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[event] - sea, sex and sun [privé]
Mardi 27 Juillet 2021 à 02:31 AUREUM.UMBRA
Adélaïde:
L'été s'était abattu d'un coup sur la cote, sulfureuse invitation à l'aventure. La langueur des vagues qui roulent sur la plage avant de s'écraser dans un écho insatiable. Un horizon flamboyant qui s'étends à perte de vue. Scène sous un soleil en déclin, faisant de cette heure plutôt tardive un instant parfait de grâce qui avait découragé la plupart des baigneurs.
Adélaïde, plus téméraire que la moyenne, avait quant à elle embrassé cette occasion pour s'offrir un petit bain de crépuscule. Immergée sous le liquide glacé, elle c'était faite la réflexion qu'il avait été bien bête de sa part de ne pas être venu plus tôt profiter des magnifiques paysages sauvages que l'île leur offrait. La professeure ne put s'empêcher d'apprécier dans une courbure de dos de plonger sous une déferlante. Elle se laissait porter par une mer somme toute plutôt calme, évitant les quelques ondulations taquines.
Dernier baptême avant de remonter à la surface, élan d'un lenteur spectaculaire. Elle s'évada de la mer, Aphrodite qui nait de son écume. Caressant du bout des doigts la surface de l'eau, ses cheveux blonds plaqués en arrière, elle s'avançant vers le bord. Sirène qui s'ignore. Les courbes trempées. L'écume charrie contre ses cuisses, elle fendit le bleu jusqu'à fouler le sable collant quelque peu à ses mollets. Son bras mécanique parfaitement fondue avec sa chaire, élégants rouages qui reflètent les rayons décadent de chaleur. Un mouvement de main contrôlé qui repousse une mèche humide à ses lèvres, un corps frissonnant qui se tire de l'étendu dans un roulement de bassin. Adélaïde, toute chaloupée avait entreprit de rejoindre sa serviette sous le regard curieux de quelques polisson(e)s dont elle avait tapé dans l'œil. Elle aurait poursuivit sa route sans rien remarqué si un homme semblant n'avoir perdu aucune miette de la scène ne lui avait fait forte impression.
Il était là, étendu sur sa serviette. Bellâtre bronzé dont le teint se hâle. C'était vrai, il collait impeccablement au décor de ce soir doré. L'Italien complétait cette vision comme une cerise sur le gâteau. Ils restèrent étrangement un instant à se dévisager en silence, des lignes de corps presque nues constellées de grain de sables. Détailler la beauté d'un Apollon déjà bien convoité la rendait habituellement bien indifférente, mais ses charmes si primaires ne purent empêcher de surprendre un regard de contemplation. La question de la bienséance ne posaient même plus, tout deux submergés par leur vue. Elle le voyait. Il la regardait. Fascination étrange et soudaine.
La jeune femme finit par oser briser le silence pesant de leurs yeux en batailles en s'approchant. Elle ponctua d'un petit sourire son ton volontairement aussi coquine que sa main qui se loge contre sa hanche. Les gouttes encore dégoulinante de son bikini noire, d'une redoutable simplicité. L'eau perlait le long de ses jambes blanches.
- Achille, vous rayonnez.
Une douce tendance à la légèreté dans l'air. Un compliment qui s'échappe comme belle entrée en matière.
Dimanche 1er Août 2021 à 22:16 Cafevy
Achille Ricci;
Excès de mélancolie soudaine ou simple retour aux sources après de longues heures à se perdre dans une salle de classe aux allures de boucheries (si ce n'était les accents qui étaient à couper au couteau) Achille avait pris quelques minutes pour s'échapper, volage, et s'échouer sur la plage de sable fin qu'offrait si gracieusement l'île qui s'était substituée à sa terre natale. Et, si, une poignée de frileux avaient jugé bon de retourner dans leurs demeures pour profiter des derniers rayons de soleils qui perçaient, le professeur avait, lui, décidé de se satisfaire du spectacle qui s'articulait devant lui. Un ciel orangé, des reflets rosés et une pointe bleuté; voici que se peignait au rythme de la nature une peinture ravissante. Mais bien moins que celle qui s'y était dérobée. Pendant de longues heures, rien n'avait su le perturber si ce n'était son regard qui balayait, insidieux, des silhouettes découpées tendrement dans l'argile ses lunettes de soleil perchées sur le bout de son nez. Rien, jusqu'à cette égérie païenne toute de blanc immaculée qui fendait l'eau n'apparaisse dans son champ de vision. A moins que ce ne soit l'eau qui n'était à sa place et qui perturbait l'avancée sinueuse de la sirène qui sortait de la mer salée.
