[EXPLICIT] My mind is flooded of you [Hadriel] Terminé

( <3 Jt'aime fort Yumiji, promis on fera le ménage avant de partir!)

Hadriel:

L'audacieuse main du professeur s'insinuant sous son haut arracha un gémissement à Hadriel. La bouche prise, il aurait voulu le retenir mais ces mouvements contre sa peau le consumait sous le désir. Ses bras se firent tremblants et faibles contre le sort qui s'écrasait maintenant à ses lèvres mouillées. Les lents gestes de langues d'Eiji le possédaient. A bout de souffle, il rompit un instant le baiser pour reprendre sa respiration avant de revenir à la rencontre du professeur plus hardi.

La chaleur de l'homme le fit frissonner de tout son long. Les râlements de supplice de leurs corps si proches ne faisaient qu'intensifier la situation. Inlassables et envieux l'un de l'autres, les deux êtres s'effleurant maintenant voyaient peu à peu leurs limites s'évanouir. Ils connaissaient leur erreur mais ils se découvraient incapables de s'arrêter.

Répondant aux appels du professeur, le jeune homme lui offrit à son tour de beaux signes d'attirance qui vinrent même à bout de la dernière once de résistance d'Hadriel. Le lycéen démunit ne pouvait plus lutter contre l'envie démangeant la moindre parcelle de son physique. Ses doigts fins se rétractèrent sur la chemise d'Eiji pour inconsciemment l'attirer vers lui.

Dans un mouvement de rupture, le jeune homme bascula un arrière en emportant l'adulte avec lui. Allongé sur le dos, le souffle lancinant et la cage thoracique impulsive, il sentait son cœur s'emballer sous l'excitation et la tendresse débordante. 

Eiji :

Les muqueuses se mélangent une seconde fois lorsque Hadriel l'aissaille d'un deuxième baiser lubrique. L'excitation du moment coule dans leurs veines brûlantes et explosantes ; tandis que les caresses se font plus lointaines encore. Les bruits témoignant de leur proximité reprennent plus hardumment que la dernière fois, plus passionnés, presque impatients. Eiji comble son for intérieur des gémissements plaintifs du lycéen dont il se repait goulumment, le souffle court et le corps suant.Toute l'hésitation entre les deux êtres étant dissipée, leur envie de découvrir l'autre multipliée et croissante de seconde en seconde.

Eiji, maintenant allongé sur le corps frêle d'Hadriel, explore un peu plus loin ses mains sur le torse du garçon. Maintenant arrivées sur le torse sculpté du jeune homme, qu'il cajole amoureusement, contrastant avec le désir sauvage et bestial de son entrejambe. Se sentant terriblement à l'étroit, le professeur continue tout de même son Ascension dans le monde de l'interdit.

Surplombant de toute sa carrure Hadriel, Eiji rompts les liens jusque là étourdissant qu'unissaient ses lèvres à celles d'Hadriel pour déposer une traînée de baisers dans le cou diaphane du lycéen. Partant de l'oreille, qu'il mordille affectueusement et joue avec tel un chiot affamé ; bien qu'il s'agisse en vérité d'un démon lubrique d'amour, il continue son trajet de feu en passant par la gorge, la léchant de sa langue brûlante. Il mordille sa peau tendue, qui se parsème de marques rouges au fil de douces tortures.

Ses actions semblent de cousues de la réalité pour le professeur qui, débordant d'amour, continue de montrer son affection de la plus vile des manières. 

Hadriel:

Dans cette position tant suggestive, Hadriel pu jouir pleinement de la vision animal d'Eiji au dessus de lui. Sa carrure musclé et dominante, ses bras forts et saillants, sa peau douce et irisée, son visage souple et sculpté,...comment pouvait-il résister devant la si belle vu qu'on lui offrait. A peine eu t-il le temps de se remettre du baiser que l'homme l'assaillait de nouveau d'un autre front.

Il ferma les yeux lorsqu'on vint jouer avec son oreille rougie. Marionnette docile, il se laissa manipuler en s'enivrant de l'excès. A cette distance, aucun des souffles chauds d'Eiji ne pouvaient échapper à son audition. La ribambelle de baiser ne fit qu'attiser le feu de son entrejambe. Se tortillant inconsciemment sous les mouvements suintant d'envie d'Eiji, le lycéen laissa sa main plonger dans la chevelure si douce du professeur. Il était si imposant, si entreprenant.

