Free hugs ! [Fermé]

William :

Il appréhendait la réponse de Lucille. Il s'importait vraiment de l'avis des autres, et avait peur que cette dernière la juge en le voyant, tout enveloppé dans son costume de panda tout doux. Voyant -une nouvelle fois- sa vive réaction, il afficha un grand sourire. Il s'approcha de Lucille en écartant les bras et la serra contre lui.

- C'est tout doux, hein ?

Lucille:

- Ouais, c'est bien les trucs tout doux.

Elle fit aussi un câlin à Will. Lucille avait à présent un nouveau but à sa vie. Trouver des trucs doux, et si c'était possible, les adopter. Le costume de Will n'étant pas adoptable, elle commencerait sa quête avec les pissenlits qui poussent dans les plates-bandes de la cour.

(ça me rappelle trop les conventions où je suis allée, genre y avait toujours le même gars déguisé en Totoro avec son pote panda et leur pancartes "free hugs")

(mdrr)

William :

- T'aime quoi d'autres comme truc tout doux ? Moi j'aime bien les peluches.

Il recommençait à parler. Parfois, William pouvait lâcher une centaine de mots sans s'arrêter mais il se fixait une limite pour ne pas paraître trop impoli. Selon lui, les peluches étant un sujet de conversation palpable, il avait trouver le juste fil de la conversation.

Lucille:

- Oh ouais, c'est bien les peluches, mais j'en ai pas beaucoup. Sinon j'ai plus de place dans mon lit.

Elle se souvenait de sa chambre de petite fille, chez ses parents, où elle avait tellement de peluche qu'elle n'avait même plus de place pour elle. Elle dormait par terre. Quand ses parents l'avaient découvert, ils avaient rangé une partie de ses peluches dans le grenier. Lucille l'avait très mal vécu.

William :

- Moi j'en avait beaucoup, des peluches. Mais j'pouvais pas les emmener.

Il afficha une moue triste. Chez ses grands-parents, il y avait des peluches à chaque recoin de pièce. Elles y sont encore depuis toutes ses années et Will se fiche de l'avis des autres. Mais maintenant, c'est lui, la peluche et il le vit très bien. 

Lucille:

- C'est horrible. Je compatis.

Elle fit une moue comme celle de Will. Nan vraiment, c'est un problème ça, de ne pas pouvoir emmener ses peluches avec soi.

William :

Il se pointa du doigt. Enfin presque, il se pointa de la patte.

- Mais maintenant, c'est moi la peluche ! Tu veux pas me ramener dans ta chambre ?

Il installa un blanc avant de devenir tout rouge, prenant conscience de ce qu'il avait dit. Il se mit à bégayer, gêné.

- J-je veux dire...C-c'était pas vo-voulu, hein..T-tu m'as compris ?

(oh purée, il m'a tuée là XD)

Lucille:

Dans son cerveau, elle ne comprit pas pourquoi il avait changé de couleur. C'était un caméléon défaillant?

- Oui j'ai compris. Je t'aurais bien emmené si c'était pas interdit!

Elle avait dit ça avec l'air le plus innocent du monde, ne se rendant absolument pas compte du fait que cette phrase pouvait être comprise autrement.

(*part chercher le défibrillateur pour te sauver*)

William :

Aussi rouge qu'un caméléon devant une feuille d'automne, il lâcha un souffle alors qu'il avait presque coupé sa respiration quand il vit l'air innocent qu'elle affichait. Will n'était pas ce genre d'homme et il trouvait ces personnes répugnantes, alors il ne voulait absolument pas qu'on le compare à eux.

- O-ouais...o-ouais...

Lui-même doutait de la tournure de sa propre phrase.

(t'inquiète, il en faut plus pour me tuer /o/)

Lucille:

- Mais c'est interdit. Alors non.

Elle arqua un sourcil devant l'attitude étrange de Will. Il avait vu un truc horrible derrière. Elle se retourna et vit une fontaine. Il avait peur des fontaine? Puis elle se tourna à nouveau devant lui.

- Un problème?