• rêve que tu as des ailes, hirondelle ou tourterelle [abandonné]


    Samedi 4 Juillet 2020 à 14:50
    Cafevy

    Bonnie Baxter;

    La journée avait pas été tendre. Peut être pas plus que les autre fois, mais aujourd'hui, Bonnie se sentait à plat. C'était pas facile de vivre avec ce sentiment d'injustice, de pas avoir ça place parmi ses camarades, parmi les êtres de ce monde. Pour pallier à ces idées trop intrusives, Bonnie se noyait sous les devoirs, sous les activités: la danse, le chant, le club de théâtre, parfois même elle passait discrètement au club de cuisine (quand on ne faisait pas des œufs, bien entendu). Mais parfois, fallait ouvrir la vanne et laisser s'évacuer toute la pression.

    Machinalement, l'irlandaise avait poussé la porte du dortoir commun - c'était pas la joie, mais c'était mieux que vivre dans la rue - et s'était tout droit dirigée vers son lit. Les talons eurent bien vite finit de claquer au sol quand elle les envoya valdinguer contre le sol et qu'elle se laissa lamentablement entendre sur le matelas qui répondit au contact de son corps, mort. Elle envoya valser par la même occasion ses lunettes et perdit une boucle d'oreille dans ses cheveux étalés sur la couverture.

    Rapidement, elle sortit le téléphone de sa poche arrière pour une position plus confortable. Lançant un regard désintéressé à l'heure qui s'affichait sur l'écran d'accueil, c'est le téléphone qui lui aussi finissait sa course effrénée sur le sol. Tant pis. C'est pas comme si il lui servait beaucoup. A part pour les photos de son instagramme.

    Le plafond était étonnamment immaculé.

    Elle se roula sur le côté après avoir finit l'examen soigné du plafond pour s’atteler aux murs. Chaque recoin de la pièce lui était désormais connu, mais Bonnie gardait son esprit occupé le plus longtemps qu'elle le pouvait avant de craquer. C'est seulement quand la pression commença à se relâcher, que le flot d'émotion allait ruisseler sur ses joues qu'elle entendit un bruit discret. Quand on est Changelling, on devient vite paranoïaque, on s'inquiète du moindre bruit qui parvient à nos oreilles. Bonnie avait, comme les autres de son espèce, cette peur infernale qu'on la renvoi d'où elle venait, où elle avait sa place, malgré les années passés et la malédiction impossible à contrer.

    Péniblement, l'irlandaise ravala ses larmes et sa frustration et se jeta à la recherche de son téléphone. Trop fainéante, elle se tortilla jusqu'à l'extrémité de son lit, battant des jambes comme un oisillon tentant de s'envoler et tendit son bras le plus loin qu'elle le pu.

    Pourquoi avoir lancé ce téléphone aussi loin? Alors qu'il était tout neuf?

    Avant que le bruit ne s'approche trop, il fallait qu'elle récupère son téléphone, qu'elle fasse défiler sans intérêt les photos des réseaux, avoir l'air occupé à tout prix. Parce que Bonnie n'était pas d'humeur à communiquer. Et si elle n'avait jamais fait preuve de la moindre agressivité ou froideur, elle avait peur que son air fatiguée ne vexe son interlocuteur.

    Alors elle redoubla d'effort et battit un peu plus des ailes jambes, ses cheveux verts totalement renversée sur sa tête. Descendre du lit et se pencher pour ramasser le graal aurait été trop simple. Et Bonnie avait la tête trop en vrac pour réfléchir comme une personne normale.

    Mais tu vas venir oui! finit-elle par lâcher, à moitié étouffé par son poids sur le lit et sa crinière verdâtre.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 15:42
    Weana

    sasha zamolodchikova;

    Comme quasiment tout les jours après les cours, Sasha s'était réfugiée à la bibliothèque après les cours, préférant la compagnie des bouquins à celle de ses pairs. Les livres étaient moins bruyants et surtout bien plus interessants que le commun des mortels. Elle s'était bien sûr avancée dans ses devoirs, ne supportant pas de faire les choses au dernier moment, sous la pression. Ouais, la russe n'aimait pas la pression, l'angoisse, le stress, désireuse de tout contrôler. Rigide ? À peine. 