Le cœur d'Hadriel vacilla lorsqu'une langue tentatrice se déclina un sillage le long de son cou. L'entrelac d'affluents sous sa peau raidit un peu plus son physique au bord de l'implosion. Il le voulait. Là. Maintenant. Sur ce lit. Dans cette infirmerie.

Ses jambes électrisées se fléchirent légèrement de part et d'autre du professeur. Le jeune homme sentait la tension qui ne demandait qu'à s'exprimer. Comme trahissant sa fureur, Hadriel frémit sur les actions répétées de la bouches du grand brun contre son torse alors que sa gorge laissait s'échapper un soupçon de désir d'une voix presque suppliante.

- Mmmmh… ~

Eiji :

Les sens en feu, la voix plaintive et lui suppliant d'aller plus loin, encore plus loin jusqu'à l'irreverssible, jusqu'au légalement puni. Les tortillements d'envie du garçon l'incitent à continuer la plénitude et l'excitation ressentie, et ses sens sont bien trop dévastés pour raisonner convenablement. Le crâne débordant de sensations piquantes, le professeur grogne lorsque la main du garçon se mélange à sa chevelure noisette. L'envie du contact peau contre peau lui brûle l'estomac tant elle est vive. Le souffle court et les manières tentatrice du lycéen ne lui permettent plus de revenir en arrière. Il le sait, et Hadriel aussi. Ses jambes se relèvent et viennent se coller à ses hanches. 

- Putain, murmure-t-il en un souffle rauque.

Il se relève doucement et déboutonne sa chemise immaculée. Ses muscles saillants se dévoilent, durs et secs. Il dépose sa chemise près d'Hadriel, roulée en boule. Son regard pénètre dans celui d'Hadriel, rempli d'impatience. Provocateur, il passe sa langue sur le coin de la bouche du jeune garçon, avant de faire sauter - dans une lenteur calculée - les billes de nacres du lycéen. Le torse apparent, complètement pur bien que rougi par les marques et les mordillements sauvages d'Eiji, Hadriel semble être devenu une toute autre personne. Plus suggestive, plus tentatrice. Un râle naît du fond de la gorge de l'homme, avant qu'il n'assaille une nouvelle fois les lèvres endorlies du lycéen. Les contacts furtifs peau contre peau des deux êtres provoque un choc électrique puissant dans le corps d'Eiji, qui réprime avec difficulté un gémissement. 

Hadriel:

Le mot susurré d'Eiji posa à merveille le ton de la situation. Sauvage et tendancieuse, elle les happait tout deux dans un  dessin décadent. 

D'un mouvement acharné, il fit sauter à son tour les boutons de son haut. Sous le regard brulant du professeur le détaillant, Hadriel se sentit plus nu qu'à n'importe quel autre moment de sa vie. Face cette l'imposante musculature qui se dressait maintenant au dessus de lui, les traits fermes dessinant le buste du lycéen pâlirent d'envie. Non pas qu'il fut sans reste, Hadriel était particulièrement bien fournit pour son âge à force de passer son temps la tête sous l'eau à faire des longueurs de bassin. 

La nouvelle étreinte d'Eiji sur ses lèvres humectées le poussa inconsciemment à voir ses mouvements se muer en une danse plus animal, plus insidieuse. Un main polissonne vint se loger dans la nuque de son assaillant comme par peur qu'il ne se détache de nouveau. Leurs gestes chauds venaient faire glisser bras et torses les uns contre les autres. Hadriel pouvait maintenant jouir de chaque centimètre carré de peau du professeur.

Prit d'un élan suave, le jeune homme se risqua à mordiller sensuellement la lèvre inferieure d'Eiji. Curieux de voir sa réaction, il sentait ce désir tant réprimé le pousser à oser l'interdit, le non dit, le défendu. Il fit courir ses doigts au supplice lentement mais irrémédiablement le long du corps tendu qui le surplombait vaillamment. De plus en plus bas, par légères pression s comme pour induire une réaction en chaine.

Eiji :

Sa lèvre mordillée donne un élan de frisson à Eiji, rendant son entrejambe aussi dure que du béton. Leurs gestes, mus d'un amour fort et doux à la fois, se confondent dans l'infirmerie. Les caresses chaudes d'Hadriel sur le torse du professeur fait couper sa respiration tant la sensation est forte. Des picotements se diffusent dans son corps tout entier, le rendant astrophié par ces nouvelles expérimentations. La bouche en feu et les sens bouillants, Eiji enroule une nouvelle fois sa langue autour de celle d'Hadriel. Tant de baisers échangés, comme s'ils se retrouvaient dans un océan chaud et réconfortant. 

