• [EXPLICIT] Patate, petite patate [Fermé]


    Dimanche 14 Juillet 2019 à 20:52
    yumyumi

    Ryan :

    L'italien esquisse un petit sourire content ; et puis le perd quand Liseron essuie ses larmes avec. Elle pleure ? Pourquoi est-ce qu'elle pleure ? 

    - Pleure pas, s'il te plaît.

    Pleure pas ou je vais pleurer moi aussi. Mais visiblement, c'est pas des larmes de tristesse, ou du moins c'est pas une tristesse qui dure longtemps, parce qu'à la minute d'après elle a sa main dans ses cheveux et puis sur sa joue et... Ryan a chaud. Très. Il en avait presque oublié l'état de son haricot. À sa question (rien de plus banal, hm ? au moins, elle demande la permission), le blond pouffe très légèrement, en guidant sa main hésitante avec la sienne. Sur sa joue, puis sur son menton, puis re-sur ses cheveux, parce qu'il avait bien besoin de papouilles, là, surtout de la part de Liseron.

    - C'est pas une question à poser quand t'es sur le point de faire ta première fois, ça.

    Sur le point. Ils tournent autour du pot, peut-être. Parce que ça parle, ça parle, mais sur le moment, Ryan n'a peut-être pas autant envie de le faire qu'il ne le laisse paraître. Pas ici et pas maintenant. Elle mérite mieux.

    Dimanche 14 Juillet 2019 à 22:28
    Lilicha

    Liseron :

    Ca y’est, elle pleure plus. Elle sourit timidement et surtout, irréversiblement dès que Ryan guide sa main de part et d’autre de son visage que, jusqu’alors, elle n’avait pas observé avec intention, parce que c’est mal poli de regarder les gens avec insistance, sauf quand on est sur le point de faire sa première fois, il faut croire. Il faut croire aussi, qu’il a plus que sa blondeur et son derrière patatesques pour lui, Ryan. C’est plutôt bête, ou judicieux, de peut-être développer un véritable béguin pour lui avant les choses qui s’annoncent ? C’est pas une question à poser quand on veut que ce qui se passe continue sans encombres. Liseron joue lestement avec ses cheveux, sans trop réaliser ce qui se passe et ce qui va se passer, surtout. Mais pas de panique ; elle porte sa culotte porte-bonheur.

    - Quand… Quand est-ce que j-je saurais que je ne suis plus sur le point s-seulement ?

    Quand elle risquera ses mains plus bas ? Quand Ryan ne sera de nouveau plus qu’en caleçon vert fluo ? Quand elle aura perdu son porte-bonheur ? C’est très curieux de faire l’amour pour la première fois – et peut-être même que ça l’est tout le temps. Une à une, elle extirpe de sous la couverture ses jambes de bas vêtues et les allonge sur celles du jeune homme. Elle suffoquait sous sa couette. Elle suffoque dans ses vêtements. Elle suffoque dans son désarroi de vouloir faire quelque chose sans savoir comment.

    Lundi 15 Juillet 2019 à 00:44
    yumyumi

    Ryan :

    Il pause, encore. Laisse son regard s'attarder sur le minois devant lui, sur la jeune fille, sur son amie, sur Liseron. Et puis il baisse le regard sur lui, un peu penaud et peut-être un poil honteux ; parce que c'est…c'est juste pas bien. Le fait qu'ils soient dans une infirmerie, ses jambes qui fatiguent après ce twerk intensif, son coeur tiraillé entre l'envie de se jeter sur elle et l'envie de prendre son temps ; c'est trop pour le petit coeur de Ryan, qui risque de lâcher à tout moment. Alors il inspire. Plonge son regard rosé dans l’ambré de Liseron. Saisit ses mains baladeuses, pour y déposer le coin de ses lèvres, dans un léger baiser papillon, puis lui offre un sourire en guise d’excuse.

