C'était le temps des fleurs [Terminé]

(Tu as de la chance, profites en ! En plus, il y a très largement le temps d'en profiter. Je crois que je suis jalouse ...)

Séléné :

Ayant fini de disposer ses pots, l'elfe se redressa, et eut donc tout le loisir d'admirer ce que lui montrait Sémélé. Elle essaya de reconnaître les graines, en vain. Il aurait fallu pour cela qu'elle puisse les observer de près. La jeune fille ouvrit la bouche, prête à questionner la demoiselle verte, mais celle-ci parla en première, et répondit à l'autre partie de sa question. Réponse qui était assez énigmatique. Comment ça, obligé par la nature ?

Séléné resta immobile quelques instants, réfléchissant aux dires de son interlocutrice. Elle baissa les yeux verts ses pieds, regardant distraitement un brin d'herbe entre ses orteils, et lorsqu'elle redressa la tête, en voyant la peau verte de la jeune femme, son esprit fit le lien. Elle ne ressemblait pas seulement à une fleur, elle en était une ! Ça alors ! Jamais Séléné n'aurait imaginé rencontrer une plante vivante dans un espace aussi goudronné qu'un pensionnat, alors qu'elle avait grandi en forêt. L'elfe avait envie de le poser un milliard de question, mais elle se retint. Ce n'était pas très poli. Elle ne pu tout de même s'empêcher de demander confirmation.

- Tu es une plante ?

La jeune fille avait envie de continuer la conversation. Au delà de sa curiosité, c'était vraiment agréable de parler avec quelqu'un qui partageait sa passion. Cependant, Séléné repensa à quelques petites minutes auparavant, lorsqu'elle disposait les plantes : même si l'elfe était dans son monde, elle avait bien vu que Sémélé ne faisait rien. Elle ne pouvait donc décemment pas lui imposer de rester avec toute ses questions. Puis une autre pensée remonta à l'esprit de l'elfe. La jeune femme lui avait proposé son aide pour s'occuper des plantes. Sur le coup, les mots n'avaient pas eu de sens, comme bien souvent lorsque Séléné jardinait, mais maintenant, alors qu'elle se tenait debout, sans rien faire, cela paraissait clair.

Elle se détourna, et attrapa une pelle à main qu'elle avait posé à l'angle de la parcelle, puis, une nouvelle fois, vint regarder la jeune femme.

- Juste, si tu veux m'aider, n'hésite pas ! C'est toujours agréable de jardiner à plusieurs !

(enfin, plus qu'à attendre les terminaux haha. j'vais pas faire grand chose de plus que d'habitude)

Sémélé Vasillis,

Elle cherchait toujours comment expliquer ça, quand venait le moment de la question. Ici, tous le monde avait sa particularité - plus ou moins - si bien que plus personne ne se formalisait ou n'était trop surpris lorsqu'ils croisaient une créature étrange, du moins, c'est ce que pensait Sémélé, d'expérience. Sa peau verte posait sans doute quelques questions, mais personne ne devait se demander ce qu'elle était au fond, et c'était bien normal. Elle même ne demandait a personne ce qu'ils étaient, jusqu'à ce que le sujet vienne sur le tapis.

— on peut dire ça comme ça.

C'était peut être un peu plus compliqué que ça en réalité, et même Sémélé ne savait pas tout. Sa mère lui avait expliqué les bases, mais il n'y avait pas de réelle explication derrière tous ça. Mais si Séléné lui demandait des détails, elle tenterait de lui répondre du mieux qu'elle le pouvait.

— c'est un peu plus compliqué que ça en réalité.

Elle fut d'autant plus ravie que Séléné accepta son aide. Sémélé, tout sourire, retroussa ses manches avant de s'agenouiller à son tour après avoir enlever son sac qu'elle posa a côté d'elle. Sagement, elle attendait désormais de savoir ce qu'elle pouvait faire. Du jardinage, certes, mais peut être que Séléné aurait préféré s'occuper de certaines plantes ou d'autres. Qui savais.

— dis moi ce que je peux faire!

