Jeudis étudiants [privé]

Guingamp ? Georgie se demanda un instant ce que c'était. Un surnom que Joy lui donnait ? Ca avait peut être un rapport avec l'espionnage, étant donné qu'elle-même venait d'appeler la jeune femme "agent Joy". En tout cas, elle n'avait pas la référence, et elle se dit qu'il faudrait qu'elle aille voir quelques films, histoire de savoir de qui Joy parlait. Elle était très loin d'imaginer que c'était une ville française : pour elle, la géographie française se limitait à Paris, et la Côte d'Azur -dont elle avait entendu parlé en lisant la presse people-.

Quoiqu'il en soit, ce n'était pas le moment de se renseigner là dessus. Pour l'instant, elles allaient faire la fête, et c'était la seule chose qui comptait aux yeux de Georgie. Ca et la glace qu'elle voulait aller chercher ; elle n'avait pas oublié son idée.

Elles tournèrent, suivant les indications du téléphone de la métamorphe, et Joy reprit la parole. Comment ça se faire tuer à un coin de rue ? Georgie s'arrêta de sautiller, redressa la tête et parcouru la rue du regard. Quelques enseignes de boutiques étaient encore allumées, même si elles étaient fermées depuis longtemps, il y avait quelques rires et cris qui leur parvenaient encore du bar, mais en dehors de cela, il n'y avait pas la moindre trace de présence humaine. Joy ne devait pas s'inquiéter, ça irait. D'ailleurs, elle ajouta la réciproque, avant de se mettre à chanter.

Georgie se remit à s'agiter, un peu plus en rythme avec l'air de Joy que lorsqu'elle sautillait. Même si ce n'était pas parfaitement juste, l'australienne ne lui en tenait pas le moins du monde rigueur. Elle chantait aussi faux que l'on pouvait l'imaginer, alors qui était-elle pour lui reprocher quoique ce soit ?

Et puis Joy s'arrêta, à moins que ce ne soit Georgie qui l'avait coupé. En effet, la métamorphe venait de passer derrière sa réceptacle, et l'avait enlacé brusquement.

- Moi je t'aime déjà ! Vraiment. Je sais pas comment j'aurais fais si je t'avais pas rencontrer !

Même si c'était en grande partie vraie, puisque la métamorphe se voyait mal vivre sans le lien de créature à réceptacle qui les unissaient, ces mots sortaient avant tout sous l'influence de l'alcool.

- Genre vraiment je te dis. Tu es une personne formidable ! For-mi-dable tu sais.

Elle relâcha la blonde, avant de rajouter un troisième formidable, tout en reprenant la marche.

Joy ne savait pas non plus qu'il s'agissait d'une ville française. Elle était partie en voyage dans ce pays une fois et un des guides s'amusait à leur sortir cette expression. Depuis, c'était resté et la jeune femme aimait encore bien la ressortir au moment qu'elle pensait opportun. 

Elle s'arrêta de chanter en sentant des bras l'entourer et la serrer un peu. Un peu surprise, elle resta décontracté. Georgie aurait été un homme, la gêne se serait probablement installée de manière à ne pas faire durer ce rapprochement. Fort heureusement pour sa camarade, Joy se sentait bien assez à l'aise pour l'accepter. Elle posa sa main sur le bras de la jeune femme pour lui rendre son câlin -qu'elle ne comprenait pas, soit dit en passant-. 

 Moi je t'aime déjà ! Vraiment. Je sais pas comment j'aurais fais si je t'avais pas rencontrer !

Un peu déconcertée, Joy mit un petit moment à réagir. Puis, elle se rappela tout simplement que Georgie avait quelques verres en plus. Il ne fallait donc pas prendre trop au sérieux ces paroles. C'était amusant, au final. 

Genre vraiment je te dis. Tu es une personne formidable ! For-mi-dable tu sais.

