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Tu veux quoi ? [fermé]
Lundi 30 Octobre 2017 à 22:53 Lilicha
Mary-Sue :
Mary circulait dans la cour, écouteurs vissés aux oreilles, elle donnait du coude, de la hanche et de l'épaule à tous les élèves qui pouvaient se trouver sur son passage. Oui, c'est marrant, de bousculer les gens, surtout quand ils tiennent un truc dans la main, genre un sandwich ou un soda. Et c'est encore mieux quand les victimes font office de domino, et qu'en étant bousculé, ils bousculent leurs camarades aussi, malgré eux.
Ensuite elle allait s'asseoir sur un banc, sortait un livre relié de son sac où on pouvait lire sur la couverture, écrit à main levée et en épaisses lettres rouges : "Apologie de la violence - Mary-Sue". Et elle écrivait, inspirée par les rayons de soleil qui perçaient à travers le feuillage des bouleaux autour d'elle, inspirée par le pigeon innocent qui venait de lâcher une petite fiente sur l'épaule d'une demoiselle, inspirée par les conversations animées de ses voisins énervants qui couvraient sa musique... Bref - la plume courait sur son cahier, elle griffonnait des points, du genre "Pourquoi les arbres méritent plus de vivre que les humains", "à éradiquer : les gens bruyants, les moches, les chouineurs [...], la raclure de la société".
Mardi 31 Octobre 2017 à 11:13 peachymoon
Melissa :
Melissa venait à peine d’arriver. Elle cherchait les dortoirs. Mais Melissa, elle est timide. Elle n’osait pas demander aux gens qui marchait devant elle. Elle regardait la cour un instant, puis remarqua une fille assise sur un banc, un livre sur les genouw. Elle avait deux couettes, elle était forcément gentille. Donc, traînant sa valise derrière elle, Melissa alla la voir.
— Excuse moi... Je suis nouvelle, tu pourrais m’indiquer les dortois des filles ? déclara-t-elle avec un sourire.
Mardi 31 Octobre 2017 à 13:40 Lilicha
Mary-Sue :
Le bruit des roues d'une valise sur le sol goudronné et une ombre grandissante qui s'était étalée jusque sur le livre de Mary l'avaient avertie qu'une créature de type "humain imprudent et débile" allait à son encontre. Une petite voix de souris toute mignonne émanait de l'individu. Aux souris, on donne de la mort au rat.
- Je t'excuse pas. Et nan. J'suis occupée, mamzelle la nouvelle, ça se voit pas ?
Voilà, ça c'était dit. Sur ces mots, elle daigna lever les yeux de son livre, l'air blasé à souhait. Elle avait perdu le bout de la phrase qu'elle était en train d'écrire, et ça, parce que la fille à lunettes et tout sourire devant elle l'avait interrompue. Ben, Mary, elle était prête à parier qu'elle et son sourire niais allaient pas faire long feu si elle décampait pas rapidement.
Mardi 31 Octobre 2017 à 17:01 peachymoon
Melissa :
La réponse de la fille aux couettes la laissa sans voix pendant quelques secondes. Cette fille n’avait même pas levé les heux de son livre pour lui parler ! Mais vu que Melissa est très gentille, elle se dit juste qu’elle devait être fatiguée de sa journée de cours. Donc, sans enlever son sourire, elle continua :
— Et bien... Je suis désolée. Est-ce-que tu connaitrais une Mary-Sue Foster ? C’est mon réceptacle, je dois aller la voit...
Mardi 31 Octobre 2017 à 18:30 Lilicha
Mary-Sue :
D'abord William-le-pot-de-colle, maintenant une cruche aux cheveux roses, purée ils avaient quoi ces élèves à sourire dès qu'on leur parlait mal ? En tout cas, c'était pas Mary qui allait avoir des rides d'expressions à 20 ans.
D'humeur taciturne, elle était pas prête de causer - même pas pour ruminer des "la ferme" ou des "casse-toi". Tandis que la nouvelle s'excusait, Mlle. Rageuse balayait l'air de la main (une sorte de "ça va je te pardonne, tu peux disposer" muet). Sauf que. La petite voix de son interlocutrice avait prononcé son nom en entier : Mary-Sue Foster. Puis elle avait fait "c'est mon réceptacle". Du coup, Mary, ça l'avait un peu interloquée, et elle passait d'une expression de surprise à une moue moqueuse en un rien de temps pour articuler :- Si j'la connais ? Un peu que oui : c'est moi.