    Elle détestait les sensations désagréables liées au fait de ne pas avoir le contrôle: le coeur qui palpite, les joues rouges, les mains moites, tout ça était terriblement désagréable. Tout comme les éclats de voix qui parvinrent à ses oreilles environ une heure après son arrivée. Un troupeau d'étudiants s'était engouffré dans l'enceinte calme de la bibliothèque, la rendant plus si calme que ça. En tournant la tête vers la fenêtre, Sasha comprit pourquoi: il s'était mis à pleuvoir.

    La jeune femme soupira, agacée, avant d'attraper ses affaires et ses livres et de se diriger vers le bureau de la documentaliste pour emprunter les ouvrages qu'elle était en train de lire. Une fois le prêt finalisé, elle rangea le tout consciemment dans son sac et, non sans avoir jeté un regard glacial aux éléments perturbateurs, sortit de son havre de paix.

    En effet, il pleuvait. Fort. Beaucoup. L'étudiante aimait bien la pluie, elle aimait le bruit qu'elle faisait lorsqu'elle tapait contre les carreaux, l'odeur qu'elle laissait sur l'asphalte. Mais elle devait avouer qu'elle n'appréciait pas trop être dessous à ce moment là, soucieuse de tremper ses affaires.

    Alors elle se mit à courir jusqu'au bâtiment abritant les chambres. Sasha n'était pas une grande sportive alors, en plus d'arriver complètement trempée, elle avait le coeur qui palpitait et les joues rouges, comme lorsqu'elle ne contrôlait pas une situation.

    Trop occupée à reprendre sa respiration, elle ne remarqua pas tout de suite l'une de ses camarades de chambre en entrant dans la pièce. Ce n'est que lorsque que celle-ci parla que la russe sursauta, se tournant vers l'origine de la voix pour découvrir une cascade de cheveux verts qui tendait le bras vers un téléphone à terre. La position n'était pas commune et surement pas très bonne pour le dos mais Sasha ne fit pas de remarque là dessus, se contentant de s'approcher doucement et d'attraper l'objet des convoitise de la jeune femme avant de le lui tendre.

    Bonnie ?

    Elle ne parlait pas beaucoup avec ses camarades de chambre mais elle connaissait leur noms, c'était la moindre des choses.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 16:11
    Cafevy

    Bonnie Baxter;

    Trop tard. Le téléphone s'éleva dans les airs jusqu'à lui être tendu. D'un geste de la main un peu maladroit, elle repoussa ses cheveux tombant en cascades sur son visage blanchâtre et attrapa au vol le précieux sésame. C'était à peine si elle s’affaissa au sol.

    Bonnie chuta négligemment sur le sol, emportée par la couverture qui avait décidé de faire des siennes. Que c'était marrant. Que ça faisait une bien mauvaise fiction. Elle réprima un petit cri de surprise, plus que de douleur, et une protestation très peu délicate. Tout du moins, aussi délicate que la chute qu'elle venait de parfaitement exécuté. Si il y avait eu une compétition, Bonnie aurait eu le premier prix pour la grâce et la perfection de cette cascade.

    Relevant le regard jusqu'à Sasha, qu'elle avait reconnu par son accent, elle découvrit une russe trempée jusqu'à l'os. C'était donc ça l'eau qu'elle sentait sur sa main. Apparemment, Bonnie avait eu la chance de se retrouver au sec à temps, et ça, elle s'en félicitait.

    Tu devrais te changer, tu vas attraper froid.