Cette fois, la jeune femme émit un petit rire étouffé. Elle ne doutait pas être une bonne personne, mais de là à être formidable... Allez demandez aux pauvres hommes a qui elle a laissé l'espoir d'une relation avant de leur briser le coeur (bien malgré elle...). Ils ne la trouvent surement pas formidable. 

- Merci bichette, répondit-elle avec un grand sourire. 

Joy ne lui retourna pas automatiquement le compliment pour ne pas paraitre forcée de le faire, même si elle n'en pensait pas moins. Georgie aura sa dose d'amour plus tard. 

Un nouveau dossier musique ressorti en entendant le compliment. En modifiant le formidable par surprenant, la cassette fut lancée : You're so Astounding : 

- The glory of your hope, is so astounding ! In everything I seeeeeeee, your beauty caption meeeee.... 

La chanson étant déjà plus douce, Joy ne fit que la chantonner avec moins de force dans la voix. De quoi épargner les oreilles de son amie. La langue lui était aussi plus familière. 

Pas le moins du monde prise au dépourvu par l'appellation "bichette", Georgie se mit à glousser. A partir de là, dans sa tête, elle était devenue Bambi. Enfin, Bambi au féminin. Il fallait dire que la jeune femme, lorsqu'elle était gamine, était persuadée que le faon était une femelle. Quelle ne fut pas sa déception lorsqu'elle apprit que ce n'était pas le cas ! Pire que les révélations sur le père noël. Quoi qu'il en soit et malgré tout, elle continuait à genrer mentalement Bambi au féminin, d'où son identification temporaire au personnage.

- Je tape du pied ! Alors mes parents m’ont appelé Panpan, marmonna-t-elle, sans cesser de glousser.

Bon, ce n'était clairement pas la bonne réplique du film, mais l'australienne ne se souvenait pas de grand chose à part ça.

Après cela, Joy reprit le chant. Encore une fois, l'australienne ne connaissait pas la chanson. Même si là, elle comprenait les paroles. Elle dodelina la tête tout en avançant, sur le rythme plus doux et mélodieux que le précédent. Sur une dizaine de pas, elle se laissa porter par l'air de Joy. Georgie, de son côté, écoutait plutôt des chansons plus rythmées, tout particulièrement en soirée, des chansons qui se rapprochaient plutôt de la première, mais elle n'était pas non plus fermé à la nouveauté, et à ce qui sortait de l'ordinaire.

- Il faut qu'on tourne là !

Georgie s'était arrêtée, et désignait la direction mentionné. Pourtant, sur son téléphone, le GPS n'affichait aucun changement de direction. Il fallait dire que quand la jeune femme avait une idée en tête, celle-ci y restait : dans la direction indiquée se trouvait le fast-food et ses glaces convoités par la métamorphe. Pour cela, il faudrait faire un petit détour, mais rien de bien dramatique, une ou deux minutes tout au plus. Georgie s'engagea donc dans la rue perpendiculaire, sans aucune hésitation, et sans bien sûr expliquer à Joy ce qu'elle avait derrière la tête.

Joy ne comprit pas exactement son histoire de taper du pied et de s'appeler Panpan. Faut dire... la dernière fois qu'elle avait vu ce dessin animé remontait à des années. Et ce n'était pas non plus son favori. Elle se contenta d'un petit sourire confus. 

Puis, elle s'arrêta de chantonner et regarda dans la direction désignée. 

- Soit, en avant mon cher Watson ! 

Et sans chercher plus, elle prit Georgie bras dessus, bras dessous, pour s'engager dans la nouvelle rue. Elle ne cherchait pas spécialement à vérifier le GPS, faisant confiance en sa camarade. Malgré le froid, elle prenait plaisir à errer dans les rues. La nuit et ses danger, mais la nuit et sa douceur, était un mélange d'adrénaline et de calme qu'il était difficile de ne pas apprécier. Elle vint tout de même chercher à cacher ses petits doigts tout froid au creux du bras de la métamorphe, en faisant peut-être écho au précédent câlin qu'elle n'avait pas pu lui retourner dans l'immédiat. Canadienne ou pas, quand on se rapproche du 0°C, le bout des doigts se gelait vite et un peu de chaleur corporelle n'était jamais de refus (en tout cas pour elle). 

