C'est hyper important, tu peux pas imaginer... J'AI DIT QUE TU POUVAIS PAS [Fermé]

Lucille:

Ils commencèrent à marcher, se dirigeant vers la sortie du pensionnat, puis surtout vers un endroit où manger une glace. Lucille était un peu songeuse, ce fut William qui brisa la glace.

- Chocolat, j'aime bien le chocolat.

Si en plus y avait du caramel beurre salé, ce serait le rêve. Elle tourna le tête vers William.

- Et toi?

William :

Du chocolat ? William aimait pas trop le chocolat, surtout depuis qu'il a cassé un pot de Nutella quand il était petit. Une sorte de traumatisme. (tout ce sang-cacao, c'était horrible...)

- Hm... (il songea pendant un moment, puis tourna vers Lucille, souriant.) J'aime bien les parfums doux. Vanille, fraise, pistache...

Il était pas sûr que la glacerie proposait ce parfums, parcontre.

- Framboise, aussi. C'est acide, j'aime bien!

Lucille:

Ca lui ressemblait beaucoup ça, d'aimer les trucs doux. Même si au final, on pouvait pas forcément se baser que sur les apparences. Comme Aaron qui l'avait prise pour une princesse alors que c'était tout le contraire. Elle lui rendit son sourire.

- J'ai jamais goûté la pistache, ni la framboise.

Elle était resté sur le basique chocolat, caramel, les trucs banaux qu'elle trouvait au rayon surgelé du supermarché ou dans les marchands de glace sans vraiment faire gaffe au reste.

- Mais ça doit être bon aussi.

William : 

- Hm, la pistache, ça a un goût doux, après ça dépend si t'aime la pistache tout court. Moi j'aime bien l'odeur, puis ça se marie super bien avec le chocolat ou la vanille - ou les deux.

Après avoir passé quelque magasins, Willy s'arrêta enfin devant la fameuse pâtisserie et se mit à la fin de la file d'attente, accompagné de Lucille. Souriant, il continua.

- Tu pourrais tester d'autre goût, aussi. Et puis si t'aimes pas, je t'en payerais une autre. T'es gagnante dans les deux cas !

Faisant une pause de quelque secondes, il décida enfin à se lancer, posant sa main - délicatement - sur l'épaule de Lucille.

- Je veux juste que tu passes un bon moment.

Lucille:

Elle écoutait avec attention le discours de William sur la pistache. Elle aimait bien ça, la pistache, surtout les pistache, surtout salées et grillées dans leur paquet en plastique au Walmart. Lucille était plus salé que sucré et surtout, elle mangeait plus gras qu'équilibré. Mais elle voulait bien essayer le parfum pistache! 

Elle esquissa un sourire. Il lui proposait même de lui en offrir une autre si elle aimait pas! Ca sonnait très "satisfait ou remboursé", William vendait bien la chose. Il posa sa main sur son épaule avant de lui dire quelque chose de terriblement gentil, Lucille en eut même un frisson. Elle baissa les yeux avant des les relever vers lui, un peu intimidée.

- C'est gentil. Merci beaucoup William.

Elle lui servit un léger sourire, plein de sincérité.

William :

Lucille allait le tuer. Depuis quand est-ce qu'il la trouvait aussi mignonne ? Alors oui, Lucille était beaucoup de choses, et William pouvait passer une après-midi à lister toutes les choses qu'il aimait chez elle...Mais de là à la trouver presque attirante ? Le brun chassa vite ces pensées de son esprit, surtout que c'était bientôt leur tour.

Après avoir commandé leurs cornets, William alla trouver une place pas très loin de la pâtisserie et s'y assit, attendant que Lucille le rejoigne.

- Hey, pourquoi tu m'avais posé...cette question ? 

Est-ce que elle commençait à douter sur ce que les gens pensaient d'elle ?

(cc 8))

Lucille:

C'était magique, avec William elle se sentait en sécurité, comme si au final le reste avait pas trop d'importance. Il avait la capacité de la détachée de pas mal de choses. Quand elle eut sa glace à la pistache elle s'en alla le rejoindre, s'asseyant à côté de lui.

- Uh, je crois que j'ai blessé quelqu'un sans le vouloir. Je ne vois même pas comment, c'est peut être le problème.

Elle baissa les yeux aux sol avant de reposer son regard sur sa glace sans trop oser regarder William.

William :

Oh. Oh. Lucille avait blessé quelqu'un ? William fronça les sourcils, il ne voyait pas comment - c'est vrai que la blanche ne gardait pas vraiment sa langue dans sa poche, mais elle ne le faisait pas exprès ? William ne la connaissait pas beaucoup, mais du peu qu'il savait d'elle - elle n'était pas une mauvaise personne.

Esquissant un sourire, le brun hésitait entre lui faire un câlin ou juste lui serrer l'épaule. 

Il opta pour la première option.

D'un geste attentionné -il ne voulait pas lui mettre de la glace dans les cheveux-, William serra la blanche dans ses bras -mais vu la différence de taille, Lucille se prenait plus son torse qu'autre chose-.

Lucille:

Le mouvement de William la fit tourner les yeux, curieuse. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant ce qu'il était en train de faire! William avait toujours été câlin, c'était une évidence, mais pour une raison inconnue, elle ne s'y était pas attendue et son coeur se figea presque un instant. 

Il lui faisait un câlin, mais petite comme elle était, elle se retrouva contre son torse. C'était peut être mal calculé, mais terriblement réconfortant. Elle fit attention avec sa glace pour pour l'enlacer aussi. William c'était le réconfort ambulant, c'était pas possible d'être triste très longtemps avec lui à côté.

William :

William aurait voulu rester là pour toujours. Il y avait quelque chose d'assez réconfortante chez la blanche, et William pouvait sentir le rythme des battements de son coeur s'accélérer rien que d'y penser. Il inspira un coup.

Ses cheveux sentaient bon.

Après un moment, il finit par la libérer, reprenant sa glace et repris une inspiration, se préparant à parler.

- Je peux rien y faire mais..change pas, ok ? Je t'aime comme tu es.

Au final, ça sonnait plus romantique qu'il ne le voulait, et le brun détourna rapidement le regard.