Nouvelle vie ou presque [ Libre ]

Amalia:

L'hiver commença a se transformer peu a peu en printemps mais le coeur d'amalia reste geler par la peur et l'angoisse de son évasion et que son père la retrouve. Mais ce n'est pas le moment de penser à des choses si sombres, elle est dans un nouvel établissement où peut être elle pourra parvenir à s'épanouir. Une fois entrée avec nervosité dans cette salle pleine de livre  nommer la bibliothèque elle sentait comme un silence mais un silence plutôt apaisant, alors elle se dirige doucement vers une section qui recense les livres les plus difficiles a comprendre.

Elahy était assise à une table, à côté d'une fenêtre. Sa trousse était déballée et un carnet dans le style ancien était ouvert devant elle. A première vue, de loin, sans le lire, on comprenait que l'écriture était celle d'une étudiante et surement d'elle. Et puis, il n'avait pas l'air d'être un cahier de cour. La jeune fille était penché dessus et écrivait soigneusement. Quelque fois, elle changeait de couleur bien que les teintes restaient sobre, tout en ne faisant pas écolière. Bien. Quelque fois, la jeune femme relevait la tête, rêveuse, et parcourait la salle d'un regard circulaire avant de se perdre dans la contemplation du monde extérieur pour au final se remettre à écrire. 

Lorsqu'Elahy releva une nouvelle fois la tête, elle s'arrêta un instant sur Amalia en la détaillant du regard. C'était une très belle fille, à première vue. Et notre jeune fille se fit la remarque qu'elle était très bien habillée pour un jour d'hiver. En ce qui concernait Elahy, elle avait toujours du mal à s'habiller lorsqu'il faisait froid. Même si ce n'était pas forcément mauvais, mais bien plus basique, elle se sentait comme emmitoufler dans un sac poubelle. Mais en réalité, c'était un simple pull beige et long. En bah, elle avait un legging noir. Fin de l'histoire. 

Amalia:

Difficile de ne pas se rendre compte quand une personne approche dans une pièce lorsque l'on a vécu aussi longtemps qu'elle enfermer dans l'obscurité la plus profonde. Sans trop s'attarder elle releva la tête et la tourna très légèrement vers une jeune femme qui avait une peau aussi blanche qu'un harfeng des neiges, oiseau de nuit très difficile à observer les hivers dans son pays. Il lui prenait une vive envie de lui adresser la parole mais elle due se résigner car elle avait peur du regard inquisiteur qui risque de se poser sur elle ainsi que des questions.

Elahy se trouva plutôt mal lorsque la jeune inconnue croisa son regard. Que faire ? Que dire ? Elle ne voulait surtout pas laisser l'impression d'un jugement négatif alors que ce n'était pas le cas. De se fait, son regard ne devait pas être fuyant. Elle devait assumer ses pensées. Maintenant, elle se devait de se montrer avenante, pour éviter l'impression d'hostilité désagréable. Et rien de tel qu'un sourire ! Ainsi, Elahy laissa découvrir légèrement ses dents lorsque ses lèvres s'étirèrent. Elle lui fit également un signe de tête voulant la saluer discetement. 

Amalia:

Aurait'elle trop observer la jeune fille? Cette question se posa dans sa tête étant donner que la jeune fille la dévisage et montre ce qui ressemble à s'y méprendre à un sourire mais en est ce vraiment un? Mieux vaut rester prudente , au début elle pensait que ce rictus ne lui était pas destiner mais en regardant autour d'elle, il n'y avait personnes d'autres qu'elles. Donc en conclusion cela pouvait s'avérer être un geste de salutation inoffensif. Mais à présent il faudrait y répondre, et cela s'avérera être une tâche plutôt difficile, peut être qu'e levant légèrement la main son interlocutrice comprendrait à son tour que ce geste est une réponse pacifique afin de faire peut être connaissance.

(Salut Neïbi ! Je suis désolée de m'être absentée pendant si longtemps… Veux-tu continuer ce RP ? Pour ma part, ce serait avec plaisir ^^ ) 

(bonjour fidae, t'en fais pas ^^, je veux bien rp avec toi) 

(génial ! Voici ma réponse du coup :D) 

La jeune fille perçut son geste, qu'elle jugea plutôt tendu et peu confiant. Elle ne lui en voulu pas, bien évidemment. La communication n'était jamais simple, en particulier face à un inconnu. Tel était le cas. De plus, Elahy se rendit compte que son sourire avait également été plutôt tendu. 

Avoir une réponse eut dont de la soulager et son regard se fit plus calme et apaisé. Elle regarda brièvement autre part afin de ne pas paraitre insistante. Si cette jeune femme était aussi angoissée, elle ne voulait surtout pas la mettre d'avantage mal à l'aise. Elahy entreprit de relire son écrit et corriger rapidement quelques fautes d'orthographe ou de syntaxes. 

Elle était trop sociale pour espérer voir cette étrange étudiante partir. A vrai dire, elle avait même piqué sa curiosité. Mais elle était trop timide pour oser une approche. Son imagination se mit soudainement à vagabonder en se remémorant la scène de cette fille dans les grandes allées de la bibliothèque. Et si elle sortait tout droit d'un livre ? Personne ne pouvait passer à côté des yeux étrangement rouges de l'inconnue, lui indiquant qu'il s'agissait d'une élève créature. Mais Elahy ne pouvait s'empêcher d'être inspirée par ces personnes et de vouloir écrire toute une histoire grandiose sur chacun d'eux. Souvent, elle se fiait à l'impression que lui procurait la créature en question. Elle partait souvent d'une scène comme point de départ. Ici, Amalia était dans l'une des allées de la bibliothèque. Elle paraissait tendue et avait d'étrange et magnifique yeux rouges. Les facteurs étaient suffisant pour perdre Elahy. 

Pour autant, elle ne se serait pas permit de le faire ici, à ce moment précis. Pas tant que la jeune femme la regarde. Soit elle venait la voir, à son grand plaisir, soit elle tournerait sa page et s'en irait parcourir les lignes de son carnet. 

Amalia se sentait de plus en plus épiée par l'autre fille, cela commençait à devenir un peu gênant pour elle. Décidant alors de se replonger dans la lecture afin de se calmer puisque à la longue c'est assez malpoli d'être observée de la sorte. Ou alors amalia aurait t'elle fait un geste plus que déplacé? Quelle angoisse mais elle ne le montre pas et de temps en temps elle jette un petit coup d'oeil en direction de la jeune fille.

(Elahy ne t'épis pas… Au contraire elle s'oblige à ne pas te regarder :'( ) 

Sentant que la personne retournait à son occupation, Elahy tourna la page avec enthousiasme et se mit à noter la première idée qui lui passait par la tête. Cette étrangère venait de sortir d'un des livres de la bibliothèque. Elle en détailla toute la scène de la sortie. De la douleur qu'elle avait put ressentir face à la lenteur du moment. Et enfin, la voilà. Née et perdue dans ce nouveau monde. Cherchant désespérément des repères. Ses yeux rouges parcoururent la bibliothèque imaginaire d'un regard circulaire. Avide de sang, tel un vampire, il se posa sur le cou d'une autre personne. Et c'est ainsi que son premier meurtre fut commis. 

Il ne faut pas croire que tous les textes d'Elahy sont niaient et teinté de rose et de pétales. Elle aimait aussi beaucoup les films d'actions ou d'aventure. Les romans policiers, aussi parfois.