    - Sans doute pas maintenant. C’est pas contre toi Liseron, mais... on est quand même dans une infirmerie. J’aimerais pas me faire choper les fesses à l’air, tu vois ?

    Voilà. C’est expliqué, et ça laisse la porte ouverte à pleins de possibilités, parce que ce serait mentir de dire qu’il avait pas envie de se glisser dans les jupons de la demoiselle. Et puis, Ryan, pour autant qu’il aime vivre dangereusement, il préfère ne pas trop tenter sa chance.

    - ...Au pire, t’as mon numéro ? Tu peux, genre, m’envoyer un message... quand t’en as envie.

    Un petit j’ai envie que tu me fasses l’amour. ça allait sûrement refaire sa soirée, au blondinet.

    Lundi 15 Juillet 2019 à 22:04
    Lilicha

    Liseron :

    Bah c’est pas malin du tout, son béguin, si un simple bisou qu’elle ne se verrait jamais l’audace de rendre, ça la fait frissonner, qu’est-ce que ça va être la… La prochaine fois. Oh. Zut alors. Non, en fait… Tant mieux ? Elle ne sait pas trop, sa tête et son corps ne sont pas très raccord, mais les deux s’accordent au moins à la faire rire en imaginant Ryan être surpris dans le plus simple appareil.

    - Je… Je vois très bien.

    Tant mieux. Sa première fois, par contre, elle ne la voyait pas se faire interrompre par un infirmier ou un élève malade. Dans un lit tout petit tout blanc à roulettes qui ferait du bruit et se déplacerait à chaque coup de rein de Ryan, dans un parfum d’aseptisé, de blouses et de gants en plastique. Si ça ne tenait qu’à elle, Liseron s’offrirait dans un lit à baldaquins. Mais les lits du pensionnat font un peu moins rêver.

    - J-je poserais plus trop de questions quand on… Quand on se reverra, j-je serais plus ton avant-dernier pire coup.

    Internet répondra à ses interrogations. Ou quoi que non, pas internet, elle risque de lire pleins de trucs louches. Mais elle aura réfléchi toute seule, elle se sera fait coquette pour s’armer d’estime et de courage, elle aura mis ses plus jolis dessous, il ne saura pas comment enlever ses portes jarretelles, elle lui montrera, il lui montrera tout le reste. Elle rougit.

    - Quand j’aurais envie, t-tu voudras, toi… ?

    Mardi 16 Juillet 2019 à 04:25
    yumyumi

    Ryan :

    Bah. C'est ballot. C'est elle qui initie tout ça, lui qui joue le mec raisonnable à décliner (ou plutôt, reporter) gentiment, et maintenant il en oublie presque l'éveil de son haricot naissant. Il fait toujours aussi chaud, et Liseron a toujours l'air aussi mignonne, mais ça c'est peut-être lui qui le remarque que maintenant. Ryan déglutit, il a toujours la mimine de Liseron entre ses mains, et il compte pas la lâcher de sitôt.

    - Je te crois.

    Il le dit parce que c'est vrai. Et puis, elle continue, et il secoue la tête, chasse ces méchantes pensées en serrant un peu plus sa main.

    - Eh, c'est pas grave, tu peux me poser toutes tes questions.

    Ryan se voyait déjà lui donner des cours particuliers d'éducation sexuelle. Ça rentre où ça ? Ça va pas faire trop mal ? Et ça, ça sert à quoi ? Pffrt. Ça lui arrache un rire. Et puis elle continue encore, et c'est un sourire taquin qui prend place sur les lèvres de l'italien, pendant qu'il hôche la tête innocemment.

    - Mmh. Si tu arrives à me convaincre, peut-être...

    En vrai, ça devait pas être un travail si dur, il avait fallu quelque mots (et du twerk, et du Justin Timberlake aussi) pour qu'il soit déjà chaud comme de la braise - la preuve qu'il était pas bien difficile, Ryan.

