Riptide [fermé]

(désolé pour le peu de lignes, je voulais poster avant de manger donc :/ j'espère que ça ira!)

Calliope Ricci,

Elle commença petit à petit à oublier ses craintes en se concentrant plus particulièrement sur Ravhell. La piscine ne devenait plus qu'un lointain souvenir, jusqu'à ce que quelqu'un déciderait de sauter dans l'eau sans grand discrétion. En attendant, Calliope ria doucement au petit jeu que jouait Ravhell. Il lui faudrait sans doute plus de jugeote pour que l'italienne veulent bien lui révéler le fond de sa pensée. Elle ne trouvait pas ça très poli, ou même intéressant. Ce n'était pas le genre de chose dont on avait besoin de parler aux gens que l'on fréquentait.

Ce n'est pas très important en soit, finit-elle par conclure. 

Droite comme la justice, les mains sur ses genoux, Calliope souriait comme si de rien n'était. Si cela pouvait l'amuser, de trouver la raison cachée derrière sa venue, qu'il le fasse. Elle aurait sans doute trouvé ça déplacé et agaçant venant de la plupart des étudiants qui se trouvait un peu trop curieux de découvrir la moindre pensée des autres. Cette idée la mettait mal à l'aise, l'envie que certains pouvait ressentir à propos de la vie et des pensées des autres était une notion trop éloigné de ce qui intéressait Calliope, ce qu'elle trouvait correcte. La curiosité était un vilain défaut, mais tant qu'il n'était pas intrusif, elle n'en aurait rien à redire. Dans le cas présent, s'était elle qui en quelques sortes mettait de l'huile sur le feu. Cela ne la dérangeait pas plus que ça, que Ravhell connaisse la raison de sa venue, au final.

Mais si ça t'amuses.

Et un nouveau sourire. Ils n'étaient pas rare, et très souvent sincère, du moins quand elle était encore en Italie. Au pensionnat, c'était un peu plus difficile. Mais maintenant elle avait une petite clique pour la faire sourire, consciemment ou pas. Elle s'ouvrait un peu plus aux gens qu'elle côtoyait.

J'ai eu de la chance, encore une fois, de te trouver là.

Il était bien clair que, la raison de sa venue, avait surement quelque chose à faire de près ou de loin avec lui. Sans ça, jamais Calliope ne se serait approchée de la piscine. Quoi qu'il existait une autre raison. Un italien, qui aurait pu lui donner envie de venir faire un tour par là. Mais ce n'était pas le cas, et ici, il n'y avait que lui qu'elle connaissait. Cela se voyait sans doute comme le nez au milieu de la figure.

Cette fois, Ravhell devina. Cette phrase était telle les sous-entendus au théâtre : affreusement frappant. Sa repiration gonfla son poitrail. C'etait... ca faisait plaisir de se dire qu'elle etait venue ici pour le voir, malgré la repugnance ou la peur que lui inspirait l'eau de la piscine. Il effaca ensuite cette pensée,  ou la rangea dans un coin de sa tête  en passant volontairement sur une autre conversation. Il etait toujours trop gêné lorsqu'on venait à parler de lui, ou si la conversation tendait à lui faire trop plaisir. Comme s'il avait une certaine crainte face à l'attachement de certaines personnes. Lui avait un mal fou à s'y attacher. C'était vraiment tres triste a dire mais si Calliope venait à lui dire qu'elle retournait dans son pays, il s'efforcerait de se montrer peiné, car il l'appreciait deja vraiment bien, mais se detachait a une vitesse fenomenale. Il continuera sa routine le lendemain. Non pas qu'il l'oublierait ou ne songerait plus a elle. Sûrement autait-ils quelques remords. Mais cela n'affectera pas plus que ca sa vie quotidiennd, son travail etc. Ravhell viendrait presque en rêver,  il voulait réellement  pouvoir se sentir triste face a la perte d'une personne. Sentir qu'il ne serait plus rien sans cette personne. 

Bon, assez de lamentation, il se traita de ridicule et passa a autre chose en se disant qu'il aimait sa companie, son petit accent et son sourire, c'etait deja beaucoup pour lui. 

