• Jack Daniel's Honey [Privé]


    Dimanche 3 Mars 2019 à 13:30
    AUREUM.UMBRA

    Adélaïde:

    Adélaïde trainait comme à son habitude après une journée de cours catastrophiques dans sa chambre. Confortablement installée dans un fauteuil en sous-vêtements avec un tas de copies à corriger posé sur ses jambes croisées, elle se désespérait de voir comme le niveau de sa bande de troll en orthographe ne dépassait pas le CM2. Sérieux qui ne savait pas conjuguer le verbe être à la troisième personne du singulier? Grommelant de devoir reprendre 3 fautes à chaque mot, elle se promis d'annihiler sa classe dont la moyenne avoisinait le 3.5 quand elle les retrouverait le lendemain.

    Un verre à la main, elle dodelinait de la tête au son de Smalltown Boy de Bronski Beat qui s'évadait du tourne disque quand tout d'un coup...SACRILEGE! Son verre était...vide! La jeune femme tourna immédiatement la tête en direction de sa bouteille fétiche qui...l'était également! Elle abandonna alors à contre cœur sa correction acharnée pour fouiller dans les tiroirs. Où pouvait être ce satané breuvage de cas d'urgence?

    Au bout de 20 min d'exploration et après avoir retourné l'intégralité de la pièce en vain, la jeune femme se décida résignée d'enfiler rapidement un imperméable sur sa tenue légère en dentelle blanche avant de disparaitre à toute allure dans l'embouchure de la porte. Pas le temps de s'habiller plus! Il y avait urgence! Et puis la professeure comptait pas aller bien loin et ne risquait surement pas de croiser qui que ce soit à cette heure.

    Elle se dirigea d'un pas décidé vers la superette la plus proche en resserrant les pants de son manteau. Intérieurement, la jolie blonde priait pour que personne ne l'arrête lors de son expédition... Cinq minutes plus tard, elle déboulait dans les rayons vides - en apparence - du petit commerce. Adélaïde salua de la tête le gérant qui lui adressait un geste amical de la main de l'autre côté de la caisse avant de filer vers le rayons des alcools qui l'appelait au loin.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 13:57
    Cafevy

    Achille Ricci:

    Achille avait décidé de se rendre chez sa nouvelle conquête, en passant auparavant dans une petite supérette pour faire quatre course. De bonne volonté, il s'était proposé de faire la cuisine, pour sa belle. Au final, c'était un de ces atouts majeurs qu'il cachait dans sa manche. Et puis, Achille aimait bien faire des petits plats au gens qu'il appréciait bien. Et elle, il l'appréciait bien. Alors, il avait pris sa veste qui trônait sur le porte manteau et était partie acheter ce qu'il lui manquait pour faire un repas digne de ce nom à sa dulcinée.

    De la farine, des œufs, de la tomate, tout ce qu'il lui fallait, il l'avait trouvé. Mais en bon romantique bien cliché, Achille se devait à tout prix d'acheter une petite bouteille. Bon, pas trop cher non plus, parce que bon, c'était leur...euh...troisième rendez-vous sérieux? Alors non, une petite bouteille suffirait.

    En déambulant des les rayons alcool, afin de trouver son du. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vu ce qui semblait être une blonde plutôt charmante en imperméable. Puis son visage lui disait quelque chose. Faut dire qu'Achille mémorisait les visages comme pas deux. Pour les prénoms, c'était déjà plus compliqué. Alors, cette blonde, ce n'était pas une professeure? Une nouvelle collègue? Un si joli regard, il ne pourrait pas se tromper. C'était bien elle.

    Allait-il lui parler? La déranger dans sa quête d'il ne savait trop quoi. Surement de l'alcool, donc, vu qu'elle semblait être bien décidé à se trouver dans ce dit rayon. Pas très subtile, Achille la regardait avec une certaine insistance. Il le savait bien, au fond, mais au pire, il trouverait un petite parade pour retomber sur ses pattes, comme les chats. Achille, c'était un peu un chat, alors.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 14:21
    AUREUM.UMBRA

    Adélaïde:

    Les boissons défilaient devant ses yeux alors qu'elle s'enfonçait dans le rayon. Absorbée par sa recherche, elle ne remarqua pas tout de suite qu'un homme l'observait avec beaucoup d'insistance un peu plus loin. Absinthe, vodka, vins en tous genres, rhums, digestifs, manzana, cidres,...puis enfin...le fameux...l'unique...l'irremplaçable whisky! Le regard bleuté d'Adélaïde s'illumina. Sur la plus haute étagère trônait dans toute sa splendeur la dernière bouteille de Jack Daniel's honey. Elle marqua un instant pour admirer cette robe sucrée ondulant dans sa cage de verre avant de se hisser sur la pointe des pieds pour tenter de l'atteindre. Manque de chance, même si ses doigts effleurèrent l'objet de ses convoitises, il lui manquait quelques centimètres. 

