Je suis fa-ti-guée [Fermé

Lucille:

- Te donne pas cette peine, ce serait bête que tu te fatigues pour moi.

Elle lui adressa un sourire presque mesquin, puis d'hypocrisie. Oui, Lucille était capable d'une telle chose. Elle ne le savait même pas elle-même.

- C'est vrai que c'est mieux quand tu vois en dessous, j'avais oublié.

Kuroshima:

- Tu as bien raison, je ne vais pas gaspiller ma précieuse énergie si bêtement.

Il se releva lentement en enfouissant ses mains dans les poches de son manteau qui étaient toutes chaudes et toutes douces, c'était le paradis sur Terre ces deux poches là.

- Je disais ça car tu serais certainement déçue de te lever un matin et de voir que ta robe est devenue trop grande pour toi, voyons.

Lucille:

- C'est ça, va-t-en!

Elle avait dit ça, mais elle ne voulait pas qu'il parte, elle le trouvait amusant, elle ne s'ennuyait pas avec lui, au moins, et il réagissait plus originalement que ses prédécesseurs.

 Kuroshima:

- Oh, bien. Puisque tu me le demandes si gentiment, je vais te faire le plaisir de te laisser en paix pour aller dormir ou lire un livre. Mais ne prends pas cela comme une déclaration d'abandon, c'est clair ?

Il tourna les talons et s'éloigna un peu.

Lucille:

En voyant qu'il partait. Elle pencha la tête pour voir où il s'en allait. Simple curiosité. Lucille était assez curieuse. Surtout quand ça ne la regardait pas.

Kuroshima:

Il se dirigeait vers la bibliothèque, histoire de faire le plein de livres pour les jours qui étaient à venir car il n'avait plus rien pour s'occuper le soir.

Lucille:

Elle s'était relevée et l'avait suivi jusqu'à la bibliothèque. Elle se demandait bien pourquoi il y allait, il n'avait absolument pas la tête de quelqu'un qui lisait!

Kuroshima:

Il avait cette horrible impression qu'on le suivait à la trace, tapi dans l'ombre. Kuroshima détestait avoir ce genre de sensation, ça lui donnait des frissons dans le dos. Il se retourna, près à affronter son poursuivant.

Lucille:

Son plan était parfait. Jusqu'à ce que monsieur décide de se retourner pour la surprendre! Dire qu'elle était presque une grande agente secrète! Elle tressaillit quand elle se retrouva nez à nez avec lui.

- Pfeuh!

Kuroshima:

Il fit un léger bond en arrière quand il se retrouva nez à nez avec la jeune femme d'il y avait à peine dix minutes.

- EH ! Qu'est-ce que tu fais à me suivre ? J'ai failli faire une attaque !

Il exagerait à peine. A peine !