Elle savait pas si ça devait la faire rire ou se prendre le visage entre les mains, d'être le réceptacle d'une andouille rose insouciante et souriante. Ptêtre bien qu'elle se trompait sur son compte, peut-être pas, mais pour qu'on s'en soucie un peu... Et puis, la première impression est souvent la bonne. Avoir un souffre-douleur à ses côtés, c'était bien, mais ça allait pas trop lui changer de son quotidien, alors que se voir attribuer une créature un tant soit peu intimidante et qui ait le goût du rentre-dedans et du lynchage gratuit comme elle ben... Ça, ç'aurait été chouette.
Mardi 31 Octobre 2017 à 19:38 Upside
(je suis morte xD)
Mardi 31 Octobre 2017 à 20:04 Lilicha
(haha xD)
Mercredi 1er Novembre 2017 à 10:37 peachymoon
Melissa :
Elle attendait sa réponse avec impatience, pour pouvoir partir d’ici. Même Melissa, qui était très optimiste et voyait le bon partout, la trouvait agaçante. Mais bon, c’est Melissa : elle se dit juste qu’elle avait des problèmes scolaires, familiaux.. On ne peut pas juger quelqu’un sur sa première impression ! Mais elle voulait quand même aller voir son récéptacle pour quitter cette conversation... gênante. Sauf que la réponse de la fille aux cheveux verts la surpris : donc, c’était elle, son réceptacle ? Génial. Mais non, Melissa était sûre qu’elle pourrait voor son vrai côté « gentil », comme dans les films. Elle lui tendit sa main et lança :
— Et bien... Enchantée. Je suus Melissa Stardon.
Dans sa tête, elle esperait ne pas se prendre un vent de Mary-Sue.
Mercredi 1er Novembre 2017 à 15:22 Lilicha
(haha j'aime bien le "on ne peut pas juger quelqu'un sur sa première impression" xD)
Mary-Sue :
Oh non, pitié. Comme William, elle lui tendait la main - qui se salue comme ça de nos jours, entre lycéens ? Et comme William, elle était "enchantée". Bah ma foi. Ils s'étaient passé le mot pour réagir aussi niaisement l'un que l'autre face à elle ? Si elle avait eu un chewing-gum dans la bouche, là tout de suite, elle l'aurait déposé au creux de la main tendue de "Melissa Stardon", comme elle l'avait fait avec "William Le Bisounours". Du coup, à la place, elle saisit la main délicate de son réceptacle dans la sienne, et pour montrer qu'elle était super enchantée elle aussi, elle la serra avec une certaine poigne. Bon, pas jusqu'à la broyer, mais pas loin.
- Ok. Et... Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?
Elle disait ça de façon anodine, avec un petit sourire. Nan parce que, c'était bien beau mais, elle aurait pu s'appeler Joséphine ou Joseph, Mary elle s'en tamponnait, c'est pas comme si les réceptacles avaient une quelconque utilité pour les créatures, vu qu'aux dernières nouvelles, aucune n'avait pu utiliser ses pouvoirs au pensionnat jusqu'à présent. Du coup, y avait pas trop de raisons pour qu'elles se revoient un jour, peut-être dans un couloir ou aux toilettes, mais Mary ça la prenait jamais, de dire "attends, avant que je te frappe/rackette/victimise, tu t'appelles comment ?".
- Tu veux aller au dortoir c'est ça ? Ben tu vois, t'as un truc qui s'appelle "la carte du campus". J'ai une tête de "carte du campus" ?
Jeudi 2 Novembre 2017 à 11:01 peachymoon
Melissa :
Mary lui serra la main (c’était déjà ça) mais tellement fort qu’elle lui fit mal. Melissa dégagea sa main et la secoua pour atténuer la douleur. Pendany qu’elle l’écoutait parler, Melissa se disait qu’elle était dans le pétrin avec une réceptacle comme ellr.
- Et bien... On se présente quand on rencontre quelqu’un pour ka première fois, non ? Je ne savais pas qu’une telle carte existait. Je te laisse tranquille, mademoiselle ingrate...
On pouvait entendre une poite de colère dans sa voix, et elle gonflait les joues.
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