• [fermé] Jackson's coffe


    Samedi 25 Juillet 2020 à 22:07
    Fidaè

    ("la facilité avec laquelle il lui balançait avec brio sa propre espièglerie." Ahhh merci beaucoup ! Ce genre de phrase qui fait chaud au coeur de l'écrivaine derrière, qui s'efforce de respecter le caractère de son personnage ! merchiii) 

    Léo fut impressionné par ses talents d'actrices. Pendant un instant il avait craint l'avoir vraiment peiné. Il s'en serait voulu et aurait tenu sa langue jusqu'à se sentir à nouveau à l'aise. Cela pouvait prendre du temps... Sauf si Thérèse se montrait aussi sûre et jovial qu'en début de semaine. 

     Enfin, il comprit qu'elle renchérissait à sa plaisanterie. Endossant à nouveau le rôle de la victime. Exactement comme en début de semaine, lorsqu'il l'avait faussement traité de bourreau. Surement surprise, seulement un fébrile 'hé !" lui avait répondu. 

    Toujours prit dans son humeur taquin, Léo imita sa petite tête peinée. 

    - "Hé!" 

    Sa voix avait été aigüe, celle d'un homme essayant d'imiter une femme avec sa voix trop grave. Il espérait que la référence de sa protestation soit comprise. 

    - j'ai jamais dis le contraire. Répondit-il tout de même, pour apporter une réplique plus adéquat aux plaintes de la jeune femme. 

    Il se demanda si ce n'était pas un peu trop fort, comme la dernière fois ? Elle avait à nouveau parut très surprise de voir son humour sortir de l'ombre. Un humour plutôt tranchant, qu'on se l'accorde. Mais, il se dit et espérait, qu'elle s'y fasse. Peut-être qu'à force, elle trouvera ça normal. Ou peut-être s'énervera t-elle ? Chuttttt. Pour le moment, ça passait bien, pourquoi devait-il s'en faire ? Profite, soit spontané pour une fois ! Pouvoir troquer son masque de sérieux et d'intransigeant contre un plus comique et espiègle lui faisait le plus grand bien. 

    Samedi 25 Juillet 2020 à 22:36
    Cafevy

    (mais de rien u_u)(petite pensée à Julien, au milieu des deux, le PNJ qui portait si bien sa position)

    Thérèse Sherman;

    Qu'est-ce qu'elle pouvait être agaçante, Thérèse et ses enfantillages, Thérèse et ses petites moues bougonnes, une vraie petite actrice en action. Sans même le vouloir totalement. Après tout, elle aurait très bien pu être de ces personnes qui ont constamment cet air sur le visage qui vous dise de vous tenir à bonne distance, sous peine de succomber sous des regards assassins. Léo tenait le coup, pourtant. Et s'amusait à mettre son grain de sel, constamment.

    — j'espère que c'est pas moi que tu essayais d'imiter!

    Elle fit les gros yeux. C'était bien évident qu'il l'imitait, elle et sa voix fluette. Manque de pot, Léo avait quelques octaves en trop pour que ça ne frôle pas la mauvaise caricature ridicule. Thérèse n'en était pas vexée, enfin, peut être un peu. Mais son égo pouvait encaisser bien plus sans que ça lui plombe le moral. Il allait devoir faire attention, le petit Léo, s'il ne voulait pas se retrouver, la prochaine fois, à subir les foudres dérisoires de Thérèse.

    J'ai jamais dis le contraire.

    Non. Il n'avait jamais dit le contraire. Ça sonnait aux oreilles de la jeune femme comme une petite couche de pommade qu'on passe nerveusement après avoir été un peu trop vache, entre amis. Thérèse en souriait, amusée de voir qu'elle était pas si nulle que ça, en acting. Parce qu'il en faudrait vraiment beaucoup plus pour faire sortir la Thérèse hystérique. Peut être pas tant que ça, mais c'était du Thérèse tout craché, ça.

    — et j'espère que je continue.

    Du coin de l’œil, elle jeta un regard discret à Julien avant de reporter son attention sur Léo, croisant les jambes par la même occasion. Si maman Sherman avait été là, elle aurait réprimandé sévèrement sa fille: c'était pas une bonne position pour ses jambes, et depuis quand une femme croisait ses jambes? Mais Maman n'était pas là et Thérèse avait vingt ans. Elle n'était pas encore techniquement majeur, mais c'était tout comme. On lui demandait rarement son âge, de toute façon.

