Mikhail est une calamité, en tant que créature et humain. Il est strict et mystérieux, ainsi que professeur de physique chimie à Headwinds. Les autres membres du corps enseignant et même les élèves ont tendance à le trouver oppressant, voire à ne pas l'apprécier.

Un air dur et distant collé au visage, il n'aime pas passer par quatre chemins et possède un avis assez tranché et pessimiste sur tout. Cela lui a valu bien des problèmes en relations humaines, surtout avec les femmes.

Les femmes, parlons-en... Il n'a jamais réussi à les comprendre, même si il a déjà eu des petites amies. Pour lui, entretenir une relation est extrêmement difficile au vu de son caractère. Il finissait par les faire pleurer et elles partaient au bout de deux mois.

A vrai dire il n'aime personne à part sa dernière petite amie qui était la seule à lui tenir tête.

Il vouvoie toujours les gens et parle sèchement.

 Il est une calamité depuis qu'on l'a maudit, lorsqu'il était enfant. Né avec les cheveux naturellement blancs dans un petit village reculé de France, une sorcière lui a jeté un sort pensant qu'il portait malheur. Depuis, il peut se transformer, le plus souvent lorsqu'il est très fatigué.

Lors de sa transformation, une odeur de cadavre en décomposition se dégage de lui, tout ce qu'il touche pourrit et est souillé. Il est toujours conscient transformé et reprends forme humaine le lendemain matin.

Extrêmement fier de sa chevelure qu'il laisse pousser depuis qu'il est parti de son village, Mikhail reste en très mauvais termes avec sa famille. 

Même si il n'en a pas l'air, Mikhail adore tout ce qui est sucré. Il prend toujours son goûter à seize heures tapantes, pendant la pause. Dans ses poches, il garde toujours une collation.

Il fait parfois des blagues de très mauvais goût, mais voyant que personne ne rit, il n'en fait plus.

Mikhail porte une attention toute particulière à ses vêtements, il ne porte que des costumes de grande qualité.

Selma Jallab — « Mon ancienne partenaire. »

₪ La situation familiale ₪ — Johnny est né d'un père allemand très louche et d'une mère pure américaine plutôt aimante. Arrivé à ses 5 ans, son père se mit à devenir encore plus alcoolique, violent et frappait régulièrement sa femme. Elle finit donc par divorcer et pris la garde de son enfant. Ils se retrouvaient donc deux à la maison, et bien que cela terrifiait un peu sa mère, elle était rassurée de voir que Johnny n'hésitait pas à l'aider pour les tâches quotidiennes et qu'il ne lui manquait jamais de respect. Au fur et à mesure des années, elle était de plus en plus fière de son fils et les deux avaient une relation très complice. Quand elle lui proposa d'aller au pensionnat Headwinds, il fut d'abord réticent, ne voulant pas la laisser seule, mais celle-ci le rassura en lui disant qu'elle voyait quelqu'un. Bien qu'éloignée d'elle aujourd'hui, Johnny est toujours en contact avec sa mère et ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose de négatif.

₪ La primaire ₪ — Première chose remarquable chez Johnny, c'est qu'en plus d'être grand, il a un physique très mature, et ça, depuis toujours. Déjà en primaire, il était le plus grand élève de toute sa classe et de l'établissement. Contrairement à ce que l'on pourrais penser étant donné que c'est un chat et que quand il était jeune, bien qu'il était sérieux il restait un tantinet mignon, les autres le craignaient ou étaient jaloux et donc ne lui adressait pas la parole. Néanmoins, Johnny ne le vivait pas mal et n'en avait pas grand chose à faire. Dans sa famille, on lui a appris dès très jeune à être sérieux et ne s'occuper que de ses études. Il n'avait pas vraiment de problème avec ça, ce qui fait qu'en primaire, il n'avait quasiment aucun ami et ne s'intéressait qu'à ses notes.