(Un manque d'inspiration frappant.. désolé) 

(Pas de soucis ^^ du coup je me permets d'accélérer un peu l'action, j'espère que ça te gêne pas)

- Là !

Arrivée au bout de la rue, Georgie dégagea un instant son bras de l'étreinte de Joy. Pour sa part, elle n'avait pas réellement conscience du froid. Il fallait dire que l'alcool qui coulait dans son sang la réchauffait : ses joues étaient en feu. Cela compensait sa tenue, qui, bien qu'elle ait un jean pour lui couvrir les jambes, était plus légère que la robe pull de Joy.

Au bout de son doigt pointé brillait l'enseigne du fast-food, encore ouvert malgré l'heure tardive, pour le plus grand bonheur de la jeune femme et de ses fringales nocturnes. Clairement, ce n'était pas chez "Tiffany". Cela n'empêcha pas Georgie de reprendre le bras de la Canadienne pour l'entraîner vers l'intérieur.

En dehors de quelques fêtards égarés et des employés fatigués, l'établissement n'était pas très rempli. L'australienne se dirigea rapidement vers une borne pour passer commande. Lorsqu'elle termina, et se tourna vers Joy, appréciant enfin la réaction de celle ci face à ce changement de programme, les seuls mots qu'elle trouva à dire furent les suivants :

- Tu as pris quelque chose toi ?

Un grand sourire ornait ses lèvres. Pour sa part, dans un élan d'enthousiasme -bien loin de la nausée qui l'avait prise au bar-, elle avait aussi commandé des nuggets. Est-ce qu'elle réussirait à tous les avaler, c'était une autre question. Après quelques courtes minutes, une voix appela le numéro de commande de Georgie, qui s'exclama avant de récupérer le petit sac que lui tendait la serveuse, attirant au passage quelques regards. La discrétion, ce n'était décidément pas son fort.

Alors qu'elles quittaient le bâtiment, la jeune demoiselle commença à manger, tout en gloussant. Elle proposa un nuggets à Joy. Heureusement, le trajet n'était plus très long après cet arrêt inattendu.

( Vas-y vas-y ^^) 

Joy releva le regard à l'exclamation de Georgie. Quelle fut sa surprise en apercevant un fast-food. Elle fronça les sourcils et dévisagea son amie. 

- Attends...  

Joy détestait se faire berner et aurait préféré être prévenue de ce changement de programme. Encore docile, elle accepta de se faire trainer à l'intérieur. Après tout, un peu de chauffage n'était pas de refus ; elle avait le bout des doigts gelés. Sans compter l'entrain que Goergie mettait dans cette petite escale, c'était trop amusant pour la freiner maintenant. La jeune femme retrouva le sourire et se laissa bercer par ses envies. 

Elle goutta aux senteurs fortes et propres du fast-food. Si la métamorphe voulait commander, Joy n'allait probablement pas se priver. Si bien qu'elle prit commande à sa suite et choisi une glace vanille fraise. Un classique qu'elle aimait encore bien. Son parfum préféré restait les fruits rouges mais si elle pouvait éviter d'arriver avec les dents tachées, elle préférait.

- Oui, répondit-elle, une glace n'est jamais de refus. 

Elle lui renvoya un sourire tout aussi éclatant et attendit d'être servie. Après quoi, elle rejoignit Georgie et commença à croquer dedans. Oui. Joy croque dans ses glaces. Tout comme elle déteste programmer son réveil sur un nombre rond. 6h03, 5h59. Jamais 6h00. Et en cherchant un peu, on pourrait trouver encore d'autres manies de ce type. 

