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[MIRANDA] Dans les cas d'urgence, on improvise toujours. (privé)
Vendredi 8 Mai 2020 à 14:28 Fidaè
L'alerte aux tempêtes avait raisonné dans toute l'école. Semant la panique suivant les endroits suivant les étudiants plus ou moins appeurés par l'annonce malgré les efforts du personnel à garder de l'ordre.
Ravhell de son côté était resté très calme. Il se trouvait dans les couloirs principaux lors de l'alarme et ne s'était pas senti en danger. Il avait refermé son casier et avait commencé à marcher en direction du réfectoire, conformément aux consignes de sécurités. Par ailleurs, il s'était très vite soucié de son amie, résident dans la ville tout près et de sa chatte, Nae. Il doutait de la solidité de son batiment en cas de grand vent, comme le prévoyais la tempête. Allait-elle rester dans son appartement ? Ou trouver refuge ailleurs ? Le jeune homme se voyait déjà les rejoindre en courant et chercher avec eux des endroits plus sûr. Cependant, le vent à l'extérieur le dissuada très vite : Il était déjà impressionnant. C'était le bon plan pour mourir fouetté par un objet volent non identifié. Tant pis... Edelyne était une jeune femme responsable et prévoyante, il était sans doute trop tard pour s'inquiéter car elle avait surement réagit depuis longtemps.
Ravhell était à présent dans le réfectoire et s'était trouvé un petit coin tranquille où il s'était assit adossé au mur, le regard fixé sur ses mains jointes, posée sur ses genoux relevés.
Et si elle n'avait pas anticipé ? Et si Nae avait refusé de rentrer dans sa cage de transport ? Et si tout simplement elle avait trouvé nul part ou aller ? Et pourquoi diable il laissait son téléphone dans les dortoirs ?! Il ne lui restait plus que son psychisme...Encore fallait-il qu'il puisse l'utiliser !
Le jeune homme releva le nez. Son réceptacle n'était pas ici ? Pouvait-elle lui libérer son pouvoir ?! Encore fallait-il qu'il puisse lui parler !
C'est quoi d'ailleurs ce fonctionnement à la con ! Pourquoi nous priver de ce qu'on est ?! Pourquoi nous rendre humain ?! C'est enterrer notre nature ! Songea t-il en sentant l'irritation monter en lui. Il reposa son regard sur ses mains, les sourcils froncés et essaya de faire taire ses songes désagréables.
Vendredi 8 Mai 2020 à 16:43 Cafevy
Calliope Ricci,
Du naturel plutôt calme, la jeune italienne n'avait pas ressentit de vague de panique à l'annonce de la tempête, ni lors de l'appel de la directrice, bien qu'il aurait été naïf de totalement nié la petite crainte qu'elle ressentait. Ce genre d'évènements, elle n'en avait jamais vécu, et les éléments se déchainant étaient bien intimidants. Pas du genre à faire de vague, elle s'était naturellement dirigée vers le réfectoire, espérant croiser son grand frère là bas. Après tout, il était un professeur, et avait du être dans les premiers sur les lieux. Parce-que des deux italiens, c'était Achille qui risquait de se laisser aller à la panique.
Pas le temps pour les interrogations, Calliope était déjà prête à suivre le troupeau incessant d'élèves paniqués. Mais quand elle vit le réfectoire, aucun signe de son frère. Il avait bien des défauts, et il avait beau ne pas porter dans son coeur son métier, il n'était pas du genre à renier ses responsabilités. Une petite vague d'angoisse souleva son estomac, le contrôlant tant bien que mal.
Au fond du batiment, après un rapide coup d'oeil pour s'assurer qu'elle n'avait pas omis la présence de son frère, elle vit son camarade, Ravhell, qui n'avait pas l'air au mieux de sa forme. Elle pouvait comprendre, Calliope, que la tempête le mette dans cet état, alors elle se rapprocha de lui.
— ça va, demanda-t-elle doucement, par peur de le déranger.
Vendredi 8 Mai 2020 à 17:21 Fidaè
Ravhell était bien vite reparti dans ses pensée bien malgré lui. Ce pensionnat disait avoir le but de réunir hommes et créatures afin d'essayer d'assurer une entente une fois les étudiants lâchés dans la vie d'adulte. Mais Ravhell était juste pressé de quitter cette école pour ne plus avoir de réceptacle et pouvoir exprimer librement ce qu'il était. Pour pouvoir libérer enfin son esprit. Les humains avaient l'habitude d'avoir un esprit enfermé dans leur corps, mais pour Ravhell, c'était comme mettre un loup en cage. Jusqu'à maintenant, il avait réussi à contenir cette envie et, de nature timide malgré tout, il n'avait jamais osé demander à son réceptacle de libérer son don. Il faut croire que la menace de la tempête, la crainte et l'inquiétude, fasse ressurgir ce qu'il s'était efforcé d'enterrer.
