[EXPLICIT] Les chats n'aiment pas l'eau [Privé]

Martin:

Il faisait chaud, c'était torride, et pas seulement à cause du soleil qui les enveloppait de ses rayons. La voir si réceptive à ses moindre faits et gestes lui donnait encore plus envie d'elle. Il sentait maître de son plaisir comme elle était sûrement maîtresse du sien. Il sentait ses doigts se planter dans sa chair, mais il n'avait pas mal, ça ne faisait qu'accentuer tout ce qu'il ressentait tout de suite. Il n'avait jamais cru Lily aussi dominante, mais dans le fond, il aimait ça, elle pourrait lui faire n'importe quoi, là tout de suite, il serait toute à elle. Ses baisers, les petites morsures qu'elle lui laissait, ça le rendait encore plus fou d'elle. Découvrir ce côté insoupçonné d'elle lui fit penser qu'en fait, elle serait la copine parfaite d'un gangster. Ou plutôt, du gangster qu'il était. 

Elle prit les devant, lui montrant clairement ce qu'elle voulait. Il prit ça comme une autorisation, même s'il se doutait qu'elle en mourrait d'envie, il ne voulait rien faire qu'elle ne voulait pas. C'était la première fois qu'il se retrouvait dans une situation comme ça, il voulait la respecter. Elle lui souffla quelques mots, elle avait peur d'en faire trop. Il eut du mal à lui répondre, la respiration difficile. À mesure qu'il lui parlait, ses doigts glissèrent plus loin sous son maillot.

- T'inquiètes pas, tu es parfaite.

Il avait soufflé ça avant lui déposer un bisou sur la joue, parcourant son cou jusqu'à ses épaules avec ses lèvres, laissant de longs baisers sur sa peau brûlante, à mesure que que sa main glissait jusqu'à cet endroit d'habitude défendu. Ses doigts finirent par arriver à leur destination. Mais plutôt que de recommencer à l'embêter, il passa son index entre ses lèvres chaudes et humides qu'il avait le droit de toucher. D'abord doucement, puis au bout de quelques instants, avec un peu plus d'assurance, il ne voulait pas lui faire mal, juste lui faire plaisir. Il était prêt à laisser tomber le sien pour la mener à l'extase.

Lily :

Il lui dit qu’elle est parfaite. Ca la rassure, et ça lui fait plaisir, outre-mesure, déjà qu’on lui dise ça, mais le fait que ce soit lui qui le pense… Le visage fendu d’un grand sourire, elle en oublie ce qu’elle fait, par contre, impossible de passer à côté de ce qu’on lui fait. Oh. Mon. Dieu. Elle va perdre pied, elle le sent, alors elle s’accroche à la nuque de Martin d’un bras engourdi par la jouissance qui afflue dans tous ses membres. Sa main restante, elle la pose sur celle du gangster, comme pour l’accompagner, mais c’est inutile, il sait déjà comment faire pour la rendre folle. Vite, très vite, très fort, l’illusion d’un tambour qui bat son plein entre ses cuisses la secoue toute entière, elle se cramponne au chat, ravale sa salive, le corps qui se crispe et se détend alternativement, qui ne répond plus de rien, sauf de Martin et de sa main experte.

Ca y’est. Elle brûle, elle meurt de plaisir, elle gémit, elle pousse un cri à en réveiller un ours en hibernation. Putain que c’est bon ! Ses jambes sont en coton, et comme elle se sent défaillir, elle tire Martin jusqu’au sol, grimpe sur lui, pousse ses derniers gémissements, les éteint contre sa peau mouillée. Plus qu’un sifflement entre les dents… Et elle reprend du poil de la bête. Parce qu’elle est parfaite. C’est Martin qui l’a dit, alors elle le croit. Ses mots, ça lui confère une assurance démesurée, il n’y a plus de place au doute, tout ce que son instinct lui commande de faire, elle le fait. Et il lui ordonne beaucoup, beaucoup de choses, parce qu’elle a de l’appétit, la succube, et de l’endurance aussi.

Allongée tout contre Martin, elle se redresse, fouette son visage de ses cheveux dans un mouvement millimétré, comme si elle avait fait ça toute sa vie (ce qui était pas complètement faux, merci les entrainement à répétition devant le miroir et Alouqua le cobaye). Le fixe à travers deux mèches blanches, se penche et susurre à son oreille :

- Et si je te rendais la pareille, qu’en dis-tu ? 