Étendu sur sa serviette, la peau à nu qui profitait des éclats malicieux du soleil retombant dans son profond sommeil, le professeur s'était surpris à détailler plus que de raison les gouttes perler sur le marbre, lécher ses courbures pour finir leur course tempétueuse jusqu'au sol, jusqu'au sable plus tout à fait brûlant. Nymphe perçant le couché de soleil qui épousait à merveille les contours de sa sculpture, elle s'était avancée jusqu'à lui et avait croisé son regard. Un silence de quelques secondes. Pas tout à fait pesant, ni tout à fait innocent. Est-ce qu'il avait été pris à son propre jeu, épié par deux yeux plus aussi angélique que le visage qui les portaient avec brio, quand les siens s'étaient attardé avec un peu trop de force, et de grâce, sur celle qui venait de sortir des eaux. Vénus anglaise aux inspirations françaises, quelle charmante peinture, pour un Italien.
Qu'il était agréable de se repaitre de sa nature.
Achille, vous rayonnez.
Une voix douce pour un compliment tout aussi doux et Achille revenait sur terre. Un sourire s'esquissant à la naissance de ses lèvres, ses lunettes plus tout à fait utiles remontées sur ses cheveux couleurs blés, il s'était redressé pour un peu plus de tenue. Il fallait toujours bien présenter, toujours bien se présenter, peu importait les circonstances. Et c'était à peu près le plus précieux conseil qui se transmettait de génération en génération chez lui.
— Je pensais que le soleil avait cessé de rayonner.
La perche tendue était bien trop tentante et séduisante pour ne pas être saisie, et le naturel était revenu au galop. La vantardise, ces petites phrases toujours bien placées qui n'arrivaient pourtant pas toujours au cœur de leurs destinataires n'était qu'une des facettes charmeuses du jeune Apollon allongé sur la plage.
— Mais c'est bien vous qui m'éblouissez, Adélaide.
Une perche attrapée pour ne la rendre que plus merveilleusement. Charmeur, chaque respiration se voulait plus douce que la précédente, et chaque geste parfaitement maitrisé. Pourtant, l'homme avait préféré ne rien faire, appréciant cette décontraction imposée par l'air marin des vacances, quelques images lancinantes gravées au fond de sa pupille.
Jeudi 26 Août 2021 à 01:31 AUREUM.UMBRA
Adélaïde:
La blonde roula des yeux, amusée de l'audace dont l'homme faisait preuve. Il n'avait visiblement pas besoin d'elle pour se jeter des fleurs.
Mais c'est bien vous qui m'éblouissez, Adélaïde.
Charmant, oh oui il l'était. Dangereux, tout autant. La professeur n'était pas du genre à se laisser envouter par de simples mots surement servit à bon nombre de dulcinées. Elle devait pourtant reconnaitre qu'il savait manier la discussion tout autant qu'elle. Cela le rendait...intriguant. Un adversaire plutôt intéressant.
- Et dites moi, vous venez souvent flatter les demoiselles sur la plage?
Sans rompre la discussion, l'anglaise se pencha innocemment - ou pas - dans un courbure de dos faite toute de souplesse. Offrant par la même occasion un panorama des plus osés sur son décolleté, elle vint épousseter les quelques grains polissons qui s'étaient logés contre ses cuisses blanches. Ses doigts remontèrent ensuite jusqu'à ses reins, traquant le sable avec finesse. La langueur de la soirée offrait à Adélaïde un élan mystérieux de confiance. Elle revint ensuite à son collègue, lui portant toute son attention.