Une voix familière le rappela au moment présent. Il releva la tête vers Calliope, presque surprit. Depuis quand était-elle ici ? Il ne l'avait pas vu arriver... Mais se trouva plutôt content qu'elle vienne lui parler. Pas parce que c'était elle, mais parce qu'elle l'obligeait à ne pas s'enfoncer dans son raisonnement. Il allait pouvoir lui empêcher de penser, et si elle réussissait à lui faire évanouir son envie de psychisme, il lui en serait reconnaissant. Il esquissa alors un sourire. Pour autant, il ne sonnait pas comme étant véritable.
- Ca va bien. Répondit-il.
Menteur....
Il soupira. Pourquoi donc sa culpabilité pouvait surgir aussi vite, elle aussi. Il finit par émettre un rire presque désolé et exaspéré, de lui même, et haussa les épaules.
- Enfin... Le temps a connu des jours meilleurs. Je crois que ça a joué sur mon humeur. Avoua t-il sans pour autant désirer s'étaller. Est-ce que Calliope savait qu'il n'était pas 100% humain ? Ou le prenait-elle comme quelqu'un étant réceptacle et non créature ? Il n'en savait rien.
- Tu veux t'assoir ? Proposa t-il, peut désirant de la voir repartir et livré à nouveau seul face à ses pensées.
Mercredi 15 Juillet 2020 à 12:31 Cafevy
(désolé pour le temps d'attente!! je vais essayer d'être un peu plus régulière même si je promets rien)
Calliope Ricci;
L'atmosphère pesante rendait toute conversation tendue, Calliope le sentit lorsqu'elle adressa la parole à Ravhell. Certes, il n'était pas très loquace - bien qu'elle se considérait sans doute comme privilégiée, Ravhell semblait parfois plus enclin à communiquer avec elle que d'autres camarades du pensionnat - mais un subtile je ne sais quoi rendait cette entrevue inconfortable.
— Il n'y a jamais ce genre de chose en italie
Maladroite, Calliope ne s'empêcha une réflexion à voix haute. Elle n'avait posé pied sur le sol Américain que depuis quelques années, et jamais elle n'avait eu à vivre pareil déferlement naturel. Si les tempêtes semblaient légions sur ce continent, sa botte européenne natale lui manquait cruellement. Le soleil qui tape sur la peau, le vent qui caresse les joues, étaient deux éléments qui trouvaient grâce au regard parfois bien dur et froid de la jeune étudiante.
— Si ça ne te déranges pas.
Elle était soulagée de voir Ravhell lui proposer de s'asseoir. Peut être aurait-il voulu un peu de tranquillité, lui et sa fébrilité, si ça en était - Calliope n'avait jamais été très douée pour comprendre les émotions de ses pairs, bien qu'elle tentait. Presque aussi, comme par peur d'un changement d'avis, l'italienne s’assit délicatement aux côtés de son camarade.
— Tu en as déjà vu. Je veux dire. Des orages comme ça?
Ensembles, ils ne s'étendaient pas sur des sujets trop personnels. De Ravhell, elle ne connaissait que l'apparent masque de droiture et de calme qu'il laissait bien découvrir. Il aimait la natation, et dansait comme un pied. C'est là toute les informations primaires que Calliope connaissait. Alors pourquoi ne pas profiter de ce petit contre-temps cataclysmique pour en apprendre un peu plus?
Calliope tentait désespérément de se glisser dans la peau d'une fille de son âge, et de tenir une conversation banale avec une personne de son âge.
Mercredi 15 Juillet 2020 à 15:54 Fidaè
Ravhell la laissa s'installer et détendit automatiquement sa posture. Ses épaules se relâchèrent, il sépara inconsciemment ses mains et étendit un peu plus ses jambes. Sans pour autant s'étaler, le tout était de paraitre moins renfermé, plus enclin au partage. Son sourire se fit également plus sincère à sa question et son regard s'effaça quelques fractions de secondes. Le temps de se remémorer la dernière tempête qu'il avait vécu.
- Oui, j'en ai déjà vécu. Mais j'étais très jeune. 7 ans peut-être. Ca a été un grand moment !