₪ Le collège ₪ — Un des plus gros changement de la vie de Johnny, c'est quand il arriva au collège. Il y avait tellement plus de diversité parmi les élèves. C'est aussi à cette époque qu'il eut sa première honte ; son prénom. Tout le monde l'appelait "Hallyday", et en allant se renseigner sur le pourquoi du comment, il décida qu'à partir de maintenant, il s'appelait seulement John. Même sa mère devait s'adapter à son choix, et même moi, le narrateur. Certaines personnes l'appelaient "le titan" et d'autres lui demandaient s'il n'avait pas beaucoup redoublé, mais jamais personne ne réussit à le faire complexer sur son apparence, personne. Les quelques rares personnes voulant se moquer de lui l'appelaient "le minou" ou toute sorte de surnoms du même style, mais vu que strictement aucune réaction de la part de John ne sortait à propos de ces surnoms, ils abandonnèrent vite. John n'était pas un élève détesté, mais soit laissé dans un coin d'un côté et très aimé de l'autre. Son attitude de je-m'en-foutiste envers ceux qui essayaient de le descendre ont vite décourager les gens à l'embêter et les élèves les plus "sages" le prenait comme une sorte de daron. Beaucoup d'entre-eux également se servaient de lui pour qu'il les aide à faire leur devoirs. Après avoir appris ça quelques mois plus tard, il se sentait terriblement naïf et stupide. Il devint un peu plus sévère avec les gens mais il garda tout de même ses amis les plus proches.

₪ Le lycée ₪ — C'est à partir du lycée que John commença à plus se développer. Il découvrit de nouvelles passions, goûta de l'alcool pour la première fois de sa vie, ainsi que la cigarette qui se transformera malheureusement en une petite addiction au cigares. Il avait pas mal de succès auprès des filles comme des garçons et eut pas mal de flirt (dont un est un garçon) mais qui se terminaient majoritairement par des phrases bateau du style « Tu es trop bien pour moi », le genre de phrase qui cachent en vérité « J'ai trouvé meilleur que toi ailleurs ». Il était invité en boîte avec des amis, participaient à certaines fêtes clichées bien américaines et bien d'autre. Son aura du "bon gars" et le fait que les gens ne disaient que du bien de lui et que le seul défaut qu'on avait à lui reprocher était « Il est très sérieux mais il arrive à rigoler donc ça va. » avais mis la rage à pas mal d'élèves qui se mit à le brutaliser assez violemment. À partir de ce moment, John décida de faire des exercices tous les jours (et surtout le matin) pour muscler son corps et être encore plus imposant. Mais... ça lui donnait surtout une apparence plus adulte. Ces mêmes élèves l'ont vite crains et ont arrêtés. Après avoir appris que son fils avait été battu par des élèves, sa mère décida de l'envoyer dans un autre établissement où il écoula des jours moins... "violent", disons.

₪ Lui ₪ — John est quelqu'un de très calme et réfléchi. Quasiment tout le monde ressort ce mot en parlant de lui : sérieux. Néanmoins, il est capable de rire et de s'intéresser à autre chose qu'au travail contrairement à son lui de primaire. La solitude et la compagnie ne le dérange pas, il est d'ailleurs très bienveillant envers les personnes aimables. Étant assez imposant et musclé, peu de personnes n'ose le provoquer ou l'attaquer. Mais quand ça arrive, il ressort toujours vainqueur, même s'il n'est pas à l'abris des blessures. « Y'a des cons partout » dirait-il. Depuis toujours, John est passionné par le domaine de la photo. Dès petit, il prenait le vieil appareil photo de sa mère pour prendre en photo des tas de choses. La nature, les villes, les gens, etc. Il aime tellement ça qu'il a décidé d'en faire son métier. Mais il n'aime pas QUE prendre des photos, il aime aussi se faire prendre en photo. Même si ce n'est pas son métier, John fait du mannequina à ses heures perdues. Autre passion un peu plus récente que celle-ci, John adore le blues depuis son arrivé au lycée où il a découvert ce style de musique. Depuis, il a acheté une guitare et s'entraîne chaque jour pour jouer du blues à la perfection. Sa voix est déjà parfaite pour le chant alors il a juste à se concentrer sur la guitare. D'ailleurs, autre chose qui font faire penser aux gens que John est en réalité un adulte caché, il a un amour pour les "vieilles" choses. Des années 50 aux années 70 ; il adore le style, que ce soit les musiques, les vêtements, l'architecture et l'histoire. Même si certains modes de pensés de ces époques étaient un peu limite, il trouve quand même ça passionnant. Un jour, son père l'a "frapper" trop fort, ce qui fait qu'il a une cicatrice près de son œil qui a suscité pas mal de questions de la part des gens. Vu qu'il n'a pas très envie de dire le pourquoi du comment, il raconte des histoires pas possibles, du plus plausible au plus fou et ridiculement inimaginable. Ce qui est ironique pour une personne prône l'honnêteté.

Maman — « Si j'apprend que quelqu'un l'a fait pleurer, vous allez voir mes canines. »

Papa — « C'est un putain de cliché sur pattes ; un allemand alcoolique et violent. Kamoulox. »