En reprenant leur route, la jeune femme accepta le nugget sans se soucier du mélange sucré-salé. 

- C'était une bonne idée Bichette. 

Bien trop occupé à remplir son propre estomac, Georgie ne prit pas la peine de remarquer et de juger la façon dont Joy mangeait sa glace. Elle, pour sa part, avait prit une glace en pot, parce qu'elle y trouvait son charme. Un reste des après-midis tristes passés devant la télé avec le bac de glace ; pas pour des chagrins d'amour cependant.

Tout en avançant, Georgie alternait les nuggets et les cuillérée de glace. Elle non-plus ne se souciait pas du mélange sucré-salé ; et puis, après minuit, tout est permis. Régulièrement, elle en proposait aussi à Joy, allant même jusqu'à placer le sac entre les deux jeunes femmes pour qu'elles puissent se servir. L'australienne savait qu'elle seule ne les aurait pas fini.

- J'ai toujours des bonnes idées. Toujours. J'ai même que ça. Mais c'est gentil de le souligner.

Cela restait à prouver. La Georgie-sobre elle-même ne l'aurait pas affirmé. Sauf que là, elle se contenta d'accompagner ses mots en passant précieusement sa main dans ses cheveux, avant de reprendre une cuillérée de glace. 

Pendant cinq bonnes minutes, elles continuèrent ainsi le trajet, entrecoupé par des pauses de la métamorphe qui vérifiait la route sur son téléphone -tout en mangeant et marchant, ce n'était pas si aisé-. Et enfin, elles arrivèrent devant un bâtiment, où on pouvait discerner, au troisième étage, malgré les rideaux, une vive lumière et des mouvements. Georgie leva la tête vers cette lumière, puis redescendit son regard vers sa glace, qu'elle n'avait pas encore terminé.

- Ca semble être là. On y va ?

Qu'importe la glace. Ca ne dérangeait pas Georgie de débarquer la cuillère à la bouche.

(pardon encore ! :'/) 

Joy la suivant sans se soucier plus du chemin. Elle croquait sa glace et l'aidait par moment à porter son repas, quand Georgie devait regarder son téléphone. Joy n'était toujours pas rassurée et se méfiait ouvertement du moindre promeneur. Plus elles marchaient, plus la jeune femme se retournait régulièrement pour assurer leurs arrières. Pourtant, elle arrivait encore à le faire calmement, sans sursauter, juste pour rester à l'affut. Quand enfin Georgie s'arrêta devant un immeuble en supposant être arrivée, Joy croqua son dernier bout de glace et sourit : 

- Bien sûr ! On a pas fait le chemin pour rien ! 

Sans plus d'hésitation, elle se dirigea vers l'interphone et sonna plusieurs fois avant qu'une vois féminine ne lui réponde : 

- Oui ? 

- Est-ce l'adorable Tiffany qui a organisé une petite fête au bout du fil ? 

- Elle-même. 

- Est-ce que tu laisserais une formidable créature et une mignonne étudiante vous rejoindre ? Je crois qu'il y a un délire de connaissance parmi les étudiantes infirmière qui fait qu'on est ici. 

Un petit rire se fit entendre et un clac de porte déverrouillée. Joy saisit la poignée, ouvrit la porte en grand en s'inclinant très bas. 

-  Après vous madame ! fit-elle à l'intension de Georgie 

(Ne t'en fais pas ^^)

Joy prit l'initiative d'aller sonner à l'interphone. Ce qui arrangeait Georgie : non pas qu'elle soit timide -au vu de son taux d'alcool de sang, elle n'avait de toute manière plus de filtres-, mais cela lui permettait de manger sa glace. Elle reprit une petite cuillérée, tout en écoutant d'une oreille distrait les mots de la jeune femme. Et sur l'un d'entre eux, elle tiqua.

Le temps qu'elle puisse réagir, la porte était ouverte, et Joy lui laissait le passage. Alors, avant de s'engouffrer à l'intérieur du bâtiment, Georgie tendit d'un air pas vraiment menaçant sa petite cuillère vers la jeune femme.

