Tu veux quoi ? [fermé]

Mary-Sue :

Elle cligna des yeux deux-trois fois, les sourcils arqués, avant d'éclater de rire. Son réceptacle se rebiffait ? Tant mieux, peut-être que Mary allait enfin s'amuser un peu, comme ça. Elle referma son livre, pour le remettre dans son sac, un sourire aux lèvres.

- Ah mais, le contraire m'aurait étonné. T'as pas l'air de savoir grand chose.

Après la petite pique qui fait plaisir, Mary reprit à demi son sérieux.

- Et j'devrais être pleine de gratitude pourquoi, au juste ? Parce qu'on m'a attribué une créature sans intérêt ? (elle s'interrompit et la jaugea) D'ailleurs dis-moi, t'es quoi comme bestiole toi ? 

Melissa :

Mary referma son livre pour lui parler. Génial, au moins elle l’écouterait. Elle lui demandait quelke créature elle était. Bien, elle était sûre qu’elle éclaterait de rire, et lancerait des piques. Mais Melussa, elle était très suscebtible. Si elle allait trop firt, elle la ferait pleurer...

— Je... Je suis un ange.

Mary-Sue :

Un ange ! Mary-Sue avait à faire à un ange, s'il vous plaît ! Elle s'attendait pas à passer son après-midi à se taper des barres, mais en fait c'était bien parti pour. En essuyant une larme :

- Amen !

Pis elle repartit dans un fou rire incontrôlable. En tout cas, si c'était bien vrai, peut-être qu'elle pourrait lui demander de causer avec Dieu pour négocier sa place au paradis ? Parce que pour l'instant elle devait sûrement avoir droit qu'à un allé simple pour l'enfer. 

- Et c'est quoi tes pouvoirs ? Rependre la gentillesse, l'amour et la foi partout ? Parce que si c'est ça j'te l'dis tout de suite : chui pas prête de les débloquer !

Melissa :

Comme elle le pensait, son récéptacle se moqua d’elle. Pire encore, elle pleurait de rire, littéralement. Elle lui demanda ses pouvoirs, toujours en se moquant, bien sûr. Melissa leva les yeux aux ciel parsemé de nuages blancs, pris ube grande inspiration, et avec un air triste (car elle savait que pour Mary, le chant seraut une autre source de moquerie) elle répondit :

— Je peux contrôler les gens et leur donner des ordres en chantant.

Mary-Sue :

Contrôler les gens ? Mouais, c'était plutôt cool. Mais Mary trouvait que y avait plus de mérite quand même à contrôler les gens par la simple force de son caractère, de son autorité et de sa poigne. Et pis, c'était pas très correct pour un ange, ça, non ? Quoi que ça l'intéressait un peu, elle fit mine d'en avoir rien à faire. Et pis, c'était quoi cet air de nunuche tristounette ? Pour une fois qu'elle avait une raison de sourire, elle faisait la tronche - autant en conclure qu'elle était vraiment pas très futée.

- Et ça marche ? C'est parce que tu chantes si mal que les gens sont près à faire n'importe quoi pour que tu la boucles ? 

Peu importe ce que Melissa pourrait répondre, elle se fera tacler quand même. Elle pourrait faire de l'auto dérision et acquiescer et Mary se moquerait d'elle, ou elle pourrait la contredire et se désigner comme talentueuse et Mary lui dirait qu'elle est bouffée d'orgueil, que l'orgueil est un vice, et que par conséquent elle fait un bien piètre ange. 

Melissa :

Comme elle le pensait, Mary-Sue se moqua d’elle, pire, elle pleura de rire (littéralement). Puis, elle lui posa une question. Sauf que Melissa ne connaissait pas la réponse. Elle chantait et les gens lui onéissait, c’est tout, elle ne savait pas comment ca marchait et ne s’étaut jamais posé la question. Elle souffla un coup, reprit sa tête normal (c’est-à-dire joyeuse) et dit :

— Et bien, je ne sais pas. Je chante et c’est tout. 

Mary-Sue :

C'était pas le genre de réponse qu'elle attendait. Mais Mary retombe toujours sur ses pattes.

- ... Ouais, c'est bien ce que je disais : tu sais rien quoi.

Bon, c'était bien beau tout ça, mais maintenant qu'elle avait un peu fait le tour du personnage, elle allait reprendre ses activités. Mary-Sue  saisit son livre et son stylo entre les mains, prête à continuer la rédaction de son apologie. 

Melissa :

Encore une pique. Pas grave, maintenant Melissa savait qu’elle y aurait droit souvent Elle préféra ne pas répondre. LSon réceptacle sortit un livre et un stylo. Une fille comme elle écrivait ? C’était plutot le genre de fille à sécher les cours, mais bon. Melissa se pencha un peu en avant pour voir le livre mais ne put rien voir.

- Tu écris un livre ? déclara-t-elle avec une voix étonnée. Ça parle de quoi ?

Mary-Sue :

D'habitude ça lui plaisait pas qu'on se mêle de ses affaires, mais là Mary était trop fière de son bouquin, alors tant mieux si elle attirait l'attention dessus. Elle avait beaucoup de mérite après tout : elle travaillait dur dessus (quoi que les idées lui venaient naturellement), et avait déjà rempli 20 pages. Néanmoins, elle eut un petit mouvement de recul tandis que Melissa se penchait. On demande avant de zieuter, non mais ! Elle lui décocha un regard noir, avant de reposer lentement son livre sur ses genoux. Et de le redresser pour exhiber sa belle couverture. 

- Ouais. C'est "L'apologie de la violence", et je peux te dire que c'est super bien. On va se l'arracher. (elle marqua une petite pause) Ca parle des gens comme toi, qui méritent une petite correction. Et des rares gens comme moi qui contribuent au bien commun chaque jour en étant francs et crus envers les vauriens, et en exprimant haut et fort ce que tout le monde pense tout bas mais ose pas dire parce que, flash info : vous êtes hypocrites et lâches.

Le plus drôle, ce sera quand ses fans viendront à sa rencontre pour faire signer leur livre et le couvrir de louanges, et que Mary rétorquera que s'ils étaient munis d'un cerveau et qu'ils avaient compris son livre, ils auraient dû se suicider, ou se terrer dans l'ombre.

Melissa :

« L’apologie de la violence », sérieusement ? Alors là, on avait touché le fond. Elle parlait de quoi, dans son livre ? Comment frapper et victimiser un innocent ? Comment être méchante et vulgaire ? Comment être détestée de tous ? Mary-Sue continuait de parler, mais Melissa ne l’écoutait pas. Elle acquiescait parfois pour faite comme si, mais en réalité, elle se demandait comment une personne pouvait être aussi... aussi... il n’u avait même pas d’adjectifs pour la qualifier. Si on était dans un dessin animé, Mary ne serait même pas la méchante fille qui α la fin devient gentille parce qu’rlle avait bien une raison d’être méchante. Non. Mary serait la méchante sorcière que tout le minde déteste et qui à la fin, meurt.

— Tu crois vraiment que des gens vont l’acheter ? lui demanda Melissa, le plus poliment et gentillement possible (peut être que si elle restait gentille avec elle, à un moment, elle finirait ses bêtises et deviendrait une fille polie...)