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When feelings have to be named, we run away into a hole to hope we never get out [Hadriel]
Vendredi 1er Mai 2020 à 17:45 Ms.Pistache
(Oui le titre est long ><)
Eiji :
Après ce qui venait de se passer à l'infirmerie, Eiji s'était réfugié dans la salle des professeurs puis dans la bibliothèque. Assis sur une chaise entre deux rayons remplis à craquer de livres, il attendait son heure fatidique. Il n'avait pas honte de ce qu'il avait fait à Hadriel mais un sentiment de peur lui tiraillait les entrailles. Trois possibilités étaient possibles, après ces évènements : La première, la plus probable et réaliste, était qu'Hadriel le dénonce à la directrice et raconte tout ce qu'il lui avait fait. Il serait renvoyé sur le champ du pensionnat et ne pourra plus jamais exercer sa profession.
La seconde, était qu'il se comporte en adulte responsable et vienne s'excuser auprès du jeune homme et lui promette de ne jamais recommencer. Il sera sans-doute malheureux pendant un certain temps ; peut-être ou peut-être pas, puisque de toute façon tout ceci n'était au final qu'une pulsion qu'il était incapable de contrôler. Tout avait commencé à la piscine, lorsque le choc électrique qui ne dura qu'une demi-seconde se propagea dans tout son corps, et ce jusqu'au fond de lui-même. Choc qui déclara lorsque sa main effleura celle d'Hadriel, qu'il aidait à sortir de l'eau. Cette pulsion s'évaporera avec le temps, au fil des jours et lorsqu'il recroisera le lycéen, tout ceci aura disparu comme si de rien n'était. L'électricité palpable qui les connectait sur le lit, dans l'infirmerie, disparaîtra lui aussi pour ne jamais revenir.
La troisième, la plus lâche mais protectrice, était qu'il se cache ; se tasse sur lui-même et fasse en sorte de ne jamais croiser la route du jeune homme, qu'il prenne ces sentiments qui n'ont lieu d'être en tant que professeur et qu'il les enfouisse en lui. Une fois au fond, il bouchera le trou à coup de bon sens et de travail acharné.
Il ne restait plus qu'à savoir laquelle choisir et appliquer. En ce moment, il se pencherai bien sur la dernière.
Samedi 2 Mai 2020 à 12:15 AUREUM.UMBRA
( Il est on point! J'adhère. )
Hadriel :
Cela faisait maintenant quelques heures que l'incident de l'infirmerie était passé. Un laps de temps durant lequel Hadriel avait sursauté à chaque coin de couloir et peiné à retrouver sa stoïque habituelle. Un peu perdu, il mettait cependant un point d'honneur à ne rien laisser paraitre, éternel joli cailloux en surface.
Le jeune homme, essayant désespérément de chasser de ses pensées le professeur et les souvenirs semblant tout droit sortient d'un monde onirique qui n'était pas le sien, avait entreprit de se rendre à la bibliothèque pour peaufiner un devoir à rendre incessamment sous peu.
A cette heure plutôt tardive, le calme régnait sur l'endroit. Hadriel déambulait entre les rayonnages, cherchant un livre pouvant éventuellement le renseigner sur la mécanique des fluides lorsque soudain, à une intersection déserte, ses yeux auréolé de vert se posèrent sur une silhouette qu'il ne connaissait que trop bien. Eiji. Il était là. Assis sur une chaise. Leurs regards se croisèrent et, dans un moment de panique inhabituel de sa part, il fit volte face et bifurqua presque instantanément dans la première allée à sa droite. Son cœur venait de louper un battement alors que ses jambes l'entrainaient dans sa fuite.
Samedi 2 Mai 2020 à 13:04 Ms.Pistache
Eiji :
La fenêtre ouverte près de lui laissait doucement passer le vent. Les rideaux immaculés dansaient à son rythme, s'arrêtaient quelques secondes comme pour reprendre des forces avant de continuer. Ses mèches de cheveux virevoltaient, accompagnant les voiles. Depuis tout petit, Eiji n'a jamais su quoi faire à part lire pour se rapprocher de sa grand-mère ou nager pour faire passer le temps. Il n'était pas talentueux dans un domaine en particulier et l'éducation reçue de sa grand-mère avait suffi à le rendre gentil et respectueux.