Martin:

Il sentait le coeur de Lily battre à tout rompre, à moins que ce ne soit juste le sien? Ou les leurs qui battent à l'unisson? Il sentait son corps réagir à ce qu'il faisait, jamais il ne se serait douté du simple pouvoir qu'il pouvait avoir elle. La voir voir ainsi s'affaisser au simple mouvement de ses doigts lui donnait encore plus envie d'elle. Il sent son sang ne faire qu'un tour, dans tout son corps, le désir brûlant. Il la sent alors se tendre, un peu, elle pousse un cri. Il fut d'abord surpris, il réduit les mouvement de ses doigts jusqu'à s'arrêter tandis qu'il sent qu'elle se dérobe, il la tient contre lui. C'est donc ça, l'extase, il se sent fier, fier d'avoir emmener Lily tout là haut.

Il pensait qu'après ça, c'était fini, mais visiblement, la succube n'avait pas terminé. Elle l'a tiré jusqu'au sol, s'est mise sur lui. L'envie repart de plus belle, Lily est si jolie, dans son maillot sexy, ses yeux brillant derrière sa frange. Son regard affamé qui fait battre le petit coeur de Martin comme jamais. Elle lui fait de l'effet, beaucoup d'effet, cette fille. Elle lui propose de lui rendre la pareille, un murmure dans l'oreille. Il se redresse légèrement sur ses coudes, posant son front contre le sien. Il lui souffle doucement:

- J'adorerai.

Il ne savait pas ce qu'elle comptait faire, il voulait voir. Lily la sauvage en position de dominatrice, c'était excitant. Lily tout court l'était. Il se demanda là tout de suite comment il lui avait résisté aussi longtemps.

Lily :

Le message était clair - il l'a ravagée de plaisir, c'est à son tour maintenant. Et en un tour de main, elle se débarrasse de son haut. Fil après fil, le maillot glisse, découvre un sein, puis l'autre. Petits, fiers, couleur neige, que Lily défend Martin de toucher, l'index en l'air. Qu'il regarde, sans jamais les approcher, enfin, pas aujourd'hui en tout cas, parce que c'est de la frustration que naît et croît le désir. Ce sont ses mains à elle qui viennent les caresser, les étreindre, comme un soir de solitude, sauf que là elle n'est pas seule, et c'est là tout l'enjeu ; que Martin la découvre dans son intimité, voit net, puis flou, qu'il ne mime mot et que son corps parle pour lui. Et puisse-t-il être bavard... 

Elle se courbe sur son torse, y juxtapose ses lèvres mouillées, qui descendent, lestement, sur son ventre... Dévient sur son flanc... Reviennent sur son nombril... Et puis s'attardent au niveau de la ceinture. Mille baisers papillons, mille succions qu'elle opère méthodiquement pour qu'une bosse grossisse sous le short à motifs de Martin. Voilà le motif. Elle glisse un peu en arrière, la tête au niveau de son bassin, lui lance un regard lascif, suspend son jeu. Ses ongles manucurés pianotent doucement autour de l'élastique du caleçon, deux doigts viennent tirer dessus, juste un peu... Un sourire coquin peint son visage rougi. Lily s'apprête à faire un truc de plutôt licencieux, là tout de suite. 

- Je m'arrête ?

Bien sûr, elle espère, orgueilleuse, qu'il la supplie de poursuivre. Ce serait le meilleur des accomplissements, surplomber un gangster, lui montrer ce qu'elle sait faire, l'en rendre fou. 

Martin:

Lily avait retiré son haut de maillot, dévoilant ses petits seins. Ils étaient mignons. Ce n'était pas réflexion courante quand on parlait de cette partie du corps, mais ça n'enlevait en rien la beauté qu'ils avaient. La succube lui montra son doigt, signe qu'il n'avait pas le droit de toucher, il en mourrait d'envie mais ce n'était pas lui qui tenait les rênes. 

Il se laissa faire, succombant aux caresse expertes et au baisers ardents qu'elle déposait sur son corps. Il n'aurait jamais cru qu'elle puisse être aussi douée pour faire brûler quelqu'un de désir, lui en particulier. Il avait chaud et il ne disait rien, la gorge encombrée par des respirations qu'il peinait à contrôler. Son corps parlait pour lui et Lily devait comprendre le message qu'il lui envoyait.

Elle finit par s'arrêter, il la regardait. Elle arborait ce genre de sourire qui laissait présager que non, il ne fallait clairement pas qu'elle s'arrête. Martin croulait sous l'envie, s'arrêter là l'achèverait sûrement. Et puis, avec cette tête là, il ne pouvait rien refuser à la jolie jeune femme qu'elle était.

Il lui répondit presque suppliant.

- Non..

Il aurait bien articuler un s'il te plaît avec, mais le petit côté gangster de Martin l'empêchait de se montrer entièrement soumis à Lily.