- sinon... tu nages toi parfois ? Demanda t-il pour basculer sur un autre sujet. 

Conscient que cela pourrait la perturber un instant, il avait deja remarqué qu'elle avait une faculté assez impressionnante a suivre la conversation et changer si son interlocuteur le desirait sans forcement en faire des tonnes. Qu'elle suivait assez naturellement. Ca aussi s'était détendant. 

Calliope Ricci,

Sérieusement? Nager? Calliope? Il était bien naïf le blondinet, de croire en une Calliope nageant dans n'importe quel plan d'eau. Comme si la simple idée de s'imaginer barbotant, la jeune fille prit quelques secondes avant de trouver la façon dont il pouvait formuler sa phrase. Avait-elle vraiment envie de partager sa peur panique, était-elle assez proche pour avoir la certitude de pouvoir se confier sans aprioris. En soit, Ravhell n'avait pas l'air méchant. Il n'avait pas l'air de s'intéresser plus que ça à la vie des gens, ou du moins d'une manière quelque peu malsaine. Calliope n'en savait pas encore grand chose du moins, elle se fiait à son instinct. Et son instinct lui disait qu'au final, ce n'était pas la peine de se prendre tant la tête pour des choses aussi ridicules. Tant pis, il la prendrait pour une illuminée à avoir peur de l'eau, mais elle n'en avait plus grand chose à faire. Sa vie n'allait pas se finir avec lui, elle n'avait pas de compte à lui rendre.

Jamais, fit-elle simplement.

Peut être était-ce un peu trop froid, un peu trop franc? Mais la nuance avait sans doute était apportée par son ton légèrement tressaillant. Il n'y avait que peu de choses qui lui provoquait ce genre de ressentit. Et là, on avait délicatement appuyé sur un point sensible.

Elle tenait nerveusement ses mains, peut être un peu agacée par son propre comportement. C'était fou à quel point, quand bien même elle se laissait porter par le vent, Calliope arrivait tout de même à se prendre la tête pour des petits points de la vie totalement anodin. Tout le monde était pareil, au fond, tout le monde avait son lot d'angoisse et de moment où l'on réfléchissait trop. Calliope avait passé le cap de la compréhension de ce genre d'attitude. Maintenant, il lui restait à ne plus en avoir honte. Et aujourd'hui, peut être qu'elle arrivait à faire un pas dans cette direction.

L'eau, très peu pour moi.

Dans un signe significatif de la tête, l'italienne montra bien sa réprobation. Elle comprenait ce qui pouvait pousser les gens à aimer ce genre de chose, mais elle, elle préférait simplement se prélasser au soleil, sur le sable, avec un verre d'eau et de la musique dans les oreilles. C'était à peu près le seul point commun qu'elle avait avec d'autres filles de son âge. Mais ça, elle préférait le garder pour elle. Il n'avait pas besoin de le savoir pour le moment n'est-ce pas?

(me revoilà enfin ! je suis vraiment énormément désolée du temps que ça a prit) 

Il était donc question de l'eau en général. Et non dans la piscine. Il porta son regard vers l'eau. Il n'allait pas se moquer, ni la prendre pour folle. Tout le monde avait ses peurs et ses plaisirs différents. Il la comprenait même. C'était dangereux, l'eau, et pouvait même entrainer la mort. En avoir peur pouvait être naturel. Les singes ne se baignaient pas des masses. ou du moins ne nageaient pas. Les félins ne la supportait pas non plus. Mais elle était si belle, si rare dans certain pays. Les rayons du soleil se reflétaient dessus et la faisait scintillée.

- Je vois. Tu sais que j'ai déjà vu des lions nager ?

Elle n'allait surement pas voir le rapport immédiatement. Ne pas faire le lien ou comprendre le sous-entendu qu'il faisait. Ou peut-être allait-elle comprendre immédiatement et le regarder en lui disant que jamais il ne réussirait à lui faire tremper un orteil. Mais bon, s'était simplement pour la taquiner un peu. Gentiment. 