En vérité, il ne se sentait pas ainsi. Il lisait pour quelqu'un qui n'est plus en ce monde, il nageait par ennui et était devenu professeur plus par contrainte que par choix. Il restait le plus souvent dans sa chambre et le week-end, il ne sortait pas de chez lui. Sa vie monotone et sans goût lui allait, tant qu'il avait de quoi payer son loyer et manger tout les jours. Le fait qu'il soit le jeune homme serviable et à l'écoute le convenait aussi, car c'était normal pour une personne d'être ainsi.
Lorsqu'il se retrouvait seul dans sa chambre, parfois, il se sentait nauséeux. Une envie de vomir lui remuait le ventre et il devait filer au toilettes vider son estomac.
Il se sentait ainsi depuis que ses parents l'avaient laissé et encore plus depuis la mort de sa grand-mère. Se plaindre et désirer une chose était ce qu'il n'avait jamais réussi à faire, parce-que l'égoïsme n'était pas une valeur qui lui avait été inculquée. Prendre sur soi et faire en sorte de ne pas faire de vagues, il le faisait brillamment.
Alors, quand il croisa le regard d'Hadriel, cette pulsion qu'il était prêt à enterrer explosa une nouvelle fois. Son cœur se mit à battre, sa respiration se bloqua et lui parut difficile, sa peau trembla et la moindre brise la rendait brulante et surtout - surtout, il voulait. Il le voulait lui et personne d'autre, l'enlacer contre lui pendant des heures suffirait à atténuer le malaise qu'il a toujours ressenti.
Quand le jeune homme prit la fuite, Eiji se leva instantanément, renversant la chaise dans un bruit claquant. Tapi dans une allée de livres historiques, Hadriel semblait perdu, tout autant que lui. Doucement, Eiji laissa filtrer dans ses veines ce sentiment égoïste et regarda droit dans les yeux Hadriel. La fuite était encore possible, mais il ne lui laisserait pas l'occasion. Il prendra le quatrième choix. Pour la première fois il ne pensera qu'à lui, même si ce n'est qu'une grave erreur. Il se fera confiance. Même si il échouera, il aura tenté. Il aura fait ce qu'il voulait, lui, et personne d'autre.
- S'il te plait, ne part pas. Parlons de ce qui s'est passé dans l'infirmerie, si tu veux bien.
Lundi 4 Mai 2020 à 00:26 AUREUM.UMBRA
Hadriel:
Un rayon diaphane s'introduisant par la fenêtre venait couver la scène d'une lueur chaude. Sa chevelure brune ondulait avec nonchalance dans ce halo céleste. Comme immergés loin des conventions, tous deux épris de cette torpeur naïve et anxieux de la discussion à venir. Elle semblait primordiale - certes - mais terriblement inconfortable.
Hadriel, prit de court par la situation, sentit se figer la moindre parcelle de son corps lorsque les yeux du professeur se plongèrent dans les siens avec cette intensité qui rythmait leurs rencontres impromptues depuis le début de l'histoire. Au fond, il savait. Il aurait dû avoir honte de son propre comportement, se sentir coupable ou, comme la moralité commune le voudrait, garder ses distances. Portant, le jeune homme ne ressentit sur le moment que les battements de son cœur s'intensifier. Ses lèvres cherchèrent les mots, hésitantes. Il devait à présent exprimer tout haut des pensées, fugaces. Etouffante appréhension entre les rangées de livres, les couvertures de papier comme seuls spectateurs de leur secret.
L'élève - quelque peu intimidé par la carrure à la fois douce, rassurante et dangereusement désirable d'Eiji - baissa les yeux, ne sachant pas réellement quelle attitude adopter.
- Si...si c'est nécessaire, oui.