Lily :

Le sourire de Lily se transforme en un petit rire triomphant. Dans tes dents, Marina ! Bien sûr que non, il ne veut pas qu’elle s’arrête, ni lui ni personne ne le voudrait, même si on a tenté de l’en convaincre par le passé, là, le blason de son orgueil est redoré. Il brille peut-être un peu trop d’ailleurs… Ca lui donne des ailes, et là, soudain, elle craint de se les brûler. Parce qu’elle n’a jamais fait… Ça, ce qu’elle s’apprête à faire, là.

Éplucher une banane.

Nouvel éclat de rire – elle repense à la soirée des cultures, ça remontait à loin, mais elle savait que ce moment arriverait un jour. Voici le jour venu. Elle est nerveuse à souhait, mais hors de question de le laisser transparaître. La peur, c’est pas sexy. Et qui a peur d’un phallus, enfin ?! Surtout celui d’un dieu comme Martin ! Elle reprend son sérieux bien vite, passe sa main dans ses cheveux, regarde le gangster d’un air entendu. Elle va le faire. Elle s’en voudrait de ne pas le faire. De ne pas le faire bien. La succube baisse les yeux sur le short à imprimés. Sa main gauche prend appuie sur la cuisse de son partenaire, l’autre tire le maillot de bain. Le voilà nu, offert, aussi beau que le David, avec un peu plus de poils et une plus grosse banane aussi. A nous deux. Elle se penche, coince ses mèches rebelles derrière son oreille brûlante, ferme les yeux, humecte ses lèvres. Expérimente, tatillonne, avec sa langue, timidement, puis sa bouche. Elle trouve un rythme, plutôt leste. Voilà, elle a épluché la banane, elle la grignote, pas sûre qu’elle la mange avidement, pas aujourd’hui, parce que Lily a déjà lu des articles très glauques dans la presse de personnes étouffées dans le feu de l’action. Elle n’ose pas ouvrir les yeux, regarder Martin. Si ça ne lui plaisait pas, ça se verrait tout de suite, et alors, elle ne saurait plus où se mettre.

Martin:

Il observait Lily, impatient et surtout curieux? Qu'allait-elle faire? Martin se le demandait bien, elle avait l'air en pleine réflexion, à moins que ce soit une façon de faire durer le suspense, de pousser le gangster fort qu'il était à la plus grande des faiblesses.

Elle avait posé une de ses mains sur ses cuisses et elle tira son maillot de l'autre, l'envie était à son comble. Quand il comprit ce qu'elle allait faire, il n'avait qu'une hâte qu'elle en finisse, l'envie était si grande qu'il se demandait si c'était possible d'en mourir. Voir Lily porter doucement l'organe, qui brûlait le plus de désir pour elle, à ses lèvres, il sentit clairement qu'il le tiendrait pas bien longtemps. Elle jouait doucement de ses lèvres, de sa langue sur le bout et c'était amplement suffisant pour le faire tomber. Il était raide comme jamais. Son souffle trahissait les sensation qui parcourait tout ses muscles et c'était fort possible que parfois, un gémissent s'échappe entre ses lèvres.

Il osait parfois jeter des coups d'yeux vers Lily. Les yeux fermés tandis qu'elle s'occupait de lui si peu habillée, il fallait dire que la vue lui faisait de l'effet et qu'il ne tiendrait plus très longtemps. Ne sachant pas si elle l'avait déjà fait - et si c'était la première fois, il s'avoua qu'elle était bien douée - et préféra la prévenir de ce qui allait arriver. Bien que les spasmes de plaisir laissaient présager que l'apothéose était prêt, il parvint à articuler, entre de soupirs d'extases, quelque chose à la succube.

- Attention.. Souffla-t-il, je..

Sa tête bascula en arrière tandis que son coeur s'accéléra encore de plus belle, il aurait pu continuer à la regarder faire Lily mais là, c'était trop dur de tenir. Son sang ne fit un tour, un frisson parcourut son échine, c'était un orgasme qui envahissait ses veines et cette sensation de plénitude, il la devait à Lily.

Lily :

Les paupières closes, la bouche entre-ouverte, les sens en alerte, Lily n’a pas besoin de voir pour savoir. Haletant, la peau brûlante, la cuisse tremblante, la voix tremblante ; il est prêt, tout prêt. Elle sent la petite mort qui vient, elle sent sous la pulpe de ses lèvres Martin qui va venir, elle se retient de sourire pour que ses dents ne s’en mêlent pas. Le plaisir qu’elle véhicule de sa bouche chevronnée, elle le partage. Et maintenant qu’elle sait qu’elle s’y prend bien, elle veut voir le visage d’un Martin transi, mais quand elle ouvre les yeux, ceux du chat lui échappent, la tête révulsée, il l’avertie de la déferlante tant attendue.