(Faut pas y penser !)

Séléné :

La réponse de Sémélé à sa question laissa l'elfe un peu perdue, mais elle n'insista pas. Si la première avait voulu développer, elle l'aurait fait. A la place, la jeune fille réfléchit à leur activité, en parcourant du regard la parcelle.

- Tu peux planter les fleurs si tu veux. Oh, mais attends !

Son regard était revenue sur la demoiselle verte. Si elle était venue pour planter des graines, elle n'avait sûrement pas les outils nécessaires à remettre en terre les plantes. Séléné, elle, n'avait pas pris qu'un seul outil de chaque, pensant qu'elle travaillerait seule. Il fallait qu'elles se répartissent le travail. Elle se gratta machinalement la tempe, et après quelques secondes de réflexion, l'elfe reprit la parole.

- Si ça te va, je m'occupe de creuser les trous, et je te laisse sortir les fleurs des pots pour les remettre en terre ? Il n'y a pas besoin de dégager les racines, tu peux mettre directement la motte de terreau dans le trou.

Tout en parlant, Séléné s'était déjà dirigée vers le fond de la parcelle, sa pellette à la main, pour pouvoir creuser le premier trou. Sémélé avait la gentillesse de l'aider, elle n'allait donc pas la faire attendre trois heures, le temps de discuter de tout et de rien. Lorsque cela concernait la nature, l'elfe était toujours plus réactive, plus terre à terre. Elle perdait en quelque sorte son insouciance, et pourtant, elle rayonnait. 

- Je m'occuperai ensuite de reboucher les trous.

Séléné s'accroupit, et commença aussitôt à creuser le sol. Les parcelles avaient été bien préparées, la terre était meuble comme il le fallait, et paraissait bien nourricière. La directrice n'avait pas exagérée dans sa présentation des parcelles. C'était agréable, même si cela paraissait presque trop facile.

Sémélé Vasillis,

Peut être que le sujet reviendrait sur le tapis, à un moment ou Séléné ne serait pas en train de faire du jardinage, car à cet instant, pour Sémélé, il n'y avait que cela qui comptait aux yeux de la lycéenne. Et c'était pas non plus pour déplaire à cette dernière. En attendant, la rousse lança simplement un sourire à la jeune fille.

— pas de soucis!

Pour laisser un peu de place à Séléné, Sémélé se recula alors un peu de la parcelle. Elle s’essaya en tailleur, a proximité des plantes à dépoter. Fouillant dans son sac, elle en sortit un élastique de quoi attaché ses longs cheveux, histoires qu'ils ne trainent pas dans la terre plus que de raison. Quand tout fut finit, elle prit un premier pot qu'elle manipula avec attention avant de dépoter la plante délicatement.

— tu as beaucoup de plantes différentes! d'où viennent-elles?

Dans la chambre de Sémélé, il n'y avait que deux ou trois pots qu'elle arrivait tant bien que mal a faire survivre, maintenant qu'elle avait acquis un peu plus de connaissances. Plus jeune, elle aurait pu devenir la honte de sa lignée, à ne pas savoir faire tenir une plante plus de quinze jours. Comme un décompte, au bout de ces deux semaines, les fleurs fanées, comme par magie. Puis elle avait eu ses pouvoirs, et maintenant, elle ne pouvait plus les utiliser. Qu'elle cruelle privation.

— tu dois avoir la main plus verte que moi pour les avoir garder avec toi.

Sémélé fit une pause, en s'entendant parler. A la réflexion, les termes n'étaient pas très bien choisis, du moins dans son cas.

— du moins, être plus douée que moi, finit-elle par ajoutée, en riant, tout en s'appliquant a aider consciencieusement sa nouvelle connaissance.

(je suis la seule a devoir relire deux fois certaines phrases parce que je confonds les noms é_é? ou je suis juste débile?)

Séléné :

Tout en s'activant, l'elfe détailla d'un regard affectueux les différentes plantes. Elle se remémorait leur histoire ; chacune était unique.