Il se remémora le jour de sa première tempête. Il était chez lui, fort heureusement, et jouait avec son premier chat. Ravhell aime les chats. C'était un matou tigré. Grassouillet et très calme. Avec lui, le jeune homme perfectionnait son don. Il s'amusait à deviner mentalement ce à quoi pensait son chat. Bon, ce n'était pas de la grande conversation mais la difficulté était de pouvoir unir les deux esprits, les deux langages. Sinon, il s'amusait également à lui secouer une plume d'oiseau devant le nez et à trouver le moment où son matou allait s'impatienter et essayer de l'attraper.
Enfin. Il était donc dans sa chambre a jouer avec son chat quand sa mère est venue le chercher pour l'emmener dans le bain. Si elle se montrait calme et rassurante, Ravhell avait très vite comprit qu'il ne s'agissait pas d'un simple orage. "hé maman. Le bain s'envolera pas. Pourquoi tu paniques ?" "Je panique pas mon chéri." "en attendant que le vent se calme, je peux essayer un truc sur toi? Pour t'apaiser ?" "Je panique pas je te dis !" Bon. Message reçut. Il la laissait tranquille et devait patienter sans autre occupation que de caresser son animal. De toute manière, ses parents n'avaient jamais vraiment aimé savoir qu'il pouvait ressentir les émotions, sensations, voir entendre les pensées sans leur consentement.- Ca a duré toute la nuit, poursuivit-il, Si au début les bourrasques de vent me faisait peur, et que la panique contenue de ma mère n'arrangeait rien, j'ai fini par m'endormir. On a eu beaucoup de chance : notre maison n'a casi pas été détruite. Les tuiles se sont juste envolées et on en a reçut une ou deux des voisins dans la vitre de la chambre de mes parents.
Malgré le côté tragique de la scène, Ravhell souriait. Ce moment lui avait permit de se blottir dans les bras de sa mère et profiter d'un long calin.
Il tourna légèrement la tête en direction de sa camarade pour la regarder.
- Si tu n'en a jamais connu en Italie, tu n'as pas peur ? Le bruit et les fracas sont impressionnants pour une première fois...
Surtout quand on est à un âge permettant d'être conscient de la dangerosité d'une tempête. Lui, à 7 ans, il ne s'était pas spécialement rendu compte de la gravité de la météo.
(pas de soucis :) on a tous nos moment d'inactivité)
Mercredi 15 Juillet 2020 à 18:22 Cafevy
(en tout cas je suis ravie de voir que tu es toujours aussi motivée! j'avais peur que mes disparitions prolongées te démotives)
Calliope Ricci;
Intriguée par la réponse à sa question, Calliope s'installa plus convenablement et écouta impassible le récit qu'allait sans doute lui faire son camarade. Cependant, elle se gardait bien de continuer à balayer la salle du regard, toujours dans l'espoir de retrouver son frère.
— 7 ans ? Ça doit faire drôlement bizarre.
On entendait parler, à la télévision, ou plus souvent à la radio dans la famille Ricci, de ce genre d'intempéries sur le continent Américain. Ça n'avait pas l'air d'être rare, mais peut être pas autant que Calliope se l'était imaginé. Devait s'installer, à force, une paranoïa collective, ou une lassitude dangereuse. Elle n'en savait trop rien et se laissa plutôt porter par le récit. Étonnée par le calme apparent du garçon, Calliope pencha alors pour la deuxième option: l'habitude - peut on seulement parler d'habitude dans ce cas - avait du rendre Ravhell las, ou plutôt, le préservé d'une angoisse trop grande. Ou alors, il ne le laissait pas paraître.
La question qui suivit fut plus délicate.
— C'est impressionnant. Mais le pensionnat est sûr. Je suppose.
Toujours très avare en émotions, Calliope ne s'abandonnait que très rarement à ses sentiments, et l'orage tonitruant qui prenait place à l'extérieur la rendait fébrile. Cependant, l'italienne avait toujours été la plus forte de la famille, celle qui tenait pour les autres, pour ne pas être un poids émotionnels supplémentaire dans les coups durs. Quand son casse-cou de frère finissait à l'hopital, Calliope le réconfortait lui qui était bien plus douillet qu'elle. Quand son grand-père mourut, elle s'occupa du mieux qu'elle le pu de sa grand-mère et de sa mère, débordées par une douleur trop grande. Quand se fut au tour de la grand-mère, c'était encore une fois Calliope qui gardait tout en elle et qui enfonçait ses sentiments tout au fond de son ventre, de son esprit, là où elle pouvait les oublier.