    Détourner l'attention pour ne pas finir aussi rouge qu'une tomate, voici la technique. Fallait dire que le rouge de ses joues couplé au vert de ses cheveux sonnait noël avant l'heure. Pis c'était vrai, Sasha, elle allait attraper froid, on aurait dit qu'elle avait traversé la mer à la nage. L'océan peut être.

    Pas réactive pour deux sous, Bonnie restait assise au pied de Sasha, les cheveux emmêlés.

    Désolé pour le bazar, finit-elle par lancer, gênée.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 16:29
    Weana

    sasha zamoldchikova;

    Elle eut un petit, tout petit, sursaut alors Bonnje dégringola par terre, la couverture autour d'elle comme une sorte de cocon. Son corps entra en contact avec le sol dans un choc sourd et Sasha haussa les sourcils. La scène était un peu comique mais la russe et son visage dénué d'expression ne rirent pas. Pas même un petit sourire. Dans un sens, tant mieux, peut-être que ça aurait vexée sa colocataire.

    L'étudiante ne tombait jamais malade, mais acquiesça quand même au conseil. La sensation de ses vêtements trempés contre sa peau n'était pas très plaisante alors elle se dirigea vers son lit, attrapant une chemise propre et un peu large et son short de pyjama. Se mettant dos à Bonnie, elle retira une à une les couches de tissus mouillées, le rouge aux joues et enfila rapidement ses habits secs. Désireuse de ne pas froisser ses fringues, elle les plia avec rigueur tandis que Bonnie s'excusait pour le bazar. 

    Elle haussa les épaules, feignant l'indifférence. Elle n'aimait pas le bordel, chose pas bien surprenante venant de Sasha, mais ne voulait pas mettre sa camarade encore un peu plus mal à l'aise.

    C'est pas grave. Tu t'es pas fait mal au moins ? 

    Samedi 4 Juillet 2020 à 16:38
    Cafevy

    Bonnie Baxter;

    Elle était toujours aussi froide, Sasha, autant que son pays. C'est ce que se disait Bonnie. D'un côté, tant mieux, elle ne lui posait pas trop de questions. Bonnie était terrorisée à l'idée qu'on lui demande des comptes. Une fée, c'est ce qu'elle répondait. Mais a coup sur, elle et ses gaffes, ça allait pas faire long feu. Et puis Sasha, c'était son réceptacle. Il lui semblait. Ses pouvoirs, Bonnie en avait pas l'utilité. Elle avait su faire du théâtre sans utiliser son don de persuasion, et ça lui rappelait trop ce qu'elle essayait d'oublier encore et toujours. Sa vie ne tournait qu'autour de ça.

    Non! Non! T'inquiètes pas!

    Honteuse, et fasse au mur qui se tenait dos à elle, Bonnie se remit bien vite sur ses deux jambes, laissant tomber la couverture et époussetant nerveusement sa tenue, qu'elle avait bien envie d'arracher d'un coup d'un seul pour se glisser dans un pyjama plus confortable. Après ce petit interlude bien gênant, l'irlandaise n'avait que plus envie de se lover dans sa couverture et oublier cette journée terriblement agaçante.

    Tu, euh, t'es venue pour quoi ?

    C'était une question débile. Après tout, Sasha avait bien le droit de faire ce qu'elle voulait. Mais présentement, les plans de Bonnie étaient drastiquement annulé, mais c'était pas grave, sa collègue de dortoir avait bien le droit elle aussi de demander un peu de calme.

    Tu veux que je te laisse?

    Ou peut être était-elle seulement rentrée pour se changer, être au sec. Trop de choses tournaient en rond dans l'esprit bien trop étroit de Bonnie. Le caractère peu avenant de cette dernière la rendait nerveuse, et les questions lançaient à la volé n'allait pas arranger le malaise que ressentait la créature.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 19:31
    Weana

    Sasha Zamolodchikova,

    S'inquiéter pour les autres, c'était pas le genre de Sasha, bien au contraire, la russe avait l'empathie d'une huitre. Cependant Bonnie était plutôt gentille alors ça l'aurait un peu dérangée qu'elle se soit blessée. Surtout que la jeune femme n'aurait pas vraiment su quoi faire si ça avait été le cas.