La main du lycéen appuyée sur sa nuque, faisant ainsi une légère pression ne lui permettant pas de se détacher de lui, comme si le jeune homme ne veut qu' il ne s'échappe pas de ses bras, de ses lèvres, de son être tout entier. Que leurs moment dure une éternité encore, jusqu'à l'explosion interne, jusqu'au moment où deux êtres ne feront plus qu'un. Eiji flatte l'oreille rougie d'Hadriel, avant qu'il ne descende ses doigts sur son nombril. Ses lèvres humides se détachent, à contre-cœur, de celle du jeune homme avant de tracer un sillon de feu le long de son torse, jusqu'à sa ceinture. La bloquant dans son chemin, Eiji lance un regard provocateur à son élève, lui demandant s'il peut continuer... 

Hadriel:

Pulsion après pulsion, son rythme cardiaque emballé ponctua la course folle des lèvres d'Eiji à l'assaut du corps du lycéen. Hadriel au supplice vit son dos se cambrer et son bassin se rétroverser comme impatient d'une futur étreinte, bien plus brulante et vorace. Lorsque le professeur gourmand lui lança un regard emplit de désir, le jeune homme totalement dominé par la situation ne put qu'acquiescer - presque suppliant - en se mordant la lèvre inférieure pour éviter que des mots opportunistes ne profitent de sa faiblesse pour se frayer un chemin hors de ses cordes vocales. Oui, il le voulait. Etrange drame qui se jouait maintenant d'eux face à l'inévitable attraction de deux êtres sombrement opposés.

Sa main, polissonne, vint se lover presque languissante dans la chevelure brune d'Eiji. L'appel devenu insupportable, un tremblement lui parcourut de nouveau l'échine - plus violent d'envie encore. Déconnectés de leurs réalités, les voilà aux portes d'un Enfer dans lequel ils s'engagent aveuglement...et ensemble.

Eiji :

Ses tympans bourdonnent au rythme de ses respirations saccadées. Ce qu'il souhaite depuis des semaines est maintenant à sa portée, tout près de sa bouche. Il ne lui suffit plus que de retirer le pantalon du jeune homme pour que la ligne soit définitivement franchie. Alors, le retour en arrière sera impossible, Hadriel devra vivre avec ce souvenir toute sa vie. Celui de son professeur, qu'il ne connaît pas, en train de lui faire l'amour.

Le retour à la réalité lui fit l'effet d'une douche froide. Son esprit vient de retrouver son sens et, conscient de ce qu'il venait de faire et ce qu'il s'apprêtait à accomplir lui fit instinctivement reculer. Ses yeux verts, plantées dans ceux de l'élève tremblaient de désarroi et d'impuissance. Tremblant et encore sonné de désir, le professeur remit sa chemise blanche et reboutonna celle d'Hadriel.

Hadriel:

Quelques instants polissons qui s'évaporèrent avec tant d'aisance...qu'Hadriel en fut tout retourné. La  bouche entre ouverte, comme essoufflée d'avoir supporté un marathon émotionnel. Le ventre frétillant et les entrailles nouées par l'incompréhension. Le jeune homme avait bien du mal à suivre. Décidément, les relations humaines, c'était vraiment pas son fort. 

Lorsque Eiji stoppa son élan hardi, le lycéen confus - voir honteux - de s'être laissé emporté détourna le regard du professeur en portant une main sur son front.

- Je suis..humm...désolé. murmura t-il dans un souffle encore troublé.

(Trop désolée du retard ! x))

Eiji :

Les mots abruptes du jeune homme lui fit faire la grimace. Hadriel ne devait pas s'excuser. C'était à lui seul de le faire, et de ne pas recommencer. Eiji murmura un pardon, avant de filer à l'anglaise de l'infirmerie, le cœur battant et l'esprit désorienté.

Il venait de se rendre compte ce qu'il venait de se passer, sur le lit de l'infirmerie. Lui, un adulte, conscient de sa supériorité et pourtant ; prêt à franchir le pas avec un de ses élèves. Tout ça pour quoi ? Pour une simple pulsion qui a explosé quelques minutes auparavant.

Pendant qu'il grimpait les escaliers a toute vitesse en direction de la salle des professeurs, il se rendit compte qu'il avait oublié sa veste et son livre. Il laissa franchir un juron sur le bord de ses lèvres - chose rare - avant d'entrer dans la salle.

Il allait devoir mettre les choses au clair le plus vite possible.