Dorota:
Ah la jeunesse... Dorota aimait tout particulièrement l'été. Les humains se dénudent, saison doucereuse des amours de vacances. Mais ce qu'elle appréciait tout particulièrement à cette époque de l'année était de pouvoir s'étaler des heures durant sur la plage brulante et grouillante de beau monde.
Bien encrée sous son parasol de couleurs aussi chatoyantes que son maillot de bain, des lunettes tintés démesurées suspendues au bout de son nez, elle traquait les belles petites paires de fesses. Tout son art résidait dans le maniement des coups d'œil. Reluquer sans se faire prendre, semant quelques clignements audacieux ça et là. Chasseresse de tailles sculptées et de dos musclés. Que de déesses aux phalanges élancées, que d'Eros au corps galbé. Dorota était au paradis.
Enfoncée dans sa chaise longue - car oui la grande dame venait toujours équipée à la plage, expédition périlleuse quelle menait rondement au moindre rayon de soleil - exploratrice du sexe et juge impartiale des anatomies. Un petit carnet posé sur les genoux, elle s'amusait savamment à noter chaque personne passant sous ses yeux experts qui lui semblait digne d'attention. Elle employait alors un dialecte tout à fait scientifique et savamment élaboré par sa propre imagination. L'ondulation de la marche, la symétrie des hanches, les monts de Vénus les plus ...
Et de ces fameux mont de Vénus, elle venait de loucher sur un spécimen absolument unique. Le creux, marqué. La cambrure, flattée. Non loin d'elle Dorota venait de repérer un parfait petit couple prêt à être cuisiné. Un blond tel qu'il vous en ai donné de voir une fois dans une vie, à la forme parfaitement délicate. Un angle fin de menton, un italien. Dorota en mettait sa main à couper. Forte d'années d'expériences, elle sentit une inspiration lui venir. Elle les reluquait comme on observe une espère rare de chenille, prête à mettre les deux petits rouge gorges en cage. Avec empressement, elle plongea sa main dans son sac pour en tirer une petite carte de visite et un appareil photo polaroid. Dorota avait une idée et lorsqu'elle s'élançait, elle se trouvait inarrêtable avant d'avoir atteint son but.
L'ascension fut difficile. La gérante devait se rendre à l'évidence, sa forme n'était plus se qu'elle était. Elle roula hors de sa chaine, se reposant difficilement sur le dossier pour enfin finir par se tracter à bonne hauteur. Un soupir lui échappa, à une époque elle aussi faisait loucher bon nombre de protagonistes. Epoque révolue, maintenant la vilaine prenait soin d'immortaliser la beauté éphémère des autres.
Une fois perchée sur ses deux pieds, l'excentrique enfonça une longue capeline sur sa tête rocambolesque. Son accoutrement moulait parfaitement chacun de ses généreux bourrelets qu'elle tentait de souligner sous un paréo violet noué à sa taille. Pourtant, on pouvait trouver une certaine prestance dans ce drôle de bonhomme. Il était dur d'ignorer Dorota, surtout quand elle vous fonçait dessus comme elle fendait actuellement les serviettes vers Adélaïde et Achille. Ses deux nouveaux petits jouets ignoraient encore la déferlante qui allait s'abattre sur eux. Sa corpulence n'enlevait rien à sa superbe. Tout dépendait de la définition sur laquelle on se penchait.
Elle se déplaça donc avec une surprenante agilité avant de venir se planter raide comme un piquer entre les deux jeunes gens. La provocante prit son souffle, puis s'élança:
- Bonsoir mes amours ~ Que vous êtes beaux tout les deuuux. Oh oui! Parfaitement parfait. Regardez moi ses frimousses, à croquer. Un délicieux petit couple, on ne peut pas vous manquer. Appelez moi Dorota mes tourterelles!
Elle adressa un clin d'œil à Achille en lui tendant son petit carton d'invitation. Sur le bout de papier au rose poudré tendancieux était inscrit de façon plutôt explicite le contenu de la marchandise.