    Désormais sèche et habillée, Sasha se sentait un peu moins mal à l'aise. Certes elle aurait préféré être ailleurs, à la bibliothèque par exemple, mais entre les ados bruyants et Bonnie, la slave préférait Bonnie.

    Euh... il pleut dehors.

    Wow, bravo Sasha, c'est clair que la demoiselle face à elle ne pouvait pas le deviner toute seule.

    Et la bibliothèque est bondée alors je suis venue ici, s'empressa t-elle d'ajouter.

    Elle allait lui demander si sa présence la dérangeait —après tout Sasha était quelqu'un qui avait tendance à éviter la présence des autres alors elle aurait totalement compris, même si ça l'aurait embêté, mais sa camarade de chambre la devança, lui demandant si elle voulait qu'elle la laisse.

    La réponse était oui, elle préférait être seule.

    Non. C'est aussi ta chambre après tout.

    Mais Sasha devait faire des efforts pour être un peu plus avenante. Et puis tant qu'elle ne faisait pas trop de bruit, la demoiselle aux cheveux verts ne la dérangeait pas. 

    Pour appuyer ses dires, elle fit un petit sourire, tout petit, qui ressemblait un peu à une grimace. Au moins elle essayait.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 20:20
    Cafevy

    Bonnie Baxter;

    Elle s'était assise à nouveau sur son lit, en faisant bien attention à ne pas tomber a nouveau. Ca allait pas arriver de si tôt, surtout devant Sasha. Bonnie était pas méchante, Sasha non plus, sans doute, mais la jeune femme était foutrement intimidée par la présence de la russe. C'était irrémédiable. Pourtant, elle s'efforçait de paraitre naturelle, tout en s'inquiétant sincèrement de l'état de santé de l'élève.

    J'suis rentrée à temps alors.

    Lançant dans le vide cette phrase, Bonnie regardait Sasha. Avait-elle vu un sourire sur le visage pourtant inexpressif qui se tenait devant elle. Ou plutôt une grimace. Ça semblait comme une tentative vaine mais plutôt touchante, au gout de Bonnie.

    Je comprends.

    Un malaise un peu plus grand s'installait paisiblement dans la chambre partagée.

    Je te dérangerais pas!

    Ça, c'était moins sur. Bonnie était pas d'un naturel bavard, mais la compagnie des autres, dans le silence, la rendait étrangement fébrile. Sasha était encore moins communicative, mais Bonnie allait lui tendre des perches. Puis, elles étaient créature et réceptacle, alors fallait bien tenter de communiquer, de tisser un lien. C'était pas dans les projets de l'irlandaise de retrouver ses capacités, mais quand même. Sait-on jamais.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 20:40
    Weana

    Sasha Zamolodchikova,

    Pour toute réponse, la russe hocha la tête, ne sachant pas vraiment quoi dire de plus. La situation était tendue, Sasha en avait l'habitude, sa présence, son mutisme et sa froideur mettait souvent les gens dans l'embarras. Il fallait dire que Bonnie impressionnait un peu l'étudiante en archéologie. Elle était drôlement belle et charismatique et Sasha était sensible à ça, à côté elle se sentait toute petite.

    Sans un mot elle alla s'assoir sur son lit, sortant les livres, heureusement secs, qu'elle avait empruntés de son sac. Sa peluche Tiplouf était posée à côté de son oreiller et elle se retint de la prendre contre elle histoire de trouver un peu de réconfort. Elle s'adossa contre sa tête de lit et ouvrit le premier ouvrage, se concentrant sur le texte pour éviter de se concentrer sur l'irlandaise. Parfois, lorsqu'elle était en haut d'une page, son regard déviait un peu vers sa camarade elle pouvait presque sentir le regard désapprobateur de Tiplouf sur elle. Si elle aurait pu parler, la peluche lui aurait surement dit de faire un effort, d'engager la conversation. Alors elle le fit, sans lever les yeux de son ouvrage, un peu hésitante, pas trop courageuse.

