Ton mensonge sonne comme la sonnerie de ce pensionnat. [Fermé]

Akihiko :

A l'heure ou son téléphone affichait onze heure vingt-quatre, la rousse était assise contre un arbre. La première chose à laquelle penser était qu'elle était nostalgique, pensant à son lourd passé qui s'alourdit de jour en jour sur son dos. Dure vie pour une petite qui se mutile toutes les nuits et passe la journée à pleurer derrière un mur, entre deux poubelles.

En fait non, elle ne faisait que jeter des boules de papier sur les oiseaux qui traînaient avec une sarbacane.

- Boum. Dégage, le piaf.

Vincent:

Il passait par là par hasard, regardant de temps à autre les regards des jeunes filles qui se posaient sur lui, subjuguées par sa beauté - ou pas. Il aimait voir qu'elles semblaient lui accorder énormément d'importance. Mais à ce moment, une seule chose lui déplaisait. C'était cette fille là bas, qui ne sembler lui prêter aucune attention de n'importe quelle sorte. Il s'apprêtait à s'approcher pour lui demander pourquoi elle ne fondait pas devant lui quand il se prit une boule de papier dans la figure.

- Aï!

Akihiko :

Elle n'est pas compliquée, elle aime que tout soit parfait. Mais ce qui était sûr avec Aki, c'est qu'il en fallait beaucoup pour la charmer. Elle savait qu'un jour ou l'autre, elle tomberais sur le bourreau des coeur de l'école mais elle ne pensait pas que ce serait dès maintenant. 

- T'es pas un piaf mais t'y ressembles.

Indifférente, elle repris son activité en mitraillant un pauvre oiseau qui passait par-là.

Vincent:

- J'espère que je ressemble à un beau "piaf".

Il prit un air vexé pour essayer de l'attendrir. Bien qu'il n'y croyait pas vraiment. Il passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer et se donner un air de beau gosse irrésistible. Ca marchait tout le temps - non en fait jamais, mais c'était beau de le voir être persuadé d'être irrésistible.

- Pourquoi s'embêter à s'occuper d'un oiseau quand le plus beau des gars du pensionnat est là.

Akihiko :

Elle s'attendait à autre chose. C'était vrai qu'elle n'était pas ce genre de filles, qui pétaient un câble juste quand le plus beau garçon de l'établissement passait à 5 cm d'elles. Elle répliqua, prenant une fausse voix de petite fille et de poser ses mains sur son coeur.

- Oh mon dieu, c'est luiii ! Le plus beau gars du pensionnat ! Je connais même pas son nom mais il est genreuh trop parfait !

Puis elle répliqua, blasée, le regard rivé vers l'étudiant devant elle.

- T'penses pas que j'allais réagir comme ça devant un piaf, hein.

Akihiko repris ses esprits, attaquant une nouvel fois un oiseau...et un étudiant au passage.

Vincent:

Il crut presque un instant qu'elle avait résonner et qu'elle partait enfin sur la bonne voix, mais quand elle finit sa pseduo-gagatisation pour redevenir comme avant, il se retint de désespérer. Oh bon dieu, pourquoi ne voulait-elle pas admettre que Vincent était la personne à qui tout le monde devait de l'attention.

- J'suis pas un piaf tu sais. Ou alors je suis un geai, un beau geai avec de magnifiques plumes qui brillent. Pas comme ce truc rond sur lequel tu lances des boulettes.

Akihiko :

Elle se retourna une énième fois vers le brun, un éternel air indifférent sur le visage.

- Ouais. Et moi, j'suis un lutin.

Puis elle lança une boulette sur l'étudiant devant elle.

Vincent:

Cette fois fois, c'est lui qui arborait un air blasé. Honnêtement, elle essaye de lui montrer quoi?

- Ben, c'pas le cas? Parce que du coup, je serais en effet un magnifique geai aux merveilleuses couleurs trop belles.

Il se prit une nouvelle boulette, bah, au moins elle savait viser sa magnifique personne.

Akihiko :

Aki savait viser, et elle le savait. Elle songeait déjà à acheter un arc, histoire de tuer ses ennemis autrement qu'en les harcelant de boulettes.

- T'es classe..Avec une boulette sur la gueule, ouais.

Elle étouffa un rire entre deux mots.

Vincent:

Il prit un air très sérieux.

- C'est pas moi qui suis classe avec la boulette, c'est la boulette qui devient classe parce qu'elle est sur moi.

Il se dit qu'elle avait dû sûrement se tromper tellement elle était subjuguée par sa classe.