Plutôt que de sentir la mer salée houler dans sa gorge, Lily préfère danser sous la pluie. Elle se retire, sans s’écarter. Éclaboussée, l’écume se confond dans ses cheveux, glisse sur l’arrête de son nez, sur la courbe de ses seins, coule sur la cime de ses cuisses. Et la succube peut enfin sourire, et se repaître du regard de son gangster. Ce qu’il est beau son regard d’homme à l’appétit exaucé… Lily le regarde de ses yeux amoureux, et s’approche de lui à quatre pattes. Presque timidement,

- Et si tu me prenais… Dans tes bras ?

Si ce n'est pas un problème qu'elle ait la peau encore humide de lui, s'il la considère toujours autant après qu'elle ait lapé son lait. 

(pour toi yumi, la musique!!)

Martin:

Il n'avait pas grande réelle idée de ce qu'il pouvait bien se passer, les sens encore embués, le corps tremblotant, ne se remettant pas de cette première expérience, avec une fille, et qui plus est, une fille qui lui faisait de l'effet. Il avait le souffle court, encore haletant, il espérait ne pas avoir dégoûté Lily. Il ne savait même pas pourquoi il espérait ça, pourquoi est-ce qu'elle devrait être dégoûtée? Peut être parce que ça avait l'air sale, à première vue.

Il se redressa légèrement, cherchant la succube du regard, la trouvant très vite. Elle était toujours là, à quatre pattes, elle s'approcha de lui. Il était soulagé. Elle se mit près de lui, lui demanda s'il pouvait la prendre dans ses bras. Martin ne se fit pas prier, il écarta les bras et l'attira doucement contre lui. Il s'en fichait que sa peau soit humide, sûrement à cause de lui, en fait, il pourrait y avoir n'importe quoi, il s'en ficherait. Parce que là tout de suite, il se sentait aux anges, le corps tout chaud de la fille dont il venait de se rendre compte qu'il en était amoureux.

Il la tenait contre lui, pas trop fort, mais pas trop lâche non plus. Son coeur battait à tout rompre, il se demandait si Lily pouvait le sentir. Il lui déposa un bisou sur la tête, avant d'enfouir son nez dans ses cheveux blancs. Jamais il n'aurait pensé se retrouver là, couché sur le sol, serrant cette fille dans ses bras, quand il l'avait rencontrée. Et pourtant, il était là, à le faire. Et il ne regrettait rien.

Il ne savait pas s'il devait dire quelque chose, lui parler, lui dire ce que la petite voix dans sa tête lui crier de dire. Est-ce que c'était le bon moment? Est-ce qu'il vaudrait mieux ne rien dire et profiter de l'instant? Est-ce qu'il pouvait le lui dire? Qu'il l'aimait?

Lily :

Lily a pris son pied, Martin a pris son pied, Lily ça lui suffisait, ç’aurait pu être tout, parce que sous ses airs de dominatrice à la confiance véhémente, elle espérait pas plus à son égard, pas quelque chose comme de la douceur, de l’affection, parce que c’est quelque chose qu’elle n’a jamais vu Martin lui exprimer, même en tant qu’amis, il est toujours resté très réservé le chaton.

C’était un service qu’ils se rendaient mutuellement, elle était flattée qu’il la trouve désirable, après tous les efforts qu’elle a mis à l’ouvrage, il lui accordait au moins ça. Et puis là, tout contre lui, elle lui découvre un côté insoupçonné. Un Martin pas poltron, un Martin dégourdi, un Martin qui lui fait du bien au corps, mais au cœur aussi. Lily a le cœur comme de la fondue sur une raclette. Et elle croit sentir celui de son gangster battre dans son dos. Ses yeux se ferment sur la vision de ses bras d’apollon autour d’elle, sur la sensation de ses lèvres divines sur son front, de son nez parfait dans ses cheveux. Que quiconque ose lui dire qu’il est pas parfait. Pas juste son nez, hein ! Lui, lui en entier. Elle le voudrait rien que pour elle. Elle voudrait bien ne pas avoir été un petit avant-goût de toutes les autres filles qu’il doit savoir qu’il pourrait avoir si elles étaient pas toutes bigleuses. Elle voudrait bien qu'ils soient comme Bonnie et Clyde, complices pour toujours. Immobile, en proie à ses doutes et à l’ivresse qui a gardé son emprunte en elle, Lily demande, doucement,

- A quoi tu penses ?