- Si on te demande, tu es la créature, d'accord ?

Ce n'était pas une question. La fille aux cheveux roses n'avait jamais rien dit sur sa nature. Aux yeux de tous, elle était une humaine. Elle n'était clairement pas prête à lâcher l'information, malgré son actuelle désinhibition. Quand il lui venait l'idée de ses pouvoirs, des voyants rouges s'allumaient partout dans son esprit, lui permettant de garder le secret qu'importe les circonstances. Ainsi, sans laisser à Joy le temps de réagir, elle s'engouffra dans l'immeuble.

Elle s'avança dans le corridor sombre, grimpa quelques marches, et se dit qu'elle devait quelques explications à Joy. Elle s'arrêta donc et se retourna.

- A part toi ... et probablement une partie du personnel d'Headwinds, personne de mon entourage ne sait qui je suis. Je ne l'ai jamais dit. Et je n'ai pas envie. Je ne me sens pas vraiment prête. Du coup, puisque tu as laissé échapper l'info, je te laisse gérer.

Elle laissa échapper un petit rire.

- En plus, ça pourrait être drôle de t'inventer une espèce et des pouvoirs.

Il était aussi possible que personne ne s'interroge sur les paroles de Joy, mais Georgie ne voulait pas prendre le risque. 

Au début, Joy ne comprit pas sa remarque. Elle haussa les épaules, indifférentes, et loin de penser à la vrai nature de Georgie. Si elle l'avait appelée ainsi, c'était en écho à ses propres dires dans le bar, au moment de partir. Mais si ça dérangeait sa camarade, elle n'allait pas insister et se faire passer pour la créature. C'est après, suite aux explications qu'elle comprit pourquoi et s'en voulu un peu. 

- D'accord. Je savais pas. fit-elle avec un demi-sourire un peu gêné. 

La plupart des créatures assumaient leur natures et elle ne connaissait pas assez Georgie pour anticiper ce genre de petite faute. 

En plus, ça pourrait être drôle de t'inventer une espèce et des pouvoirs.

Pour le coup, Joy et la franchise ne faisant qu'un, il lui était impossible de s'inventer une vie. Elle n'y voyait pas non plus l'intérêt. Ses paroles n'étant à la base pas véridique, plus sur le ton de la plaisanterie, elle comptait simplement rester dans cet optique. Elle comprit tout de même le désire de Georgie d'écarter toute suspicion à ce propos et reprit un sourire plus confiant : 

- Alors non, je ne ferais pas ça. Mais je vais faire appel à mon narcissisme pour justifier le fait que je me considère comme une "formidable créature". 

Et puis, en sonnant à la porte qui devait être celle de Tiffany, elle ajouta en faisant mine de rentrer dans son rôle : 

- Ma beauté et ma mignonnerie ne dépasse t-elle pas le commun des mortels, de toute manière ? 

Petit mouvement de main sur ses longs cheveux, des cils papillonnants et un sourire angélique pour donner raison à ses dires et le terme de créature lui serait facilement accordé. 

Joy ne s'en fait vraiment pas pour ce genre de petits soucis. Elle y accorde peut d'importance car ils peuvent être réglé très facilement. Par ailleurs, cela soulevait une difficulté à s'accepter de la part de son amie. Si Joy ne paru pas s'en soucier sur le coup, elle rangea ces nouvelles informations dans un coin de sa tête afin d'être plus à l'affut les prochaines fois. Et surtout d'essayer de comprendre pourquoi, et pourquoi pas essayer de l'aider dans cette difficulté. Ne pas s'accepter peut handicaper une vie. Vous faire perdre confiance en vous, vous rendre malheureux. Bref, si Joy n'accordait pas beaucoup d'importance, elle n'en était pas moins une bonne copine à qui on pouvait demander de l'aide.