Habituellement, Hadriel se renfermait sur lui même, devenant imperméables aux autres. Bien décidé à agir en adulte et avec toute la maturité dont il pouvait faire preuve, il luttait contre sa nature pour ne pas partir en courant. Il c'était tenu toute sa vie à l'écart. Loin des Hommes. Loin des sentiments. L'assaut recommença, l'asseyant de toutes parts. Eiji le rendait fragile, peu être un peu trop amer à son goût.
- Excuse moi. Pour tout.
Le jeune homme se sentait réellement désolé. Désolé de ne pas trouvé la chose juste malgré les interdits, désolé de faire courir de si grands risques à cette personne qu'il appréciait dans un mystère, désolé d'être lui, désolé de ne pas pouvoir extérioriser comme les autres,...mais absolument pas désolé de ce qui c'était produit. Il n'en dit rien. Par crainte du rejet principalement. Par peur égoïste surement.
L'adolescent était remarquable par un côté très droit et terre-à-terre malgré son âge et, loin d'être idiot, il savait qu'essayé, de n'importe qu'elle façon, de retenir son professeur aurait put être mal interprété et n'aurait été qu'une preuve puéril qu'il n'était pas une personne correcte. Il décida donc de se taire pour le moment, ne voulant poser de problèmes à personne. Il ne voulait pas regretter. Lasse, il laissait sa terreur le guidé et songea un instant que sortir de l'ombre avait - peut être - été sa plus grosse erreur...
...pourtant son cœur, lui, tenait un tout autre discours...
...son cœur, lui, murmurait une ode à l'amour.
Lundi 4 Mai 2020 à 12:11 Ms.Pistache
(Trop bien ce rp, du coup j'écris un gros pavé ;_;)
Eiji :
Eiji ne s'était jamais senti aussi anxieux de toute sa vie. Bien qu'il bloquait le passage au lycéen au vu de sa carrure imposante, il le laissera passer si tel était son choix. Les rayonnages de livres d'histoires regardaient la scène silencieusement, le professeur pu y voir "Le sacre de Napoléon" et "Le livre des rois" prêts à tomber tellement ils y étaient à l'étroit.
A vrai dire, maintenant sa décision prise, il se retrouvait bloqué. Il n'a jamais ressenti cette sensation égoïste et destructrice envers personne d'autre qu'Hadriel. Il le savait qu'au fond, cet égoïsme n'avait pas lieu d'être envers l'un de ces élèves mais il ne pouvait réfréner son désir et les battements de son cœur. Alors quand le lycéen s'excusa, ses nerfs lâchèrent et pour la première fois depuis longtemps - trop longtemps, son sang afflua jusqu'à ses joues et ses oreilles, son cœur se comprima tellement dans sa cage thoracique que respirer devint difficile.
L'énervement prit possession de son âme, fébrile de ces nouvelles sensations qui l'animaient. Entendre Hadriel s'excuser était ce qu'il redoutait le plus, parce-qu'au lieu de s'en prendre à lui, l'adulte en position de force, il s'appropriait toutes les actions qui s'étaient déroulées entre eux. A la piscine, quand le professeur le toucha pour la première fois sans lui accorder le bénéfice du doute, à l'infirmerie aussi quand ses lèvres touchèrent celles du lycéens et qu'il était prêt à franchir le pas, alors qu'ils se connaissaient à peine. Tout cela, c'était son égoïsme à lui et à personne d'autre.
- Tu n'as pas à t’excuser ! Tu n'es qu'un adolescent, j'ai usé de ma position pour tout cela...
Eiji ne pensait pas que sa voix pouvait porter aussi loin, tout en étant tremblante de remords. Il ne regrettait pas ses actions, certes, mais il s'en voulait d'avoir cédé à ses pulsions. Il avait échoué en tant que professeur et surtout en tant que personne responsable. Il avait remarqué que l'étudiant ne parlait pas énormément et devait rester détaché du reste du monde. Il devait se sentir adulte alors qu'il ne l'était pas encore, incompris parce-qu'il ne comprenait pas les autres, faible parce-que tout cela, ces efforts à rester droit et sans attaches réduits à néant par la simple présence de l'autre, en l’occurrence lui.
