C'est hyper important, tu peux pas imaginer... J'AI DIT QUE TU POUVAIS PAS [Fermé]

Lucille:

Alors qu'elle pensait tristement à William, ce dernier lui posa ses mains sur les joues sans qu'elle puisse se douter un seul instant qu'il fasse ça. Que..! Il lui somma de ne pas être triste et en effet, son sourire tristounet avait laissé place à de l'étonnement.

- .. Je suis pas triste!

Elle lui adressa un grand sourire de défi.

- Mais toi non plus alors, ne sois pas triste.

Parce que sinon ça risquait de continuer en cercle vicieux, plus Willy serait triste et plus Lucille ne pourrait s'empêcher de l'être aussi!

William :

Dans le doute, il la fixe encore quelque instants, appréhensif. Est-ce qu'elle est vraiment pas triste ? Ça le tuerait de savoir qu'elle s'inquiète pour lui comme ça. Mais bon - elle a l'air d'être sincère, alors il affiche juste un petit sourire content et lâche son visage (pour autant que ça le peine - elle a la peau toute douce, Lucille.)

- ...D'accord. Je te crois.

Et maintenant...Bah, maintenant, rien. Ils faisaient déjà pas grand chose - et le petit excès émotionnel de William avait rendu les choses un peu plus gênantes qu'elles ne l'étaient déjà. Mais - est-ce que c'était judicieux, de partir maintenant ? Willy avait pas envie de laisser Lucille seule, surtout après ce qu'elle venait de lui avouer, elle risquerait de se tourmenter encore un peu plus. Alors...dilemme.

- ..Tu...tu te sens mieux, du coup ?

Lucille:

William sembla rassuré, il lui lâcha même les joues. Ca l'aurait pas tellement dérangée qu'il continue. En fait, il aurait pu faire n'importe quoi, ça l'aurait pas dérangée. Il était tout le temps si doux et attentionné. Et absolument adorable aussi.

Il lui demanda si elle se sentait mieux? Difficile de ne pas se sentir mieux avec lui, il avait toujours les mots pour lui remonter le moral, s'il n'y avait de mots, il y avait son sourire. Le genre de sourire qui donne envie à Lucille de tout oublier. 

- Absolument! Lança-t-elle avec un sourire.

Elle n'ose pas lui demander si lui aussi, parce que pour le coup, les soucis qu'ils se faisaient étaient bien plus importants que les simples insécurités qu'elle pouvait bien ressentir.

William :

Ah! Ça, c'est mieux. Beaucoup mieux même. Lucille va bien, c'est ce qui importe, il peut laisser ses tracas de côté pour le moment. Recontenancé, William peut reprendre sa marche, plus lentement cette fois.

- Absolument. (Il répète, avec un léger sourire au lèvre. Elle se sent absolument mieux. William espère pouvoir en dire de même ; mais que nenni, c'est pas de lui dont on parle, c'est de Lucille.) C'est...c'est bien ! Maintenant, on peut, eh..

...Ah. Tant pour son après-midi câlins gratuits ; un rapide regard au ciel lui indiquait qu'il commençait à se faire tard, et que pour autant qu'il en mourrait d'envie, il pouvait pas garder Lucille auprès de lui pour toujours. Alors, son sourire content se transformant en un désolé, il s'arrête, pour encore cette fois déposer doucement sa main sur l'épaule de la blanche - peut être pour la dernière fois de la journée.

- ...On peut rentrer?

Lucille:

William avait l'air rassuré de sa réponse. Et ça lui fit un peu de bien. Ca l'avait calmée de parler avec lui, et elle était apaisée à présent. Elle espérait un jour pouvoir aider à apaiser les incertitudes de William, elle aussi. Mais là, elle n'avait pas les mots, et évoquer le sujet risquait sûrement de rendre la conversation gênante.

Il lui demanda s'ils pouvaient rentrer, posant une main sur son épaule. Il avait un air presque désolé à présent. Elle fut un peu surprise et posa sa main sur celle qu'il avait posé sur elle.

- On peut, si t'en as envie.

Elle lui offrit un sourire, espérant transformer la moue triste qu'il arborait en quelque chose de plus joyeux.