Elle pouvait se rassurer, Ravhell ne jouait jamais sur les peurs et il était très loin de s'amuser à la prendre par la taille et sauter dans l'eau avec elle. C'était puérile comme comportement, il en avait horreur. 

Calliope Ricci,

Elle le regarda attentivement, sincèrement intéressée par ce que Ravhell aurait de beau à lui dire face à cet aveu qu'elle trouvait profondément ridicule et naïf. Après un regard furtif de nouveau adressé à l'eau et un nageur qui prenait pas à son activité, les dire de son camarade lui fit très vite retourner son visage vers lui. Des lions. Nager. Très bien. Instructif. Calliope n'avait pas vraiment compris ce qu'il entendait par là, ou plutôt elle ne comprenait pas foncièrement l'intérêt premier de ce que cela pouvait signifier à cet instant précis.

A la télévision, réussit-elle stupidement à demander, bien perplexe quand à ce qu'il avait à lui dire.

Pourquoi les lions ne pourraient-il pas nager? Certes ils étaient des félins, mais, rien ne les empêcher de se retrouver pousser à cette extrémité. Et puis, les lions eux, n'avaient certainement pas le temps de se faire des films digne des plus grands avant de mettre le petit doigt dans l'eau.

Elle secoua sa tête, comme pour laisser échapper une idée qui lui avait traversé la tête.

Grand bien leur fasse, finit-elle par conclure.

Calliope n'était pas du genre à prendre facilement la mouche. Elle ne l'avait d'ailleurs pas vraiment pour le moment. Seulement, l'italienne ne savait pas vraiment quoi trop penser de cette discussion qui, elle trouvait, commençait à tourner un peu trop autour de son plus grand ennemi. Son inconfort pouvait sans doute se voir, inconfort qu'elle essayait tant bien que mal de cacher.

Mais ce n'est pas demain la vieille que je les imiteraient.

Tentant d'esquisser un sourire sincère, la jeune fille posa à nouveau ses mains sur ses genoux.

On pourrait juste arrêter de parler des choses qui fâchent, tu veux, fit-elle, le sourire aux lèvres.

Au début, les réponses de la jeune fille lui témoignait de son incompréhension. De sa petite provocation. Le rapprochement se fera peut-être plus tard. Lorsqu'elle dit ne pas vouloir les imiter, il sourit. Elle était sur la bonne voie pour comprendre qu'il l'avait comparer a ces belles  bêtes. 

on pourrait juste arrêter de parler des choses qui fâche. 

- Oui bien sûr. Sans problème. 

Calmement, il essuya du bous de sa serviette son visage afin d'en retirer les quelques gouttes qui lui perlaient au nez. Ce geste lui permit une petite réflexion. Il se demandait quel était l'élément qui lui était étrangers. Qui pouvait même lui faire peur. Il fut surpris de voir que c'était plus compliqué que ce qu'il ne pensait. De toute évidence, cela ne touchait pas les activités sportives. 

Il l'a regarda un instant et trouva. C'était évident enfaite. Ravhell n'avait jamais été a l'aise avec le contact humain. Qu'il soit mental ou physique. Le jeune homme n'arrivait pas a se sentir à l'aise, sauf aux personnes habituées. C'était une vrai plaie au quotidien car il préférait se débrouiller tout seul plutôt que d'aller parler a un inconnu. Il préférait rester debout dans un bus plutôt que d'aller s'assoir aux côtés d'un inconnu. Il préférait faire un détour pour éviter un gros groupe de personnes plutôt que de passer discrètement a côté de ses inconnus. Et la galère qu'il subissait pendant un oral en cours. Il avait plus peur de parler aux juges que le reste. 

Oui, c'était ça, la peur qu'il vivait au quotidien. Pourtant, c'est paradoxal. Quand il avait encore ses dons de psychisme, il adorait observer l'esprit humain dans une conversation. Mais de loin. Bien, ça n'attenuait rien. 

Pour dévier le sujet, et s'écarter des choses qui fâche, le jeune homme ne trouvait que cela a ajouter. Et puis, elle avait l'air de trouver sa peur ridicule. Il allait lui en donner, du ridicule, avec la sienne. 