Le professeur le savait depuis leur première rencontre, Hadriel lui ressemblait beaucoup, en tout cas dans sa jeunesse. Si il continuait sur cette voie, il finirait indécis, malheureux, ennuyé par la vie qui l'entourerait, pourtant si riche. Il restera reclus sur lui-même et si jamais il ne serait pas assez fort pour vivre avec tant de solitude, il tenterait les ténèbres comme il l'avait fait.
Quand cette possibilité lui traversa l'esprit, des larmes coulèrent le long de ses joues et il pleura comme un enfant, pour lui, pour Hadriel. Pour eux qui se retrouvaient en un sens complétés par la présence de l'autre, acceptés du monde car ils s'acceptaient mutuellement. Eiji ne s'aimait pas. Il ne s'était jamais aimé. Il se trouvait trop ou pas assez, alors quand il ressentit tout cela, ces sensations d'amour si fortes envers son élève, il était bouleversé.
La voix tremblante et étouffée par les pleurs, seul bruit dans la bibliothèque vide, il se sentait plus léger mais misérable.
- Je suis désolé... Je suis désolé, alors s'il te plait, ne t'excuse plus... Tu... Tu n'as plus à faire ça. Tout ça. Tu es un enfant... Alors sois en un.
Alors qu'il continuait sans s'arrêter, toutes ces années à comprimer ces pleurs se relâcher si facilement, en un sens, il se sentit soulagé. Son cœur ne le comprimait plus autant.
Mardi 5 Mai 2020 à 17:59 AUREUM.UMBRA
(Tant d'inspiration en toi, c'est génial*.*)
Hadriel:
C'était donc comme cela qu'il le voyait? Un simple "adolescent". Hadriel savait qu'il n'était pas dans le faux mais son égo ne put s'empêcher d'accrocher. Il ne voulait pas être traité avec tant d'égard. Il n'appréciait vraiment pas. Le jeune homme avait toujours préféré prendre sur lui et se reprocher ses erreurs que devoir décharger sur un autre, et, là encore, ses épaules se trouvaient troublée face à l'attitude protectrice d'Eiji.
- Je ne pense pas que tu ai usé de ta position d'une quelconque façon. La faute me semble plus partagée.
Son regard fut caper pas l'écoulement translucide qui s'échappa lourdement des cils du professeur. Il pleurait? Il écarquilla les yeux, en aucun cas il ne voulait le blesser, bien au contraire. A cet instant, trouver une issues viable à la situation sembla à Hadriel presque insurmontable.
- Je...hum...désolé, je ne voulais pas...
D'un geste qui se voulait réconfortant, Hadriel s'approcha de l'homme larmoyant. Il ne s'y connaissait pas du tout quand il s'agissait de sécher des larmes. Alors, d'une main tendre il stoppa la course des sanglots d'Eiji en essuyant ses joues maladroitement.
- J'aurais aimé être un enfant.
Les choses aurait surement été plus facile ainsi. L'inconscience de la jeunesse qui s'évadait au fil des âges. Hadriel n'aurait jamais crut faire face à un pareil dilemme moral. C'était un monde entier qui s'écroulait. Des bases solides qu'il avait prises comme acquise qui venait de laisser un immense vide à recombler.
Mardi 5 Mai 2020 à 21:42 Ms.Pistache
(Merci >///<)
Eiji :
Les joues sèches à force de pleurer, il écarquilla les yeux lorsque Hadriel sécha ses larmes. La main chaude du lycéen sur sa peau réveilla une infinité de sensations dans son ventre, tel un raz de marée. Il sentit sa température corporelle monter en flèche, voyant le visage de l'élève si proche du sien. Les billes d'un bleu turquoise qu'il aimait tant le fixaient avec un intérêt qui le fit presque flancher.