Alors une tempête, Calliope, ça lui faisait pas peur. Ou alors un tout petit peu. Mais comparé à son trop grand égo et son éducation particulière, l'italienne ne cédait pas à la panique. Même si toutefois, lorsqu'un bruit assourdissant retentissait à l'extérieur, son corps se soulevait irrémédiablement en un léger sursaut de surprise. La terreur aurait été bien plus grand si il s'agissait d'un tsunami. A n'en pas douter que, dans ce cas de figure là, il aurait fallut la ramasser à la petite cuillère.
— Les professeurs ne sont pas censés tous se trouver avec les élèves?
Elle adressa un regard interrogateur, sans doute un peu inquiet, à Ravhell.
Mercredi 15 Juillet 2020 à 19:18 Fidaè
(Ahah ^^ J'ai déjà été démotivée par manque de régularité. Mais il faut croire que je t'ai trop attendu, et que la surprise a été trop grande pour passer à côté de ta réponse. :))
Ravhell avait haussé les épaules à son commentaire. Ca l'était, ho que oui. Mais il avait sentit sa mère trop paniquée et avait endossé le rôle de la personne sereine, doté du meilleur sang-froid pour ne pas empirer la situation. C'était inconscient comme raisonnement, surtout à 7ans. Mais c'est ainsi qu'il l'avait ressentit.
Puis, vint une réponse qu'il trouva plutôt franche et qu'il apprécia. Sûrement car elle l'avait parfaitement contrasté. Vivre un évènement impressionnant, mais se trouver dans un lieu digne de confiance. Ravhell avait la même impression, après cout. Il se serait retrouvé dehors, tout seul, il n'allait surement pas s'assoir tranquillement contre un mur et attendre. D'un autre côté, il admira le calme apparent de Calliope. Elle parait toujours spontanée malgré l'inquiétude générale. Peut-être angoisse t-elle un peu. C'est normal. Mais elle démontre d'un self-control remarquable. Et dieu sait à quel point le psychique porte en horreur les personne impulsive ou explosives. Tant de calme et de raffinement ne peut être qu'apprécié.
Vint ensuite une question, qui pouvait paraitre anodine. Encore une fois, Ravhell ne s'arrêtant pas à la simple apparence et préféra essayer de comprendre le vrai raisonnement qui se cachait derrière. Avait-elle besoin de se sentir plus encadrée ? Donc plus protégée ? Ou cherchait-elle un(e) professeur en particulier ? Bien sûr, il ne sut pas et se contenta de répondre simplement, normalement, en espérant de satisfaire un minimum ses inquiétude :
- Normalement oui. Ils doivent être dans les parages.
Il détourna le regard en direction de la pièce afin de vérifié ses dires. Il aperçu quelques têtes connues, mélange entre enseignants ou surveillants.
- Pourquoi cela ? Ajouta t-il sans oser la regarder, surement rongé par sa curiosité mal placée.
Lundi 20 Juillet 2020 à 11:56 Cafevy
Calliope Ricci;
Ils devaient bien dénoter, dans cette angoisse globale qui pesait au dessus d'une grande partie de la salle. Se laisser aller à la panique n'aiderait en rien, au contraire, elle ne ferait que s’accroître jusqu'à devenir insoutenable. Et Calliope n'avait pas foncièrement envie n'y besoin d'y céder. Il fallait encore trouver cet abruti de grand frère qui lui collait aux basques depuis presque une majorité maintenant. Partagée entre sa volonté de parcourir le pensionnat à la recherche de ce dernier - les surveillants la laisserait-il seulement s'échapper de leur garde? sans doute pas - et cette petite voix intérieur qui la forçait à rester aux côtés de Ravhell, bien contente de s'être trouvée une compagnie quelque peu réconfortante dans ces temps de crises. Calliope était un mur, mais pas un morceau de glace. Et elle ne s'avouait que très difficilement que son camarade à ses côtés, elle se sentait plus en sécurité.
— mon frère! il est professeur d'italien depuis pas longtemps!
Surprise, l'italienne n'avait peut être finalement jamais parlé de son frère à Ravhell? C'était pas bien grave, de toute façon, mieux valait tard que jamais.
— je devrais peut être pas dire ça mais Achille est clairement une flipette. enfin, de nous deux.