    Mardi 16 Juillet 2019 à 10:18
    Lilicha

    Liseron : 

    Pourquoi je suis trempée rien que d’y penser ? Comment ça se fait que tu sois si gentil ? C’est des papillons-désir ou des papillons-tendresse dans mon ventre ? Elle se voit, presque comme hors d’elle-même, comme ça lui arrive quand elle se juge pendant ses fringales nocturnes, c’est bizarre que ce soit son visage et ses yeux maquillés de cernes que Ryan tienne et retienne. Avec... Bienveillance ? Pourquoi t’es gentil comme ça Ryan ?

    - Je… J-je suis contente que ce soit toi.

    Elle se penche, se dérobe des mains de l’Italien, se presse contre lui, cœur contre cœur, ses jambes à moitié repliées incurvées vers lui, toute sa reconnaissance et son affection incurvées vers lui dans un câlin qu’elle initie sans faire de chichis, cette fois. Elle peut le toucher. Elle peut l’enlacer. Son menton peut rencontrer son épaule. Sa bouche peut rencontrer son oreille, y laisser un bisou plein de candeur et un chuchotis lourd de promesses.

    - … J’y compte bien. (elle se tait un instant, pensive)  D-dis, tu me feras penser à… Prendre de l’arnica en amont, s-si tu y vas trop... Euhm... Qu-que tu mets du cœur à l’ouvrage.

    Pour les bleus qui poussent sur son corps pour un oui, pour un non ; au nom d’un oh oui, elle ne doute pas qu’ils rappliqueront. Il ne doit pas avoir l’habitude de partenaires aussi précautionneux qu’elle, le blondinet. C’est peut-être pas ce qu’il y a de plus excitant. Mais il a dit qu’il préférait la Liseron qui dit ce qu’elle pense, et elle en pense pas moins.

    Mardi 16 Juillet 2019 à 13:54
    yumyumi

    Ryan :

    ...Oh - encore ! La preuve qu'il est pas bien difficile, là, maintenant, c'est que même un câlin - initié par Liseron, quand même -, ça suffit pour le rendre toute chose. Ryan est fondue dans les bras de la demoiselle, alors qu'ils sont tous fins et maigres, ses bras, mais elle peut quand même y porter toute la contenance du blond malgré tout. Pan. Touché.

    Vite, il reprend son aplomb, rend son étreinte à Liseron du mieux qu'il peut au vu de leur position pas très habituelle, tente de pas trop frissonner quand elle dépose un bisous sur son oreille, tente de cacher son haricot qui lui crie « EH !!! Je suis là !!! J'ai faim !!! » - avec un peu de mal quand même.

    - Mmh. (il acquiesce de la tête à sa requête, en fermant les yeux, puis esquisse un petit sourire.) ...Comme ça, c'est bien. Tu vois, il m'en faut pas beaucoup.

    À bon entendeur. Avant, il aimait bien tenir sa main, mais ça c'est bien aussi, un câlin. C'est doux et c'est tendre et c'est comme si Liseron avait la taille parfaite pour s'emboîter dans les bras du blond. Fallait qu'il fasse gaffe à pas trop s'y habituer.

    Mardi 16 Juillet 2019 à 16:35
    Lilicha

    Liseron :

    « Je suis pas très câlin », « j’aime pas qu’on me touche » tu parles ! C’est elle qui s’est glissée dans ses bras et elle trouve qu’il ne la touche pas assez. Elle est trop gourmande, de toute façon, Liseron. Elle a jamais assez de patates dans son assiette, elle aura jamais assez de Ryan, et c’est même pas une façon de parler : c’est vrai, elle l’aura sans-doute pas plus de deux fois dans ses bras et dans ses jupons, faut pas se faire d’illusions. Déjà, il est gay. Ensuite… C’est une raison suffisante. Elle s’éprend un tout petit peu plus de lui chaque seconde et c’est tout sauf une bonne idée. Elle attendait rien de sa part il y a deux jours, même pas une visite à son chevet, elle peut pas se permettre d’espérer des bisous et des étreintes et des petits textos au réveil. Réveille-toi Liseron.