- si ce n'est que tu cours un grand danger si tu ne sais pas nager. Moi, mon cerveau m'invente du danger au quotidien. 

Il revisita sa phrase. Elle n'était pas parfaite et n'exprimait pas vraiment ce qu'il avait voulu dire. Triple zut. Voilà ce qu'il n'aimait pas dans le contacte humain : la parole. C'était tellement compliqué. Et plus il s'enfermait dans sa bulle, plus il avait de mal. C'est un cercle vicieux. 

- Je ne suis pas paranoïaque. Loin de là. 

La rectification n'était pas parfaite non plus, mais t'en pis. 

(désolé, j'répondais pas trop aux grands rp, pis le bac tout ça)

calliope ricci,

Elle sentait la certaine appréhension qu'avait Ravhell lorsqu'il se trouvait en sa présence. C'était très léger, mais Calliope avait l'impression de le ressentir. Elle se faisait peut être des idées, elle n'en avait aucune idée. Il reprenait souvent ses phrases, comme par peur de ne pas réellement savoir si ses mots étaient les bons. Après tout, elle n'avait rien à lui redire, elle même se trouvait dans ce genre de situation, couramment. Alors l'italienne préférait ne pas en faire grand cas, elle préférait laisser de côté sa propre gêne, sa propre appréhension.

Il semblait essayait de légitimer sa propre peur. Au fond, elle n'en avait pas besoin, sa peur de l'eau était ridicule, naïve, enfantine, mais elle ne faisait pas grand cas de sa provenance, elle n'essayait pas de s'en justifier. Elle avait simplement honte. Peut être que ces deux sentiments étaient les mêmes, elle n'en savait rien. Lui, il voyait du danger partout. Elle n'était pas sure de vraiment comprendre ce qu'il entendait par là, de savoir réellement ce que cela faisait, d'avoir la peur au ventre toute la journée, toute la nuit. Cela devait être des plus fâcheux, des plus embêtants.

Acquiesçant timidement, la jeune fille essaya de visualiser ce que pouvait être sa vie, avec cette peur. Il se rattrapa, en ajoutant que ce n'était pas de la paranoïa, loin de là. Loin de là l'idée de croire ça, de sa part.

Raison de plus pour dire que ma peur est ridicule. Elle sourit une fois de plus.

C'était réelle, sincère, elle ne voulait pas faire revenir la discussion sur elle, mais à ses yeux, les craintes de Ravhell semblait bien plus fondées que les siennes.

Et tu n'as pas besoin de te justifier pour ça.

Elle faisait alors son mieux pour le mettre à l'aise. Il n'avait pas besoin de se justifier auprès d'elle, pas le moins du monde. Sinon, ils n'en auraient jamais finis, de se confondre en explications, en excuses. C'était aussi simple que ça dans l'esprit de Calliope. Mais nul doute que pour Ravhell, ce ne serait pas aussi facile que prononcer ces quelques mots.

( Ne t'en fais pas. Je vais être mal placée pour te faire une quelconque réflexion. On peut réduire la taille des RPs. Ca me soulagerait aussi.) 

- C'est vrai. Reconnu le jeune homme. 

C'était une sacrée manie, ça aussi, de vouloir se justifier toujours de tout. Au final, il était content de voir qu'elle ne s'intéressait pas à ses peurs. Au moins, il n'aura pas besoin de paraitre peureux et paranoïaque et dérangé devant elle. Quelqu'un qui a peur de croiser des inconnus, et encore plus de leur parler. Qui n'arrive pas à faire une phrase qui exprime toute sa pensée correctement alors que la langue française est déjà bien remplie. Et qui s'en veut de tout. Alors que sa vie a toujours été paisible et sans rebondissement atroce. Donc pas de raison qui l'ai retourné psychologiquement. T'en pis. Chacun son caractère. Il n'y avait pas toujours de raison à tout qui… Justifierai. Encore ?! Bon dieu mais arrête Ravhell ! 