    Apparemment je suis ton réceptacle, lança t-elle de but en blanc. 

    Elle ne voyait pas trop de quoi elle pouvait parler d'autre, cette histoire d'hôte, c'était la seule chose, avec cette chambre, qu'elles partageaient.

    Tu sais comment ça fonctionne toi ?

    Parce que Sasha n'en avait qu'une vague idée.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 21:17
    Cafevy

    Bonnie Baxter;

    Fallait trouver quelque chose à faire. Parce que là, ça devenait tendu. Alors Bonnie attrapa son téléphone et s'enroula dans sa couette. Y avait rien de mieux après une journée éreintante. Elle regardait inlassablement les nouvelles photographies postées par les gens qu'elle suivait. C'était pas très intéressant, pas très productif non plus, mais Bonnie n'avait clairement pas envie de réfléchir, et rester a fixer le plafond pendant que Sasha révisait, c'était pas le top confort non plus.

    La petite peluche fit sourire Bonnie, elle trouvait ce geste plutôt, adorable, à son grand étonnement. Mais elle se garda toujours de tout commentaire. Ça aurait été malvenue, et elle ne voulait pas se mettre à dos Sasha, sa camarade de dortoir et par dessus tout, son réceptacle. Et le sujet arriva sur la plateau.

    J'ai cru comprendre aussi.

    Elle ne savait plus comment elle l'avait appris, et l'information ne lui était pas d'une utilité fondamentale.

    J'sais pas trop. Faut dire que je m'y suis pas vraiment intéressée, avoua-t-elle à demi mots.

    Au fond d'elle, Bonnie espérait que Sasha ne se pose pas trop de questions. Genre, quel était son pouvoir, des détails sur cette facette qu'elle ne trouvait pas franchement reluisante.

    On a pas le droit d'utiliser nos pouvoirs, du coup j'ai pas trop cherché à comprendre. Puis je peux vivre sans, alors.

    Bonnie tentait de noyer le poisson, mais c'était elle qui se noyait dans un verre d'eau.

    Samedi 4 Juillet 2020 à 22:20
    Weana

    Sasha Zamolodchikova,

    Le bruit de la pluie contre la fenêtre rendait la soviétique un peu somnolente. Là, au sec, bien au chaud avec Tiplouf et ses bouquins, Sasha adorait la pluie. Bercée par le clapotis des gouttes, elle commençait à fatiguer, ses yeux aussi. Elle décida donc de poser son livre sur sa table de chevet, non sans avoir glissé un marque page à l'interieur. Elle enleva ses lunettes un court instant, rendant sa vision trouble, se frotta les yeux avant de les remettre et de se tourner vers Bonnie.

    Elle voulait lui demander quelle créature elle était mais ne savait pas trop comment formuler sa question. Certes l'étudiante n'était pas connue pour son tact, mais elle ne voulait pas mettre sa camarade mal à l'aise. Elle se racla la gorge et se gratta la nuque observant les murs qu'elle connaissait bien maintenant pour ne pas affronter Bonnie. Finalement elle se lança.

    Et... hum, elle se racla une nouvelle fois la gorge, ses joues prenant une discrète teinte rosée, tu es quel type de créature ?

    C'était maladroit, Sasha s'en désolait. En même temps elle ne savait pas si il y avait une bonne manière de poser ce type de question.

    Désolée. C'est un peu indiscret, si tu veux pas répondre, tu peux.

    Même si elle espérait sincèrement qu'elle réponde, ça permettrait d'étancher la curiosité de la russe et ça leur ferait un sujet de conversation.




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