Apprécier quelqu'un qui vous apprécie aussi, c'est du narcissisme [Fermé]

Akihiko :

Voilà que le geai se retrouvait à la suivre. Peut-être que si elle ne l'avait pas tenté, après tout, il ne serait pas venu. Mais ça ne semblait pas lui poser de problème, à lui non plus, d'ailleurs. 

Elle était partie en dehors du pensionnat -sans que lui ne pose de questions, d'ailleurs- pour aller vers la place publique. C'est vrai que c'était comme un parc, et au moins il y'avait des gens. Elle s'arrêta devant l'entrée et contempla le beau paysage, tandis qu'elle détaillait aussi ses premières victimes, les pigeons.

- C'est kewl. T'pourras partager ta beaugossitude ici, le radis.

Vincent:

Il avait suivi Aki jusque devant le jardin de la place publique. Faisant plus attention à ce qui l'entourait qu'à Aki qui marchait devant, bien qu'il gardait quand même un oeil sur elle, il lui rentra dedans quand elle arrêta devant l'entrée. Elle a avait parlé de radis aussi, mais il avait surtout entendu le mot "beaugossitude".

- Ah ouais?

Akihiko :

Elle s'avança vers un banc et se jeta littéralement dessus, comme elle le ferait sur son lit. Elle sortit sa sarbacane de sa poche, tandis que Vincent s'assis à ses côtés et regarda les alentours, cherchant une cible proche.

- Ouaip.

Vincent:

Il regarda autour de lui.

- Je vois que des pigeons.

Elle disait des bêtises, il ne voyait personne digne de partager sa beaugossitude.

Akihiko :

- Les pigeons sont bon public, t'sais.

Elle pointa un pigeon du doigt pour appuyer ses propos.

- Lui, c'est une critique de mode.

Puis elle porta la sarbacane à ses lèvres, ayant pris le soin de la recharger au préalable, et tira sur le pauvre oiseau.

Vincent:

- Comment tu sais qu'il est critique de mode? Tu parles le pigeon?

Elle disait des trucs vraiment bizarres, mais ça amusait un peu Vincent.

Akihiko :

- Les pigeon se différencient à leur réaction. Le pigeon, il était comme toi. Tellement narcissique qu'il avait pas vu la boulette.

Elle étouffa un rire puis regarda les pigeons passer près du corps de leur ami, sans se soucier de lui. C'est limite dire si ça l'amusait. 

Vincent:

- Je savais que l'amour rendait aveugle, mais pas le narcissisme, si? Puis je suis pas narcissique d'abord! Je suis juste réaliste!

Il considéra la chose puis regarda les autres pigeons. Non, vraiment, il ne ressemblait pas à ça. Si?

Akihiko :

- Alors sois t'es narcissique, sois t'es amoureux.

Elle avait lâché ça, indifférente, puis lança une boulette sur l'un des pigeons. C'était dire si il ressemblait vraiment à un oiseau. Non, lui, il ressemblait à un mouton. Un joli petit mouton bien coiffé, mais très narcissique.

Vincent:

- Ah non, pas amoureux, j'le saurais. De toute façon, aucune fille n'était assez digne de me mériter.

Il se demandait bien quel profit elle trouvait à tirer sur des oiseaux..