- J'en ai ramené quelques unes de chez mes parents, mais la plupart sont des plantes que j'ai récupérer à droite à gauche. Celle que tu tiens vient d'ici. Avant qu'il y ait les jardins.

Séléné continuait à creuser. Elle avait finit le deuxième trou, et entamait le troisième. Elle jetait de temps en temps un regard à Sémélé, pour voir où celle-ci en était. Et lorsque celle-ci reprit la parole, l'elfe s'immobilisa, étonnée. Si étonnée que lorsque la rousse se reprit, elle ne tilta pas.

- Comment ça ?

Elle avait mis quelques secondes avant de reparler, et avait dit la première chose qui lui passait par la tête. Mais au même moment, ses pensées s'étaient remises à tourner, et elle comprit ce que son interlocutrice voulait dire.

- Tu veux dire que tu n'arrives pas à maintenir les plantes en forme ?

Cela surprenait un peu l'elfe : Sémélé avait l'air très impliquée avec la nature, alors elle l'imaginait mal délaisser ses plantes. A moins qu'au contraire, elle s'en occupait trop ? Cela semblait plus probable. La jeune fille essaya de se remémorer ses débuts en jardinage, pour savoir quelles étaient les erreurs qu'elle-même faisait, mais cela remontait à trop loin. 

(Non t'inquiète pas. Moi je les ai renommées Sélémé et Sénélé ^^')

(haha, désolé de te faire subir ça xD)

Sémélé Vasillis,

Concentrée sur sa tâche, c'était comme si il n'existait rien d'autre à cet instant que les plantes de Séléné. Poussée par son amour pour la nature, elle se devait tout autant de respecter les pots pour ce qu'ils étaient mais aussi pour leur propriétaire. Sémélé se voyait mal abimer ces fleurs, aussi bien pour elle même que pour sa camarade. Néanmoins, elle écoutait d'une oreille attentive la réponse à ses questions.

Séléné semblait en savoir beaucoup sur les plantes, mais c'était plutôt sa débrouillardise qui fascinait Sémélé. Elle lui rappelait un peu sa mère: elle, au contraire de Sémélé, avait un véritable don pour les plantes. La rousse se débrouillait plutôt bien depuis quelques années, mais ça n'avait pas toujours été le cas, et avait pu engendrer des tensions au sein de sa relation avec sa mère, qui comme elle, était une femme-plante.

— j'ai pas toujours su y faire avec les plantes. Et je pense que même maintenant, tu te débrouilles bien mieux quoi moi à ce sujet!

De manière générale, Sémélé avait toujours été plus performante lorsqu'il s'agissait de réfléchir que d'agir. Certes, depuis quelques temps maintenant, elle s'employait à plus de technique, mais elle avait toujours plutôt eu un faible pour la théorie.

— Mon pouvoir me permet de faire grandir des plantes, d'en faire pousser. Mais j'ai passé la plus grande partie de mon existence a tenter de le maitriser.

C'était un chouette pouvoir, pas très utile en temps de crise, mais avec un peu d'entrainement, Sémélé avait réussit à en maitriser certains aspects. Aujourd'hui, elle savait s'en servir, mais ne pouvait plus vraiment, avec cette histoire de réceptacle - seul point qui donnait parfois envie à Sémélé de repartir dans sa maison familiale - à son plus grand regret.

— Et je suppose que je ne me suis pas assez intéressé a un moyen de jardiner plus naturel.

Sa mère utilisait uniquement ses pouvoirs pour s'occuper des plantes, alors, Sémélé pensait pendant très longtemps que c'était l'unique moyen de s'en occuper. Cependant, après s'être penchée sur certains livres de jardinages, l'étudiante s'était rendu compte qu'avec ses mains, elle pouvait tout aussi bien faire pousser de magnifiques plantes. Chose qu'elle essayait désormais de mettre en pratique.

(Je survivrais ^^ Désolé aussi ;) )

Séléné :

La jeune fille hochait la tête de temps en temps, au rythme des explications de son interlocutrice. C'était évident qu'avec les pouvoirs scellés à Headwinds, il fallait s'adapter. Séléné pensa un instant à toutes ses affaires miniaturisées -et surtout son matériel de potion-, qu'elle ne pouvait pas récupérer. Oui, c'est ça, il fallait s'adapter.