    La demoiselle se redéposa sur le sol l'air soucieux. Comment allait-elle faire? Si elle sautait elle perdrait toute crédibilité et en plus elle risquait de renverser sa précieuse boisson. Si elle partait chercher le vendeur, elle risquerait de se faire voler son alcool par un client un peu plus grand qui passerait entre temps. La petite blonde toisa l'allée vid...ah non...de l'autre côté un personnage la fixait bizarrement. La jeune femme arqua un sourcil. Sa bouille lui disait quelque chose...mais elle ne savait plus tellement où elle l'avait croisé...oh oooooh...ça y est elle le remettait. Il enseignait au pensionnat. Adélaïde se souvenait avoir échangé rapidement quelques politesses du style "bonjour - en revoir" avec lui lors d'un intercours dans la salle des professeurs.

    Paniquée qu'il découvre ses penchants - et sa tenue inappropriée pour une sortie - elle hésita sérieusement à partir en courant. Même si sa raison lui hurlait de prendre la fuite, son corps désireux ne dénia pas lui répondre et resta obstinément planté sur place.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 14:29
    Cafevy

    Achille Ricci:

    Elle avait l'air d'avoir du mal à attraper quelque chose. C'est ce qu'il pensa en la voyant sur la pointe des pieds, a tendre la main vers, sans doute, une bouteille d'un alcool quelconque. Elle l'avait vu aussi, ou du moins, elle avait tourné son visage vers lui. Alors, n'écoutant que son courage, le valeureux Achille, héros de la guerre de...ah non, ce n'était pas lui, autant pour lui. Reprenons.

    Alors, n'écoutant que son courage, le valeureux Achille, professeur d'italien, alla à la rescousse de la jeune et belle femme qui semblait en détresse.

    Perdonami, vous semblez avoir besoin d'aide, puis-je?

    Il vit qu'elle avait besoin d'une bouteille de whisky? Ou du moins, c'était la bouteille qui semblait le mieux placé pour qu'elle ne puisse pas l'attraper. Sans plus attendre le moindre acquiescement de sa part, Achille prit la bouteille et la tendit:

    C'est ce dont vous avez besoin?

    Aucune once de jugement dans sa voix. Après tout, chacun faisait ce qu'il voulait. Et il avait aussi entendu parler de la jeune femme, surtout de quelle genre de classe elle avait sous sa responsabilité. Alors, un petit verre de temps en temps, il pouvait le comprendre, et aurait sans doute fait pareil si il avait été dans son cas.

    Un magnifique sourire aux lèvres, sourire génétique, apparemment, au vu de ceux de son père, sa mère et sa sœur, il attendait de voir si la belle femme allait le remercier. Du moins, c'est ce qu'il attendait, des remerciements. Achille était un valeureux chevalier servant, mais pas gratuitement, voyons.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 14:55
    AUREUM.UMBRA

    Adélaïde:

    Un ange? Était-ce une apparition divine? Il rayonnait ou c'était juste son imagination? Peut être pas mais Adélaïde le prit pour tel lorsque l'homme arriva à sa rescousse. Le regard pétillant, la jeune femme accepta ravie la bouteille qu'il lui tendit. Si elle avait été de nature plus expressive, nul doute qu'elle aurait versé une larme pour ce héro inespéré rencontré au détour d'un rayon de supermarché.

    Oui, je vous remercie.

    Fallait se la jouer soft, elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une alcoolique. Ce whisky aux douces notes aromatisées était simplement son pécher mignon (au même titre que les fraises bien évidemment).

    Elle fut si émue par cette intervention - et Dieu sait que c'était rare venant de cette jolie demoiselle très névrosée - qu'elle oublia un instant sa gêne passagère et la position délicate dans laquelle la mettait sa tenue affriolante. Erreur fatale. Adélaïde avait tendu les deux mains pour accueillir goulument le whisky tant espéré, lâchant au passage son trench qui se dénoua dangereusement. Dans un reflexe, elle le rattrapa de justesse en espérant n'avoir rien dévoilé de potentiellement déplacé à son charmant interlocuteur. Elle releva les yeux vers lui pour scruter sa réaction, prête à lui sortir une réplique à la James Bond en cas de problème. Si tu parles...je te traquerai...je te retrouverai...et je te tuerai.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 15:21
    Cafevy

    Achille Ricci:

    De la reconnaissance, c'était l'un des moteurs de sa vie. Décidément, il avait bien fait de sortir aujourd'hui. Si il était resté le cul vissé sur sa chaise à attendre que le temps passe, Achille n'aurait jamais fait la rencontre de sa très jolie collègue. Il ne savait pas trop quel âge lui donner. Et puis, depuis quand cherche-t-on à savoir le nom d'une dame? Élevé dans une ambiance respectueuse, on lui avait toujours appris à ne pas parler de sujet qui pouvait fâcher, comme demander son âge a une jeune femme. Cela lui fit penser, qu'il ne connaissait même pas l'âge de sa chère mère. C'était fou quand il y repensait.

