sais, il n'y a pas grand chose à voir pour le moment. Je l'ai planté assez récemment.
Effectivement, seuls un début de tronc et quelques feuilles jaillissaient de la terre. Avant que ce soit un arbuste digne de ce nom, il faudrait du temps. En attendant, Séléné le bichonnerait la plante.
Face à l'elfe, Sémélé semblait plongée dans une intense réflexion. Alors que la première avait principalement poser sa question d'un point de vue esthétique, elle découvrait que son interlocutrice devait certainement avoir une connaissance poussée des plantes, car elle observait le ciel, les autres plantes ... tout ce qui lui aurait permis de déterminer la meilleure organisation du jardin. Séléné sourit. Même s'il elle y avait déjà penser avant,un deuxième avis ne pouvait être que bénéfique, et lui permettrait d'envisager certains éléments qu'elle n'avait pas pris en compte.
Enfin, elle donna sa réponse, et l'elfe acquiesça et la remercia. Il était maintenant évident que la jeune femme s'y connaissait. Séléné déposa le pot à l'endroit indiqué. Elle se gratta le rebord inférieur de la lèvre, puis alla chercher tour à tour les pots, en les organisant autour de la jeune pousse, en faisant attention à l'environnement et aux conditions météorologique dans lesquelles les plantes s’épanouiraient. L'elfe était un peu dans sa bulle ; elle avait l'habitude de s'activer seule, et elle n'avait pas vraiment pris conscience que Sémélé était prête à l'aider pour ça aussi.
Tout en s'activant, elle reprit la parole.
- Alors comme ça, tu apprécies le jardinage ? Toi aussi tu étais dans la cours pour t'occuper d'une parcelle ?
Jeudi 2 Avril 2020 à 15:25 Cafevy
(j'ai officiellement finis mes cours é_é)
Sémélé Vasillis,
Il était vrai que la plante n'était pas encore bien développé, même pas du tout si on prenait en compte l'apparence que l'arbre pouvait revêtir. Mais la perspective d'un jour pouvoir apprécier la vue de ce petit arbuste suffisait à réjouir la jeune étudiante.
— peut être, mais un jour nous pourrons l'admirer!
Sémélé avait pris à coeur la question de sa camarade, bien qu'elle se doutait que cette dernière s'était déjà penchée sur la réflexion. Quelqu'un qui semblait prendre soin de ces plantes comme Séléné ne pouvait que réfléchir aux meilleures options en ce qui concernait le bon développement de ces dernières. Mais Sémélé, en plus de prendre a coeur la question, voulait faire bonne impression à l'elfe.
En silence, la rousse observa la disposition que fit Séléné des pots qu'elle possédait déjà. Elle ne trouva rien a redire - et dieu seul savait que dans le cas contraire, elle ne se serait pas dérangé pour le dire - et se contenta d'observer ce qu'allait faire Séléné. Malgré la constatation évidente que faisait Sémélé quand à l'attitude de Séléné, elle se proposa gentiment de l'aider si elle en ressentait le besoin. Avant de répondre, l'étudiante regarda autour d'elle si une autre parcelle n'était pas présente. Si Séléné n'avait pas besoin de son aide, Sémélé se ferait un plaisir de planter ses propres plantes tout en continuant la conversation. Et par chance, il se trouvait que certaines parcelles étaient proches, notamment dans les endroits les moins fleuris.
— oui, j'étais venu pour planter des graines que j'ai retrouvé dans mes affaires.
Pour appuyer ses dires, Sémélé ouvrir son sac et sortit quelques graines qu'elle avait pu récolter de plantes. Dans sa chambre, deux boutures attendaient aussi sagement, mais la journée n'était pas des plus adéquates pour ces dernières.
— et pour le jardinage, disons que j'ai été, obligé par la nature a m'y intéresser. mais ça ne va pas dire que je n'aime pas ça!
C'était sa condition - purement féminine a en croire sa mère, et a la vue de son père - qui l'avait poussé a en apprendre plus. Être une plante vivante ne nécessitait pas d'être planté dans de la terre pour pousser, non, elle avait grandit comme tous les enfants. Mais ses aptitudes et certain des aspects de sa santé et son corps réagissaient comme pouvait réagir des plantes. Par exemple, la photosynthèse.
Vous devez être membre pour poster un message.