- Tenez prenez ça! C'est de la qualité. L'accueil est chaleureux et vous trouverez toujours votre bonheur. Mais vous vous doutez que je ne suis pas là uniquement pour faire du racolage!
Dorota avait décidé d'emprisonner ce moment aux allures dorées. Créatrice de souvenirs, elle voulait semer sa poudre de fée dans ses têtes bien faites. Offrir une ou deux pellicules. La perturbatrice avait un don pour la photographie. Elle avait exercé des années dans les bordels et cabarets d'Amériques les plus réputés. L'artiste avait su mettre en lumières les plus belles créatures, les fardées de plumes et de diamants. Aujourd'hui donc, éprise de nostalgie, elle allait figer un magnifique petit duo de blondinets à la déclinaison du jour.
- Je suis une pauvre dame. Oh oui, une pauuuuvre dame. Laissez moi vous faire un petit cadeau. Vous ne pouvez pas refuser ça à une veille peau comme moi.
Dorota n'avait rien d'une pauvre dame. Ni d'une vieille peau. Aussi vive qu'au premier jour et à la voix aussi enjouée qu'un pinçon. Elle agita son appareil, faisant bien comprendre son dessin final. Adélaïde eut le malheur d'accepter l'offre - sans doute pour tester son collègue. Le taquiner peut être. Le piège se refermant sur elle même.
Après tout...pourquoi pas?
Sans attendre une seconde de plus ou une quelconque protestation, elle referma sa main sur le bras d'Achille le relevant avec une force inouïe pour son gabarie. De ses doigts où trônaient d'énormes bagues toutes plus voyantes les une que les autres, elle tâta le mâle.
- Vous êtes drôlement bien bâtis mon cher ~ lui susurra t-elle doucement avant de l'envoyer valser proche de sa demoiselle interloquée. Les poussant doucement l'un contre l'autre, la mer en toile de fond, elle les obligea à se serrer
- Allez! Ne soyez pas timide mes enfants!
Vendredi 21 Janvier 2022 à 16:45 Cafevy
achille ricci ;
Sable fin, soleil couchant et vagues chancelantes, la toile de fond était parfaite pour découper une silhouette qui l'était tout autant. En proie aux délicatesses pas si déguisées des paroles séductrices à tout va qu'il maitrisait (espérait-il) à la perfection (encore une fois tout était relatif), le professeur ne se laissait jamais d'une douce compagnie. Surtout lorsque cette compagnie savait manier avec autant d'adresse les jeux auxquels il s'adonnait avec un peu trop d'entrain auprès de jeunes femmes qui se laissaient, pour la plupart du temps, happer par des promesses aux chaleurs envoutantes.
Charmante, Adélaïde l'était tout à fait, et ce n'était pas leurs précédentes entrevues qui allaient le faire changer d'avis. Sa chair semblait bien faible, quand il prenait toujours soin de ne jamais dépasser les limites qu'on pouvait lui poster. On se gardait bien d'essuyer quelques échecs, quelques retours négatifs, quand il ne servait à rien d'ennuyer une âme qui ne voulait être courtisée. Bien au contraire. Mais la perche avait été tendue, et Achille aurait bien manqué à son devoir s'il n'avait osé servir quelques paroles ravissantes pour conforter cet échange merveilleux offert par une créature aux allures divines.
— Si je viens souvent flatter les demoiselles à la plage ?
Redressé sur ses coudes, l'homme avait fini par se relever, quand le regard s'était perdu, l'espace d'un instant, sur ces grains de sables chassés d'une peau à peine bronzée par les rayons de soleil qui daignaient encore percer dans le ciel d'azur. La plage, Achille aimait s'y glisser pour profiter d'un astre solaire qui lui manquait terriblement, quand on n'avait pas à se plaindre, dans le coin. Les demoiselles, il aimait aussi les flatter, les séduire, leur faire tourner la tête, sans toujours s'essayer à plus. Charmer, c'était dans son sang, mais jouer n'était plus tout à fait dans ses préceptes.