    Et là, ce fut le drame. Elle avait tendu ses deux mains, dont celles qui semblait tenir en place son imperméable. Imperméable qui s'ouvrit sur ce qui lui semblait être une tenue trop peu vêtue pour que la jeune femme ne ce soit précipité hors de chez elle pour s'acheter une bouteille de whisky. Ou alors, elle allait rejoindre une personne, ou alors. Il y avait beaucoup de possibilité qui s'entrechoquaient dans l'esprit d'Achille.

    Bien que la vue lui soit affriolante, et qu'il soit un charmeur invétéré, amoureux de la gente féminine, il n'en était pas pour autant un énergumène des plus déplacés. Achille avait clairement vu ce qu'elle voulait cacher, mais fit comme si il n'avait rien vu, et continua à lui sourire. Cependant, il ne la verrait sans doute plus pareil quand il la croiserait dans les couloirs. Cela risquait d'être très drôle.

    Il avait bien vu qu'elle scrutait le moindre de ces mouvements a la suite de l'accident, alors il décida d'enchainer, sans la moindre gêne.

    Vous êtes professeur non? Il me semble vous avoir vu au pensionnat. Et je n'oublie jamais des yeux aussi jolis!

    Dimanche 3 Mars 2019 à 15:57
    AUREUM.UMBRA

    Adélaïde:

    Hallelujah! Il semblait ne rien avoir remarqué. En tout cas, c'est ce dont Adélaïde se convaincu devant l'attitude inchangée du professeur. Un soupir de soulagement lui échappa. La demoiselle serait surement morte sur place de honte si il avait agi autrement. Elle décida donc de poursuivre la conversation comme si de rien était en faisant cette fois attention de ne rien laisser entrevoir et en se promettant d'enfiler un pantalon et un t-shirt la prochaine fois qu'elle devrait sortir en urgence.

    C'est exact.  J'y enseigne la littérature & le latin.

    Effectivement, elle se souvenait parfaitement de lui maintenant. De plus, elle avait déjà entendu des bruits de couloirs au sujet d'un bel apollon professeur d'italien qui faisait déjà piailler les élèves en fleur sur son passage. Adélaïde était pas du genre à prendre part à ce genre de rumeurs - et avait d'ailleurs autre chose à faire de sa vie - mais les adolescentes étaient tellement bruyantes que son ouïe n'avait pu s'empêcher de les écouter d'un air détaché. Nul doute, il se tenait devant elle.

    Et voilà qu'il la complimentait. La jeune femme ne su pas vraiment comment réagir. Elle était flattée - certes - mais que pouvait-elle répondre? Manquant de bafouiller et essayant de garder une attitude convenable, elle continua en soutenant le regard du jeune homme.

    Dois-je en déduire que vous aussi vous travaillez là bas?

    L'italien avait une attitude des plus agréable, il fallait bien l'avouer. Adélaïde ramena une de ses mèches blondes rebelles derrière son oreille. C'était pas de chance quand même. Elle aurait préféré faire connaissance avec lui dans d'autres circonstances mais bon.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 16:15
    Cafevy

    Achille Ricci:

    Apparemment, il avait pu réussir à faire croire à la jeune femme qu'il n'avait rien vu. Tant mieux pour lui, cela lui éviterait de potentielles menaces de mort de sa part - il paraitrait que la professeur avait un fort, voire très fort, caractère, et Achille ne voulait pas spécialement l'expérimenter.

    Littérature et latin, tout ce qu'Achille pouvait trouver de barbant. Sa soeur elle, aimait ça, il se demandait pourquoi elle était partie en classe de sciences, alors qu'elle adorait presque tout ces trucs chiants. Mais ma foi, les gens étaient pleins de ressources et surprises, et chacun avait ses propres gouts. Achille respectait cela, tout en trouvant cela étrange quand même, au fond de lui.

    Il avait aussi réussit à la flatter. Faut dire qu'il était très fort pour ça, alors il ne s'en étonna pas. Elle décida de ne pas rebondir là dessus, sans doute en essayant de garder une certaine contenance.

