[EVENT] Je n'ai pas de problèmes avec le café j'ai des problèmes sans le café [Libre]

Vincent:

Il l'écoutait parler, mimant d'être en train de mourir et quand elle eût fini de parler, il s'osa à lui répondre.

- J'ai hâte!

Il eut un grand sourire.

- J'ai hâte d'être enfermé et maltraité par toi.

Puis elle voulait qu'il développe le syndrome de Stockholm, c'était pas une preuve qu'elle voulait qu'il l'aime?

Akihiko :

La rousse faillit s'étouffer en entendant les derniers mots du blond. Elle se risqua à lui couler un regard, en attendant l'ascenseur - puis détourna le regard, les joues roses, toussotant. Il allait pas bien à sortir des trucs comme ça ? Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, elle attendit que les gens à l'intérieur sortent - puis traîna Vincent à l'intérieur.

- Tu t'es brisé les côtes où t'attends que je te portes ?

Appuyant sur le "1" lumineux, elle souffla. Elle espérait pas que l'ascenseur se bloque, parcontre. 

Vincent:

Il mima la souffrance alors qu'elle le traînait dans l’ascenseur. Ils devaient avoir l'air parfaitement normal, ainsi, aux yeux des autres gens, puisqu'ils n'avaient pas l'air très interrogés par la situation.

- Je souffre horriblement. Par contre, je veux bien que tu me portes.

Même s'il doutait fort de la capacité de la petite rousse à le soulever! Mais il n'y avait rien de mal à essayer!

Akihiko :

Qu'elle le porte ? Elle, la rouquine qui faisait 6 ans de moins que son véritable âge, le porter lui, qui devait faire trois fois sa taille ? Aki savait pas si elle devait rire ou avoir pitié de lui, surtout qu'il avait l'air super sérieux. Dans le pire des cas, elle le balancerait par dessus la fenêtre.

- Moi, te porter ? Est-ce que tu m'as déjà regardé ? - En fait non, ne répond pas, j'ai pas envie d'entendre la réponse.

Elle poussa les jambes du blond - pour le faire rentrer entièrement dans l'ascenseur, faudrait pas qu'il perde ses jambes - et pressa le bouton qui ferma les portes. 

Vincent:

Il se laissa traîner dans l'ascenseur, elle donnait tout pour le sauver, il avait l'impression d'avoir de l'importance à ses yeux, c'était trop beau.

- Si je t'ai déjà regarder?

Elle voulait pas entendre la réponse? Quel dommage! Il lui aurait bien dit que le seul truc qu'il a pas vu chez elle, c'est sa poitrine. Mais elle risquait sûrement d'abréger ses souffrance, auquel cas, il valait mieux ne rien dire.

Akihiko :

Elle avait pas vraiment envie de savoir, maintenant, alors elle attendit patiemment que l'ascenseur monte au premier étage - ce qui prit au moins une minute. Une fois les portes ouvertes, Aki reprit son périple, tirant Vincent un peu plus loin puis s'arrêta en cour de route.

- Tu vas te balader en nudiste dans l'hôtel où tu comptes aller te chercher un truc ? 

Pas que l'idée de Vincent sans t-shirt lui déplaisait, mais si elle en avait l'occasion, elle garderait ce spectacle pour elle seule. Voyant que le blond ne se décidait pas à bouger, elle souffla.

- Quelle chambre ? 

Vincent:

En nudiste, quelle bonne idée! Mais son exhibition était un évènement privé qu'il ne réserverait qu'aux privilégiées. Finalement Aki sembla abandonner devant sa non-réaction, elle irait lui chercher un truc? Trop bien! Il tendit un bras vers le ciel.

- Emprunte ces escaliers. Stairway to heaven! Ils te mèneront au 7e ciel. Dans mon paradis.

Il aurait bien continuer son cinéma plus longtemps, mais Aki n'irait peut être plus lui chercher de quoi cacher son corps magnifique aux yeux des mortels si elle devait encore attendre 5min.

- Chambre 401.

Akihiko : 

Super. Même si la référence lui arracha un sourire, la rouquine ne put s'empêcher de rouler des yeux. Elle allait devoir monter au quatrième étage - dans la chambre de Vincent.

- Mais j'aurais besoin d-

Le détaillant du regard, un sourire malicieux s'empara de ses lèvres : il lui fallait une carte. Et elle savait exactement comment elle allait la prendre.

Alors que le blond était allongé - ou plutôt étalé - sur le sol, la rouquine s'approcha...Encore, et encore, jusqu'à que leur visages ne soient qu'à 10 centimètres l'un de l'autre. Puis doucement, elle glissa sa main sur sa poche de pantalon, pris la carte entre ses doigts...et s'enfuit rapidement.

Une fois dans l'ascenseur, la rouquine secoua la tête pour reprendre ses esprits : qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Est-ce que son subconscient la forçait à envoyer des signaux cachés à Vincent ? Des signaux qu'il lui plaisait ? Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent rapidement et elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps : elle devait récupérer ce fameux t-shirt. 

Aki chercha donc la chambre numéro 401, et y glissa la carte jusqu'à ce que la serrure émette un léger bip. La porte s'entrouvrit et Aki pénétra donc dans la chambre..pour la trouver complétement vide. D’un côté, ça l’arrangeait : elle aurait l’air de quoi à fouiller dans la valise de Vincent Mcmillan ? Elle parcourut rapidement la chambre du regard : c'était simple, le lit où il n'y avait pas de vêtements féminins était le bon - à moins que l'une d'entre elles ait oubliée ses sous-vêtements sur le lit de Vincent, dans ce cas, Aki ne voulait pas trop y penser.

Le t-shirt (qu'elle avait pris au hasard) en main, la rouquine refit tout le chemin - en prenant l'ascenseur - pour revenir au premier étage et se stoppa pour souffler.

- T'aurais pas pu choisir une chambre au premier étage, comme tout le monde ?

Vincent:

Aki fit quelque chose de surprenant, elle s'approcha de lui si près que si il avait voulu lui tirer la langue il lui aurai léché le bout du nez. Mais il se retint, histoire de pas se prendre de baffe. Puis elle glissa sa main vers son pantalon, ça ça ressemblait pas à la petite rouquine, il eut une expression d'incompréhension et qu'elle ne fut pas sa déception quand elle glissa ses doigts dans sa poche pour en sortir sa carte. Quoique, le faire chanter comme ça, c'était pas non plus très habituel venant d'elle! Et ça lui plaisait plutôt beaucoup.

Elle s'en alla rapidement et revint d'ailleurs tout aussi rapidement avec un superbe t-shirt propre, sentant la délicieuse lessive qu'il utilisait dans les laveries du pensionnat.

- Euh non, tout en haut c'est plus sympa, on a la belle-vue.

Il se redressa, tendant la main pour qu'elle lui donne son t-shirt.

Akihiko :

Ayant soufflé un bon coup, elle leva le regard vers le blond et lui donna le t-shirt, et s'apprêtant à lui redonner sa carte, elle la fit glisser dans son autre main, entre son index et son majeur. La rouquine esquissa un rapide sourire malicieux -comme à son habitude- et s'avança.

- J'vais garder ça, tiens. Sympa pour marchander. Peut-être que j'arriverais à la revendre à une fille.

Puis pivotant rapidement, elle fronça les sourcils.

- La meilleure vue sur les filles qui bronzent, c'est ça?