- Tu penses qu'utiliser tes pouvoirs avec les plantes n'était pas naturel ?

L'elfe n'était pas totalement d'accord. Sémélé était très probablement née avec ce pouvoir ; cela semblait naturel pour elle. Peut être pas totalement traditionnel, mais c''était un moyen comme un autre, alors il n'y avait pas de raisons de ne pas l'utiliser. Elle trouvait que Sémélé était un peu dure avec elle-même, même si c'était assez compréhensible comme réaction.

- Après, moi tu sais, je m'en sors uniquement parce que j'ai eu des bons conseils quand j'étais plus jeune, et que je "pratique" beaucoup, si on peut dire ça comme ça. Mais il me reste encore des choses à apprendre.

Aussi, il arrivait à la jeune femme d'user de moyen pas non plus totalement naturels. Elle passa la main dans ses cheveux, et remit sa couronne de fleur en place. Elle maintenait les plantes qui la composaient en vie grâce à un onguent, dont les ingrédients de bases étaient naturels, mais qui avaient ensuite été transformé pendant un long moment.

Après avoir encore jeté un regard vers son interlocutrice, Séléné eut l'impression d'avoir fait assez de trous d'avance. Elle arrêta de creuser, et se dirigea vers la première plante, pour commencer à remettre de la terre autour. Elle avait presque l'impression qu'en les laissant à l'air, les racines attraperaient froid. Cela avait beau être absurde, elle ne pouvait pas s'empêcher d'agir en conséquence.

- En tout cas, je peux te dire que pour l'instant, tu fais une superbe "replanteuse" ! On voit que tu t'appliques vraiment. Merci beaucoup.

Sémélé Vasillis,

C'est qu'elle creusait plus vie que son ombre, Séléné. L'étudiante tentait de suivre le rythme, mais quand elle comprit qu'elle ne pourrait sans doute pas aller aussi vite, elle reprit sa cadence initiale et préféra prendre soin des plantes. Séléné ne lui en tiendrait sans doute aucune rigueur. Par la même occasion, elle observait les pots qui passaient entre ses mains, toujours émerveillés par la nature, aussi petite soit-elle.

A la grande surprise de Sémélé, son interlocutrice posa une question plutôt difficile à cette dernière. Non pas qu'elle ne veuille pas en parler, mais plutôt parce qu'elle n'avait jamais totalement peser tout les pour et les contre de cette réflexion.

— Je suppose que oui. Mais ce n'est pas quelque chose de négatif!

D'une part, si elle était là, et ses pouvoirs a ses côtés, c'est bien qu'il y avait une once de naturel dans cette existence. Cependant, si les plantes pouvaient se passer de ses pauvres pouvoirs, c'est qu'ils n'étaient pas aussi indispensable que cela. Même si sa mère tentait de lui faire croire le contraire, Sémélé était une forte partisane de la pensée qui se voulait remettre l'être humain à sa place, insignifiante et pourtant bien présente.

— Je veux dire par là que, maintenant que je suis ici, je me rends compte que j'aurais peut être m'intéresser a des moyens non-magiques pour tout ce que je pouvais faire avant avec mes pouvoirs.

Et Séléné devait sans doute ressentir la même chose. Sémélé n'avait encore jamais eu l'opportunité de parler des pouvoirs et des réceptacles avec qui que ce soit qui puisse la comprendre. Fallait dire qu'elle n'entretenait pas beaucoup de relations, et encore moins avec des créatures. Alors elle espérait égoïstement que la jeune femme en face d'elle comprenne ce qu'elle voulait dire.

Le compliment de Séléné, lui, fit rire la jeune femme. Elle ne savait pas si il s'agissait là d'une action sincère ou d'une tentative de lui faire voir son intérêt pour le jardinage, mais ça ne l'importait pas plus que ça. Elle la remercia avant d'ajouter:

— Et toi un talent pour creuser des trous a ce que je vois!