Les yeux rougis et fatigués, l'esprit embrumé par ses sentiments à la fois incertains et clairs comme de l'eau de roche, il avait conscience que tout se jouerait en cet instant précis. Il ne fera pas les mêmes erreurs qu'auparavant mais n'abandonnera pas pour autant. Il montrera ses véritables intentions en faisant les choses proprement, petit à petit.
Eiji empoigna délicatement les mains d'Hadriel. Au lieu des chocs électriques caractéristiques à chacun de leur contact, c'est une sensation douce comme du miel qui s'infiltra dans ses veines. Un sourire large étira ses lèvres, sans masque ni intentions cachés. Il l'avait toujours redouté, mais faire marche arrière serait impossible. Un jour ou l'autre, il devait se dévoiler complètement, enlever les couches qui protégeaient son cœur depuis toutes ces années.
La peur qu'il ressentait à chaque fois qu'Hadriel se trouvait près de lui disparut au moment ou il prononça ces mots :
- Oui, et c'est pour cela que si tu le veux, j'aimerais faire ta connaissance. Pas parce-que qu'après toutes ces choses ce serait une sorte de compensation, mais parce-que depuis que j'ai posé les yeux sur toi, tu m'intéresses.
Il agrippa plus fermement ces mains douces, redoutant de sa réaction.
Vendredi 8 Mai 2020 à 21:41 AUREUM.UMBRA
Hadriel:
Lorsque le professeur empoigna délicatement ses mains, Hadriel s'attendait à se faire repousser vivement à cause de son geste - peut-être - un peu trop affectif ou inapproprié. Pourtant, c'est un tout autre spectacle qu'on lui offrit. Eiji lui sourit tendrement. Aucune rancœur dans son regard. Simplement tendresse et patience bienveillante. La poigne sûre se raffermit contre sa peau.
L'adulte lui tint un discours qui fit battre son cœur frustré. Au lieu de couper court à la situation tumultueuse et quelques peu dangereuse pour eux, il lui proposa de se découvrir. Pas à pas. Hadriel, quelque peu chamboulé, bafouilla des mots difformes et indissociables avant de retrouver son calme. Jamais on ne lui avait porté un égard pareil et il sentit ses joues bouillir sous l'incompréhension.
- Je… hum...oui. Avec plaisir, Eiji.
S'évadant à travers ses lèvres, pour la première fois, il prononçait son prénom. Haletant sous l'adrénaline, Hadriel détourna le regard. Une gêne l'avait pris de court. Pas ce genre de gêne pesante dont on veut à tout prit se sortir. Non. Une gêne agréable qui vous berce et vous fait basculer dans un monde autre que le votre.
Ils étaient ensembles, perdus entre les rayonnages de la bibliothèque. Et ils venaient indirectement de prendre une décision qui pourrait à jamais marquer leurs histoires.
Dimanche 10 Mai 2020 à 12:06 Ms.Pistache
Eiji :
La réponse positive du jeune homme lui fit monter le cœur au ciel. Une excitation nouvelle faisait trembler son corps, de nouvelles perspectives se profilant à l'horizon. Heureux, le professeur ne cacha pas son rire, trop émotif pour cela. Ils allaient prendre le temps de se connaître, de partager des choses. Eiji ne s'était jamais senti aussi léger de toute sa vie, Hadriel ne s'en rendait sans doute pas compte du bienfait qu'il lui procurait.
- Tu m'en vois ravi.
La bibliothèque garderait leur secret dans un accord tacite. Ils devraient faire extrêmement attention et surtout ne pas déborder. Le professeur savait que la prochaine fois qu'il embrasserait le jeune homme, ce ne serait pas avant longtemps. Eiji renforça sa prise sur la main de l'étudiant et l'emmena plus au fond de la salle, là où étaient les tables et les chaises.
Il en fit glisser une et invita Hadriel à s'y asseoir. Mais, dans un éclair de pensée, il se souvint que sa veste et son livre n'étaient plus avec lui. Il passa sa main calleuse sur son visage, une mine exaspérée collée dessus.
- Je n'ai plus mes affaires... Je les aient oubliées à l'infirmerie.
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