    Samedi 25 Juillet 2020 à 23:19
    Fidaè

    (Ahah oui ! Lui qui a presque eu le rôle principal tout à l'heure ! Zut... Il doit retourner dans son rang de PNJ... Pauves PNJ... Je les plains moi : ils sont toujours là quand on en a besoin, et ils sont très peu à sortir de l'ombre. La plupart sont tués ou laissés à l'abandon. Des vrais esclaves...) 

    Si c'était bien elle qu'il imitait. Et en toute réponse, il lui lança un petit sourire taquin. Elle avait encore des doutes ? Il pensait ne s'être pas trop mal débrouillé avec sa voix d'homme. Peut-être devait-il revoir ses notes ? A son regard foudroyant, il sut que son imitation avait eut l'effet escompté. Satisfaction. 

    Et j'espère que je continue.

    Le ton s'était adoucis, cela sonnait comme la fin s'il ne renchérissait pas trop fort. Mais, toujours dans la même humeur joyeuse, il décida de ne pas la rassurer en lui assurant qu'elle n'avait cessé de faire bonne impression. Laisser planer un faux doute pour terminer de la taquiner en silence lui paraissait être la meilleure option. Alors il ne répondit rien verbalement. S'adossant à sa chaise, il croisa les bras l'air interdit devant sa question caché. Il osa même détourner le regard en haussant les épaules. Une attitude qui remplaçait mot pour mot la phrase "je sais pas...". Cependant, il gardait ce petit rictus sur les lèvres, ce petit air plein de malice, montrant qu'il n'était en rien sérieux. 

    Julien riait silencieusement de son côté. Il ne savait pas à quel point Thérèse pouvait se montrer railleuse alors pour lui, elle subissait un vrai baptême. Léo n'était pas toujours tendre dans ses plaisanteries (même s'il avait déposé ce petit baume juste avant), et si lui avait l'habitude et savait à présent quand il fallait le prendre au mot et quand il fallait penser tout l'inverse de ce qu'il disait ou sous entendait, il espérait que Thérèse compte déjà un spécimen de cette sorte dans son entourage pour comprendre à bien les ironies de son ami. 

    Friant de ce genre de scène, le blondinet garda sa place de spectateur. Il voulait voir comment se débrouillait Thérèse, et comment elle gérait sa chute libre. D'expérience, le mieux était de réussir à retourner la situation en inversant les rôles de charié et chariant. Plus facile à dire qu'à faire, il avait rarement réussi à l'ébranler, Léo et ses talents pour l'improvisation. 

    Samedi 25 Juillet 2020 à 23:58
    Cafevy

    (deuxième round du je fais une fausse manip et je perds ma longue réponse, désolé pour la réponse courte, ça m'a énervé xD)

    Thérèse Sherman;

    C'était aussi clair que de l'eau de roche que cette petite imitation, et surtout l'expression outrée de Thérèse avait bien amusé Léo, tout sourire dans sa chaise. Navrée, elle secoua légèrement la tête, tentant de cacher un léger sourire qui commençait à se dessiner sur son visage.

    Et puis, le drame.

    Alors comme ça, Léo ne répondait pas? Comment osait-il se prostré dans le silence le plus agaçant que Thérèse n'ai pas connu depuis quelques années. Il s'était laissé glisser jusqu'au dossier de sa chaise, nonchalant, croisant les bras, évitant son regard, ses épaules se soulevant, flegmatique, comme simple réponse.

    Tu paies rien pour attendre.

    Elle resterait interdite, Thérèse, pendant quelques secondes beaucoup trop courtes pour ne pas trahir le fond de sa pensée. Aucune pique ne passerait le pas de sa bouche, elle se les garderaient bien au chaud, attendant le meilleur moment, celui ou Léo aurait oublié, sans doute, pour apparaitre comme un vieux cadavre qu'on traine depuis trop longtemps. Quel belle métaphore.