(Désolée pour le temps de réponse ^^')

Séléné :

- Je vois ...

L'elfe ne trouva rien à ajouter. Elle se contenta, encore une fois, d'hocher la tête, tout en s'activant. Un petit coup de pelle par là, encore deux ou trois autres ... Elle essayait de répartir harmonieusement la terre autour de la motte de la première plante, afin que celle ci soit bien stable, bien droite, dans une bonne position pour pouvoir ensuite bien se développer.

A son tour, Sémélé complimenta la jeune fille sur sa façon de faire, et Séléné rit de bon cœur.Elle s'imaginait, quelques années plus tard, fonder sa société "Lunarwood inc., creuseuse de trous depuis une génération". Ce serait original pour le coup. Mais pas sûr que cela fonctionne.

Tout en rient, Séléné s'était arrêté dans son action. Et lorsqu'elle se calma, elle ne reprit pas tout de suite. Elle se redressa, profitant quelques instants du silence. Son regard s'attarda sur la fleur nouvellement planté. Une très légère brise faisait trembler ses pétales. L'elfe trouvait cette vue reposante, et émouvante. Elle tourna ensuite ses yeux vers la plante suivante. Celle-ci n'était pas encore stabilisée par la terre, et tremblait donc un peu plus sous le vent. C'était très léger, mais le regard fixant de la jeune fille ne pouvait que le remarquer. Il fallait qu'elle reprenne son activité.

Avant cela, elle observa quelques instants Sémélé faire. Elle s'appliquait drôlement, prenant les plantes avec délicatesse et précaution. Séléné était persuadée que c'était dans la façon d'être de la jeune femme, et pas uniquement parce que les plantes appartenait à l'elfe. Elle avait eu de la chance de tomber sur elle, et qu'elle lui propose son aide.

Sur ces pensées, Séléné se remit enfin à enterrer les racines, et brisa le silence.

- N'empêche, je ne pensais pas rencontrer quelqu'un qui aime le jardinage ici ... Ça fait longtemps que tu es au pensionnat ?

(pas de soucis!)

Sémélé Vasillis,

L'elfe n'avait beau ne pas beaucoup parler, Sémélé trouvait sa présence amicale et suffisante. Et puis elle avait trouvé une occupation des plus passionnante pour son amour de la nature. Elle admirait aussi la rigueur avec laquelle Séléné plantait ses arbres et fleurs, rigueur qu'elle avait elle aussi appris mais n'était pas encore tout à fait parfaite. En attendant, Sémélé poursuivait sa tâche avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve.

Elle sentit le regard de Séléné sur elle, pendant quelques instant, sans doute pour s'assurer que le travail était bien fait. Du moins, c'est ce que Sémélé aurait fait, elle même. Malgré la confiance qu'elle pouvait accorder très rapidement a des inconnus, il y avait bien un ou deux sujets sur lesquels on ne rigolait pas, et les plantes en faisaient partit. La rousse aurait été capable - et certains en avaient déjà fait les frais - de se mettre dans une colère noire si qui que ce soit s'autorisait l'outrage de marcher sur une fleur éclose.

Le silence s'installait, mais il ne dérangeait pas fondamentalement Sémélé. Cependant, lorsqu'on lui posait une question, elle ne se serait pas permis de manquer a ses obligations.

— Très franchement, je ne pensais pas non plus trouver quelqu'un qui partageait ce centre d’intérêt, avec autant de ferveur!

Parce qu'elle pouvait le voir dans le regard de Séléné, dans sa façon de regarder ses plantes, Sémélé pouvait dire que leur intérêt était aucun et sans nul doute aussi fort.

— J'ai passé mes années lycéennes ici.

Et cela n'avaient pas été les plus belles de sa vie.

— Tu ne m'as peut être jamais rencontré parce que je suis prépa.

Sémélé se demandait si son interlocutrice la prenait pour une lycéenne, une étudiante, ou quelque chose d'autre. Fallait dire qu'elle ne s'était pas non plus posé la question sur Séléné.