    - Dis… Dis pas que c’est pas beaucoup, c-c’est le plus que je puisse faire.

    Contradictions bonjour. La minute d’après, elle est assise sur les cuisses du blondinet, ses jambes nouées autour de lui, un prétexte pour que le câlin soit plus agréable, pour culpabiliser un peu plus aussi, le bassin un tout petit peu en retrait pour ne pas brusquer Mr. Le haricot. Elle l’a vu, faut pas croire, ce vert fluo, c’est limite plus efficace qu’un gilet de haute visibilité. Liseron a envie de rire et s'abstient de justesse - elle est bien contente de ne pas avoir de haricot, à tous les coups il serait encore plus communicatif que celui que Ryan s’efforce de cacher.

    Enfin ! C’est pas tout, mais elle a un cœur à faire saigner en s’attachant trop. Après le bisou sur l’oreille, le bisou esquimau, un sourire dans les yeux, celui du déni de la peine qu’elle s’afflige toute seule.  

    Mardi 16 Juillet 2019 à 17:29
    yumyumi

    Ryan :

    Mensonge ! C’est pas le plus qu’elle puisse faire, parce que juste après elle fait beaucoup. Beaucoup. Elle se pose à califourchon sur lui, et Ryan a le bas-ventre qui prend feu, et ses joues s’enflamment à son tour, et il est toute chose, fondue, pan, touché, cette fois c’est Cupidon qui l’a visé et il l’a eu, le blondinet. Très gros mensonge même ! Est-ce qu’elle se rend compte, au moins, de l’effet qu’elle a sur lui ? Si elle ne le savait pas avant, maintenant, elle doit être au courant, Mr. Haricot est très bavard... et très tape à l’œil, aussi, dans son costume vert fluo. Ryan regretterait presque son choix de maillot de bain.

    Le bisous esquimau, c’est la goutte d’eau qui fait déborder les haricots ;  Ryan ne se retient plus, c’est un vrai bisous cette fois, ses lèvres contre celles de Liseron, ses mains autour de ses hanches, un baiser qu’il approfondit en se penchant un peu plus vers elle - et qu’il stoppe aussitôt, en prenant une bouffée d’air et en ouvrant de gros yeux,

    - ...Oh merde-

    Oh merde, j’ai embrassé Liseron. Oh merde, j’ai le haricot tout dur. 

     

    Mardi 16 Juillet 2019 à 19:55
    Lilicha

    Liseron :

    ... Oh merde ? Oh merde, carrément ! Liseron va perdre les pédales, oh. Merde. Par mimétisme, ses yeux s’ouvrent dans une expression de désarroi total. Foudroyée sur place. Désir mortel. Pfiou, pantelante tout contre lui - Oh bordel, oh mon dieu, oh Ryan qu’est-ce que tu m’as fait, c’est son premier baiser et elle a un moment d’absence à le réaliser, c’est son premier baiser et il est trop court, c’est son premier baiser et il l’a prise de court – courte aussi est sa latence, merde quoi, elle ne va pas rester figée en peinant à respirer ! Elle regarde Ryan et ses joues pivoine, se jette à ses lèvres comme un explorateur assoiffé dans une oasis, achève ce qu’il a commencé. Elle se pincerait s’il n’y avait pas son haricot qu’elle sentait, cette fois, pressé contre sa robe – Liseron ne rêve pas de ces choses-là.

    Sa bouche qu’elle supposait rassasiée, quitte celle de l’italien, pour le contempler, béate, et pour se rendre compte que, oh merde, elle a un peu trop envie de lui, c’est inhumain à ce niveau-là. Elle n’a plus de questions, juste des affirmations.

    - J-je veux pas attendre, je… Peux pas attendre, j’aime pas attendre, je…

    Oui, oui, il a dit pas dans l’infirmerie, mais alors quoi – comment elle va faire pour éteindre le feu sous ses jupons ?




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