Ce qui était bien avec Calliope, était qu'elle posait vraiment bien les points sur les i. Mais elle le faisait tellement que Ravhell trouvait la conversation parfois compliquée. Mais cela ne le dérangeait pas vraiment car Ravhell avait du mal à parler et les moments de blancs lui laissait le temps de reprendre en main ses prochaines phrases et de réfléchir. 

(désolé du temps de réponse, j'étais prise dans mes propres blog de rp, et pas trop d'inspiration pour reprendre la conversation de ces deux petits)

Calliope,

Elle se demandait bien ce qu'il allait faire après ça. Au départ, Calliope avait simplement prévu de faire un petit détour par la piscine pour saluer poliment et rapidement Ravhell, histoire de commencer à lier une certaine amitié, ou au moins camaraderie sympathique. De toutes les personnes qu'elle côtoyait de manière plus ou moins accentuée et voulue, Ravhell était de loin le plus, intéressant? Avec lui, elle n'avait aucune crainte de coup foireux comme pouvait lui réserver les personnes dont elle était le plus proche au pensionnat. A la fois, elle pouvait arrêter d'être sur ses aguets, de trop réfléchir, et d'un autre côté, c'était comme si elle devait poser ses mots méticuleusement de peur de voir un certain froissement peut être, ou du moins quelque chose qui lui faisait parfois regretter de parler un peu trop rapidement. Elle voulait le mettre à l'aise en sa compagnie, peut être un peu égoïstement, mais cela ne partait pas d'une mauvaise intention.

Au fait. Tu fais partit d'un club? Il me semble qu'il y en a au pensionnat, répliqua-t-elle après quelques moments de silence.

Ses renseignements étaient très limités, mais peut être qu'une ou deux fois, Ryan lui avait parlé de ce club, entre autres discussions qu'elle avait du mal à suivre. Du peut que l'italienne avait pu voir, Ravhell se débrouillait bien, et semblait aimé assez profondément la natation pour pouvoir s'inscrire dans un club. Mais d'un autre côté, il n'était pas tout a fait évidement qu'il puisse s'intégrer dans un tel regroupement.

Je crois que Ryan en fait partit. Un petit blond, un peu, extravagant.

Calliope essayait de faire la conversation, et trouvait qu'elle ne se débrouillait pas si mal. D'un naturel pas vraiment bavard, elle avait l'habitude qu'on lui fasse la conversation, alors devant Ravhell, il fallait un peu plus réfléchir. Elle ne détestait pas ça, mais ne trouvait pas non plus l'exercice très facile.

(hola ne t'en fais pas. C'est normal. Et c'est vrai qu'ils ne sont pas très palpitant et inspirant en ce moment ces deux là.) 

Il la regarda à nouveau en esquissant un sourire, suivit d'un petit rire. 

- Je l'ai déjà croisé. Enfaite, c'est lui qui est venu me pêcher il y a de ça quelques jours, et il m'a proposé de rejoindre leur club. Je ne dois pas encore en faire partit officiellement car je n'ai pas encore eu l'accord du professeur. Mais je ne vois pas pourquoi il me refuserait, Ryan avait l'air de dire qu'ils n'étaient pas en gros effectif. 

Il passa volontairement sous silence l'épisode du shooting photo du jeune homme. Il trouvait cela bien trop superficiel pour en parler et trop gênant, également. Il ne s'était pas sentit à l'aise à un seul moment. D'ailleurs, Ryan lui aurait demandé de faire autre chose que nager, il n'aurait accepté en aucun cas (sauf en cas extrême). Le seul point positif qu'il avait trouvé était l'étrange impression de s'être senti mit en valeur en regardant les photos. C'était très rare comme sensation. Et bien qu'il n'avait pas détesté, il n'irait pas la chercher non plus, cette sensation. 
Et puis de toute manière, ce n'était ni intéressant, ni plaisant d'étaler sa vie. 

- Mais ça pour être extravagant, Ryan est une vrai boule d'énergie aux émotions explosives. Commenta t-il amicalement. 

Son ton n'était pas celui de la critique, loin de là. Voilà seulement une constatation, ni positive, ni négative. Il l'accompagna d'un nouveau sourire en coin pour le montrer à Calliope.