[EVENT] Je n'ai pas de problèmes avec le café j'ai des problèmes sans le café [Libre]

Akihiko :

Le pensionnat avait fait fort, en préparant ce séjour à la plage. Aki avait directement demandé à Lucille d'être avec elle -pas question de changer ses habitudes- et avait donc squatté la chambre au premier étage, avec Lily et Martine. Ils faisaient un beau duo, ces deux là.

Onze heure. Aki était allée chercher son café matinal -même si la plupart des autres élèves étaient sur la plage, ou entrain de jouer dans la salle commune, la rouquine s'était empressée d'aller vers la machine à café. Pas de queue, super, de toute façon, elle était tellement dans les vapes que sa vision ne se résumait qu'à un tas de formes floues et colorées, et si quelqu'un viendrait l'accoster, elle lui jetterait sûrement son café à la gueule..

- AH!

C'est ce qui se passa à peu près, sauf qu'elle avait bousculé quelqu'un, versant donc son café sur cette pauvre personne -et sur elle aussi, au passage.

Vincent:

Passer deux semaines avec Mary-Sue, Hyouka et Athéna ça pouvait peut être le faire. Il savait pas trop, pour le moment il avait survécu et c'était génial! Est-ce que ça pouvait être pire que de passer deux semaines h24 avec Aki? Il savait pas trop non plus... D'ailleurs, en parlant d'elle, il se demandait bien pourquoi ils s'étaient pas mis dans la même chambre! Il avait bien envie de savoir quel genre de pyjama elle avait tiens.

Il était en train de s'imaginer Aki dans une jolie nuisette.. Ouais non en fait, c'était trop féminin pour elle. Il avait arrêté d'imaginer finalement pour penser à ce qu'il allait manger plus tard. Mais avant ça, il s'était mangé quelqu'un.

Et pris une tasse de café dessus.

Il poussa un cri.

- AAAAAOUH!

Akihiko :

La rouquine n'eut même pas le temps de prendre une seule gorgée de son café qu'elle se prit une personne de plein fouet, lâchant son gobelet au passage. Ce dernier ricocha donc sur le sol, et Aki le suivi du regard, avant de se faire broyer les tympans par un cri strident.

- AAAAAAOUH!

Aki se décida enfin à lever les yeux sur la personne qu'elle avait bousculée. Ah. La rousse réprima un rire, gloussant à la vue de Vincent, mouillé, et qui était visiblement entrain de souffrir. Elle baissa ensuite les yeux sur son pyjama-short : nouveau ah. Il n'était pas le seul à être trempé.

- Merde.

Juste le temps de parcourir la salle du regard, Aki croisa celui d'un prof qui pointa l'escalier menant au premier étage de l'hôtel. La buanderie. Aki allait devoir accompagner Vincent à la buanderie. Elle soupira d'agacement, essorant les plis de son débardeur sur le sol.

Vincent:

En pensant à Aki, tiens! Là voilà! Et en plus c'était son café qui avait atterrit sur la superbe personne qu'étant Vincent. Il avait crié surtout à cause de la surpris et du café chaud, mais en voyant que Aki allait devoir l'emmener à la buanderie, il se laissa tomber par terre, simulant une horrible souffrance.

- Aaaah... Tout mon corps, j'ai mal, ça brûle.

Il parvint même à faire glisser une petite larme le long de sa joue, pour plus de réalisme.

- Je vais mourir.

Akihiko :

Cette fois, Aki songeait vraiment à aller se rendormir. Elle s'était levée du mauvais pied -littéralement, elle avait trébuchée sur on ne sait quoi, avait renversé son café et en plus, elle devait accompagner Vincent à la buanderie. Elle allait être seule. Avec Vincent. Dans une pièce fermée. Qu'est-ce qu'il allait se passer?

En soi, ce n'était pas la compagnie de Vincent qui la rebutait - Vincent n'était pas une horreur pour les yeux, non. C'était plus l'idée d'être physiquement proche avec quelqu'un dans une salle confinée, oui. Alors que la rouquine pesait les divers moyens de s'en sortir discrètement, voilà que celui qui occupait ses pensées...se jeta sur le sol.

- Qu'est..

Le professeur qu'elle avait vu tout à l'heure se contenta de secouer la tête, et de partir, laissant donc Aki et le cadavre qu'était devenu Vincent. La rousse haussa les sourcils, un sourire moqueur sur les lèvres.

- Tu veux que j'te fasse du bouche à bouche? 

Vincent:

Allait-elle l'emmener à l'infirmerie, SAMU, ou la buanderie? Elle lui enlèverait ses vêtements tachés et le chouchoutera? Oh ce serait cool! Mais jamais Aki ferait ça, dommage! Heureusement que les rêves existaient. Il faisait toujours semblant d'agoniser dans la douleur et la mort, cherchant la pitié d'Aki. Il entrouvrit un oeil, mais son sourire moqueur montrait qu'elle n'en avait actuellement pas.

- Oh oui, s'il te plaît, je suffoque.

Il lâcha un toux forcée un peu dégueu avant de se rouler sur le côté, dos à la rousse, mimant son étouffement imminent.

- Je.. Je vais mourir. Sauve-moi!

Il tendit un pas et le laissa tomber par terre.

Akihiko :

Et il jouait super bien, en plus ! Aki devrait songer à lui proposer le club de théâtre. Et puis, y'avais pleins de jolies filles là bas, ça lui ferait une bonne excuse. Haussant les sourcils, Aki s'accroupit à son niveau, un sourire sur les lèvres. Puis elle prit son air théâtral et essuya une fausse larme.

- Au revoir, Jack.

Se relevant, la rouquine attrapa la jambe de Vincent...et se mit à le traîner vers l'escalier.

(JUDHUHYUHDE c'est trop mignon je vous espionne ;-;)

Vincent:

Oh, Jack c'était sexy comme nom dis donc. En plus c'était le nom du personnage de Leonardo Di Caprio dans Titanic, encore une compliment caché d'Aki? Elle n'osait pas lui dire qu'il était aussi beau que Leonardo? Il eut un sourire de satisfaction puis elle se mit à le tirer par la jambe, il savait pas où et il avait pas envie de le savoir.

- Rose, que fais-tu? articula-t-il avec difficulté, où m'emmènes-tu...?

Il avait envie de savoir finalement, histoire de savoir s'il allait vraiment mourir.

Akihiko :

Où est-ce qu'elle allait l'emmener ? Des pensées pas très catholiques venaient prendre place dans l'esprit de la rouquine. Elle secoua la tête, puis réprima un rire, et reprit une voix des plus normales possibles.

- Je vais t'enfermer dans la cave jusqu'à ce que tu développes le syndrome de Stockholm, j'espère que t'as pas peur des rats...

Une fois arrivée devant les escaliers, Aki s'arrêta. Pas question qu'elle le traîne jusqu'en haut, elle fit donc demi-tour vers l'ascenseur et appuya sur le bouton.

- Je vais te nourrir avec du pain moisi aussi. C'est sympa, hein?