A y regarder de plus près, le professeur n'était toujours pas là. Lui et ses cheveux blonds manquaient à l'appel. Sans nul doute qu'il l'aurait aussi cherché de son côté. De plus en plus anxieuse, Calliope prit une grande respiration et ferma quelques instants ses yeux. Il fallait qu'elle garde sa contenance, pour son frère, pour Ravhell, parce que c'était tout ce qu'elle savait faire au final.
— j'espère juste qu'il ne c'est pas encore mit dans une situation délicate. Comme il sait si bien le faire.
Franchement très critique envers son frère, Calliope ne l'en aimait pas moins.C'était indéniable.
Lundi 20 Juillet 2020 à 12:23 Fidaè
Ravhell eut un hochement long de la tête, comme s'il venait d'entendre une révélation.
- Je me disais bien qu'il y avait un petit air de famille, mais au final je n'aurais pas deviné... Commenta t-il avec un sourire.
Le jeune homme ne faisait pas d'italien, mais il avait déjà croisé ce professeur dans les couloirs un jour et avait retenu sa tête, naturellement. Maintenant qu'il mettait les deux portraits l'uns à côté de l'autre, il y avait en effet une fine ressemblance. Et puis on ne trouve pas des italiens partout.
Puis il rigola quand elle le qualifia de "flipette". C'était pas très beau pour sa réputation de professeur ça, mais c'était clairement amusant. Et puis, il n'y avait pas à s'en faire. C'était Ravhell. Il ne bafouait que très rarement l'autorité de ses supérieurs et la raison devait être plus que valable. Qui plus est qu'il ne s'agissait pas de son professeur. Toutes les raisons étaient bonne pour se permettre de rigoler gentiment.
Déjà, pour le peu qu'elle en disait, Ravhell comprit qu'il y avait une vraie complicité entre les deux frère et soeur. Peut-être est-elle moins prononcée dut à l'âge et aux vies respectives, mais le jeune homme mettrait sa main à coupé en jurant que les deux sont très proches. C'était beau, ce genre de relation. Lui pouvait en rêver mais n'avait pas put l'expérimenter : il est fils unique et regrette parfois de ne pas avoir eu un petit frère ou une petite soeur avec qui tout partager.
Puis il perçut le soupire de sa camarade, trahissant son anxiété. Surement étais-ce à cause de son frère, qu'ils ne voyaient pas. Bon dieu ! Il aurait pus essayer de le trouver à l'aide de son psychisme. Il regarda à nouveau Calliope et afficha une mine réfléchit.
- Tu vas croire qu'il n'y a pas de rapport, mais je te promets que si... Est-ce que tu connais une certaine Edène Anderson ?
Lundi 20 Juillet 2020 à 14:04 Cafevy
Calliope Ricci;
Il était vrai que les deux italiens, en soit, ne se ressemblaient pas plus que ça. Une fois dans la même pièce, la tendance s'inversait, et il était presque impossible de ne pas voir ce petit quelque chose qui reliait mystérieusement les membres d'une même famille. Et puis, ici, les italiens étaient rare dans ce pensionnat, si bien que c'était créé une petite proximité entre eux - enfin, c'était avant que Calliope ressente de violentes pulsions meurtrières quand elle croisait un certain Ryan.
Galvanisée par le rire que laissa doucement échapper Ravhell, Calliope ne pu s'empêcher de sourire tendrement en se rappelant certains petits évènements plutôt coquasses qui auraient pu ruiner sa réputation. Bien au courant de l'importance qu'accordait Achille à ce genre de choses, elle gardait bien sagement ses secrets défenses. Peut être pas avec Ravhell. Mais Ravhell n'était pas du genre à colporter des rumeurs pas tout à fait infondées, du moins, si Calliope croyait en sa perception des gens.
— Edène ??
Calliope n'était pas là depuis assez longtemps pour s'être fait de véritables connaissances, et elle n'était pas du genre à s'inquiéter de ses camarades. Ravhell, Ryan, Lily, c'était là à peu près toutes les personnes avec qui l'italienne avait communiqué. Edene, ça lui parlait peut être vaguement, au détour d'un couloir. Edène? En cherchant bien, Calliope se rappela avoir entendu ce nom, c'était sur, mais la personne à qui appartenait ce prénom ne lui venait pas en mémoire.
— Je ne la connais pas. Mais je crois avoir déjà entendu quelqu'un en parler.
Haussant les épaules, elle continua son petit jeu de regard, oscillant son regard clair entre les portes d'entrées, les groupes d'élèves, et son sympathique camarade.
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