    Effectivement, je suis le professeur d'italien, au cas ou cela ne se serait pas entendu.

    Son accent bien que moins prononcé que Calliope, il ne pouvait le dissimuler. Et puis, sans doute avait elle entendu ce que l'on disait sur lui, surtout les jeunes filles. Ces commentaires, d'ailleurs, le mettait mal à l'aise, venant de jeunes filles la plupart du temps mineur. Mais que voulez-vous. Achille était victime de son succès.

    Je pense aussi que vous avez déjà entendu parler de moi.

    Bien qu'une once d'égocentrisme est pu lui dicter cette phrase, c'était surtout une certaine vérité qu'il venait d’énoncer. Et puis, dans la jungle que représente parfois aussi la salle de professeur, les conversations allaient bon train. Leurs collègues étaient parfois tout aussi gênant que les élèves. Ou même plus.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 17:05
    AUREUM.UMBRA

    Adélaïde:

    Il était donc professeur d'italien? Mmmmm...elle aurait dû s'en douter avec ce petit accent tinté de soleil et la façon dont il l'avait abordé ("Perdonami"  cela ne trompait pas).

    Touché. La jeune femme arqua de nouveau un sourcils. Même si il avait vu juste, ses paroles sonnèrent un peu imbu d'égo mais bon, vu sa belle bouille il pouvait sans doute se le permettre.

    C'est vrai que j'ai eu l'occasion d'entendre quelques anecdotes au détour d'un couloir.

    A vrai dire c'était surtout ses collègues envahissantes qui l'harcelaient régulièrement pour savoir lequel des professeurs elle trouvait le plus attirant - une histoire de classement douteux apparemment. Plus elle résistait à ces harpies et plus elles lui sautaient dessus pour lui faire part des derniers potins croustillants du moment. D'ailleurs elle avait son nom sur le bout de la langue...il lui brulait les lèvres...Ri...Ri...Ric...Rico...Richard…Ricci!

    Hum...Mr Ricci...c'est bien ça?

    Pas peu fière d'avoir retenue ce détail, elle lui tendit une main chaleureuse emplie de bonne volonté.

    Adélaïde Grey, enchantée.

    Elle en profita également pour le détailler discrètement de son regard bleuté empli de curiosité pour l'homme dont on lui avait compté - contre sa volonté - les exploits physiques (génétiquement parlant). Il était plus grand qu'elle, une silhouette élancée, de beaux yeux auréolés et une chevelure impeccable. Bon ok, elle comprenait peut être un peu mieux ses camarades au pensionnat tout d'un coup et leurs réactions excentriques bien qu'elle ne voyait aucune raison de s'enflammer.

    Dimanche 3 Mars 2019 à 20:47
    Cafevy

    Achille Ricci:

    Mon Dieu, elle avait réussis à retenir son prénom. C'était, étonnant. Pas tant que ça, a force de l'entendre, surement. Achille n'en savait trop rien, il évitait le plus possible ses collègues, féminines surtout. Grand séducteur, mais pas totalement fou: les élèves et les professeures ne l'intéressaient pas. Ou du moins, il faisait tout pour. Mais force était de constater que la belle Adélaïde ferait peut être exception.

    Vous pouvez m’appeler Achille. Mr Ricci, c'est mon père.

    Achille avait horreur qu'on l'appelle Mr. Ricci, mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Alors, il ne lui en tenu par rigueur. Juste Achille, il préférait. Cela donnait une touche moins solennelle, un peu plus d'intimité entre les personnes. Cependant, lui ne savait pas si il pouvait l’appeler par son prénom, ou non. Il ne voulait pas paraitre trop rustre face à elle.

    Enchanté, Adélaïde.

    Il lui pris délicatement la main, et la serra avec attention, avant d'ajouter:

    Je peux vous appelez Adélaïde?

    La politesse était un point d'honneur dans la famille Ricci. C'était comme si en disant en se comportant de manière grossière, tous les malheurs du monde allaient s'abattre sur le toit familial. Bien qu'il n'était pas aussi a cheval là dessus que sa cadette, Achille aimait bien plaire. Aussi bien en faisant attention à son apparence, qu'à ses mots.

    Elle semblait avoir elle aussi de beaux cheveux blonds, et des yeux bleutés, avec une pointe (pas si petite) de curiosité. Comment une femme aussi charmante pouvait se trainer la réputation d'être une des professeures les plus sévères et dures. Mais il était bien placé pour savoir que la personne la plus mignonne pouvait cacher en elle un sacré caractère.




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