L'invasion des peignes mutants [Fermé]

William :

Comment lui dire qu'il glandait dans son canapé avec de la salade, une bouteille d'eau et qu'il pleurait en regardant "Les feux de l'amour" juste parce que Jessica avait trompée Adam avec John ? Il fallait qu'il trouve une excuse...

- J'allais à la maison de retraite.

Il esquissa un sourire, gêné.

(Hahaha j'adore xDD)

Lily :

Une maison de vieux ? Lily aimait bien les personnes âgées. Certains aiment les bébés, d'autres les vieux, et d'autres encore les deux. Lily n'aimait pas les enfants - surtout les précoces - mais les personnes âgées, elle les trouvait mystérieusement attendrissantes.

- C'est chouette ! 

(William : un jeune dans un corps de vieux)

William :

Il souriait. Elle avait cru en son excuse ? Quoique, en fait, c'était plutôt vrai. Il avait juste...dit une partie de la vérité. 

- Ouais, et les retraités là bas y sont tellement gentils.

Il pensait surtout à Jean-Pierre et à sa femme à qui il apportait des cookies chaque jour. Même à la retraite, l'amour persiste toujours ! Pas comme l'histoire d'Adam et de Jessica...

(xD Me revoilà *-*)

Lily :

Lily aurait bien voulu y aller, à cette maison de retraites. Comme William le disait si bien, les vieux sont gentils. Et en plus, à priori, ils étaient pas draguables - même si y en a toujours des bien conservés. Un bon moyen de se changer les idées, donc. 

- J'imagine.

Ses yeux continuaient de papillonner un peu partout, des cheveux de Willy - en se demandant s'il les avait jamais peigné, du coup, à cause de sa phobie étrange - aux feux-rouges, des passants qui riaient un peu trop fort aux pigeons qui s'y mêlaient. 

(moi aussi, me revoici, me revoilà *3*)

William :

Elle imaginait quoi ? Adam et Jessica ? Ah non, le fait que les vieux étaient gentils. Il devait arrêter de penser à plusieurs choses en même temps, ça lui brouillait les pensées et il se mettait à dire n'importe quoi.

- Ah.

Il regarda aux alentours, à la recherche d'un autre sujet de conversation. Mais il ne trouvait rien. Il était vraiment pas doué.

(Vouii *^*)

Lily :

C'était bizarre, un silence pesant, où Lily trouvait rien à faire. En général, elle profitait de ce genre de blanc pour faire parler son corps et son visage avec ce qu'elle croyait être de la sensualité. C'est peut-être pas la façon dont tout le monde le percevait mais bon. Toujours était-il que là, avec William, elle allait se contenter des paroles. Sans arrières-pensées bizarres ou perverses. Etre innocente et bon-enfant.

Elle tourna de nouveau la tête vers Willy, et lui adressa un sourire.  

- T'es en quelle classe ? 

William :

Il lui rendit son sourire. Elle non plus, elle ne semblait pas avoir beaucoup de conversation. Mais en fait, il n'aurait pas dû la juger. Elle avait l'air gentille - à moins que c'était juste avec William, et que c'était une hypocrite ? Noon. Willou pensait que c'était une gentille fille.

- En terminale. Littérature.

Il esquissa un sourire.

Lily :

- C'est cool !

Lily admirait les littéraires. Elle les avait toujours trouver très... Spéciaux, très "uniques", très dans-leur-monde. Et donc, forcément ; intéressants.

- Moi je suis en terminale SVT. 

Lily était pas particulièrement brillante en matières scientifiques, ni en matières littéraires, et elle excellait pas en langues non plus. Elle avait un profil très moyen, avec des notes correctes. Pas mauvaises, mais rien de transcendant. 

William :

Il craignait qu'elle commençerait à se moquer, parce qu'on vois toujours les littéraires comme des personnes renfermées dans leurs mondes et qui ne le voient pas de la même façon que les autres. Remarque, c'était un peu comme William, sauf que lui, il était un peu stupide sur les bords.

- En sciences ? Je vois !

Il arbora un sourire. Lui, il n'était pas très fort en sciences.

(Mince j'avais pas vu ta notification 'o')

Lily :

Ce William n'était définitivement pas très bavard. Lily se sentait obligée de se creuser la tête pour trouver un sujet de discussion qui dure.

- Tu veux faire quoi plus tard dans la vie ?

En plus elle posait que des questions, comme si elle était de la CIA.