— Seulement lorsqu'elle s'approche d'un peu trop près.
La britannique avait bien été la première à se risquer à l'approcher, quand Achille ne s'était contenté qu'à observer des flots salés flatteurs pour des courbes qui se démenaient à sortir d'une mer taquine. Et elle n'avait pas été la seule, Adélaïde, à s'approcher d'un peu trop près d'un spécimen qui n'enviait en rien la solitude dont on l'avait tiré. Une petite dame, de bonne corpulence, aux allures de clown bien apprêté, au port fier et au charisme écrasant qui agitait ses jambes jusqu'à eux. Une voix chantante, quoiqu'un peu aigu, frappait ces oreilles charmés par un accent noble de l'autre côté de l'océan.
Et à peine le temps de respirer qu'une carte aux allures impudiques se glissait entre ses doigts bagués, comme une invitation sensuelle qui l'avait, un instant, intrigué. Fébrilité envolée en un éclat, Achille n'était pas du genre à se laisser décontenancé pour si peu. Le geste avait pourtant eu de quoi le frapper et lui faire froncer les sourcils, avant qu'un poli remerciement ne passe le pas de ses lèvres. Toujours bien présenter. Même lorsque l'embarras tentait de s'insinuer. Puis, autrement, ce faire-part rose poudré, l'homme aurait pu en faire bon usage, dans d'autres circonstances. L'esprit parfois pratique, il s'en félicitait, déposant la carte dans un sac qu'il avait pris pour rejoindre la plage.
— Il ne fallait pas...
Vraiment pas. Surtout dans ces circonstances, mais Dorota n'avait pas l'air du genre de dame à se laisser remercier aussi facilement qu'il l'aurait voulu, alors il faudrait probablement composé, lançant un regard intrigué (et peut-être aussi un peu désolé) à sa collègue qui se retrouvait embarquée avec lui. Ils formaient toutefois un beau couple, ça, on ne pouvait pas l'enlever. Esprit pratique, certes, mais surtout, l'italien ne perdait pas le nord, bien au contraire. C'était son rôle, à lui ,de faire tourner les têtes après tout. Même s'il fallait bien s'avouer que l'entremetteuse avait quelques heures de vol à son actif.
Doigts indécents qui se glissaient à son bras, le malaise semblait aussi palpable que la peau qu'on s'amusait à tâter. Bien bâti ? Achille l'espérait. Mais il fallait dire que ces compliments, dans ce contexte, n'étaient pas aussi flatteur qu'ils auraient pu l'être. Le mythe de l'arroseur arrosé, lorsqu'il savait toujours s'arrêter. Pour Dorota, il en doutait.
Pressé, sans avoir son mot à dire, contre une professeure qu'il aurait bien voulu charmer (le naturel revenait toujours au galop, après tout), le vent semblait tourner. Lui qui maitrisait toujours, relativement, les situations dans lesquelles il se mettait, se trouvait face à plus fort que lui. Bien plus fort. Et jouer ne servirait à rien, si ce n'était le jeu de la petite dame à la capeline.
La tête légèrement baissée vers une Adélaïde tout aussi malmenée que lui, le bellâtre se penchait à son oreille, murmure insidieux qu'il avait pourtant voulu témoigner avec respect, et pudeur.
— La plage est pleine de spécimens haut en couleurs.
Quand le plus beau se trouvait bien évidemment à ses côtés.
— Je suis désolé pour ça.
Ces excuses, Achille les avait prononcé par politesse, par dépit aussi, avant d'observer la posture qu'ils avaient pris. Hésitant, quand il était plutôt du genre à noyer sous des paroles mielleuses plus qu'à s'abreuver d'une peau qui n'était pas sienne, l'italien n'avait quitté sa demoiselle en détresse (autant qu'il l'était) pour soupirer:
— Est-ce que vous me permettez ?
Mieux valait demander, avant d'oser toucher cette peau qu'il effleurait déjà de son épaule, qu'il caressait de son souffle. Charmeur, certes, l'homme n'aurait jamais hasarder le moindre geste déplacé.
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