    Aussitôt, Thérèse qui jusqu'ici était adossée au banquet se rapprocha de la table, avant de poser ses coudes sur le bois foncé. Un petit regard assassin, encore un, bien placé. Puis son menton rejoignit tout doucement la paume de sa main, quand ses yeux se perdait une nouvelle fois dans le petit café et sur la tête de quelques habitués - ou du moins, ceux qu'elle pensait être des habitués. Avec ce petit air sur la tête, devenu beaucoup trop vite angélique, Thérèse faufila son pied au plus loin qu'elle le pouvait sans paraitre suspecte et lança un léger coup de sandale sur le tibia de Léo.

    Bien fait pour lui.

    C'était pas bien méchant, juste un petit coup histoire de bien faire passer le message. Et puis, fallait pas être bien fin pour tomber dans le panneau. Derrière quelques mèches retombant sur son visage, c'était bien un léger rictus qui se dessinait sur le coin de ses lèvres, tandis qu'elle tentait d'apparaitre la plus angélique - avec tout ce noir sur le visage - aux yeux de tous.

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 13:01
    Fidaè

    (Olala mais j'imagine tellement la rage ressentie dans ses moments !Tu sais que ça m'est déjà arrivé de pleurer après une heure d'écriture sur une pauvre réponse. C'est vraiment trop ma hantise ahah. COURAGE) 

    Léo trouvait cet échange très riche. 

    Et, quand bien même il ne la regardait plus directement, il sentit peser sur lui un regard lourd de reproche. Encore plus longtemps et plus appuyé, et Thérèse aurait put lui hérisser l'échine. Voir que son silence avait eu à nouveau l'effet espéré lui donna vraiment envie de rire. Il dût faire un effort surhumain pour le contenir. Sa bouche se déforma, sa mâchoire se contracta. L'envie lui passa et il put reprendre son petit air faussement détendu et hautain. 

    Et, sans même le voir venir, il se prit un petit coup de pied dans le tibia. Immédiatement, au vu de l'inclinaisons, il comprit de qui ça venait. Qui d'autre de toute manière ?! Surprit, il se redressa sur sa chaise, recula les jambes, mais ne la regarda toujours pas. Quelle fourbe ! songea t-il. Du point de vue de Julien, Léo avait simplement besoin de changer de position. Apparemment, elle n'avait pas supporter le voir se détourner de la sorte. 

    Du point de vue de Julien... lui qui ne s'était rendue compte de rien et les regardait sans comprendre pourquoi tout ce silence et ses jeux. C'était amusant d'ailleurs. Quand Léo s'était reculé dans sa chaise, Thérèse s'était avancée. Et tout deux ne se regardaient plus. C'était fou ! Il lui démêlait vraiment les colliers tout à l'heure ? Si la question lui brûlait les lèvres, il trouva plus sage de la faire taire au risque de se faire glacer sur place par un regard froid de Léo. 

    Celui-ci régit d'un coup. Il l'interpela d'un vif mouvement de tête, l'air totalement incompris :

    - C'est toi qui me fait du pied ? Lança t-il l'air accusateur. 

    Léo aurait put répondre à la demande d'attention de Thérèse en lui volant quelques remarques sarcastiques. Mais il avait préféré profiter de la fourberie de Thérèse pour mettre en place un célèbre comique de situation : je nomme le grand Quiproquos. Tout ce qu'il allait dire au pauvre Julien était à l'attention de la jeune femme. Son ami n'était qu'un intermédiaire, un dommage collatéral à la plaisanterie.  Et s'il connaissait assez Julien pour le prévoir, le quiproquos pouvait facilement retomber sur Thérèse. Petit vangence. 

    - Quoi moi ?! Répondit le blondinet, pas prêt à être accusé à tord. 

    - Tu es en manque de mon attention ? Je peux te regarder à nouveau si tu veux... 

    Ca, c'était à l'intention de Thérèse. Julien essaya de déceler une nouvelle trace de plaisanterie mais Léo était décidément trop bon acteur. Il paraissait vraiment surpris de se faire toucher la jambe sous la table. 

    - Quoi?! Mais c'est pas moi je te dis !

    il saisit soudainement que Léo ne mentait jamais vraiment. Il ne pouvait pas inventer de situation. Alors il se tourna vivement vers Thérèse et découvrit sa petite tête angélique. Un vrai petit angle. Elle n'avait plus qu'à papillonner des yeux. 

    - C'est toi qui lui fait du pied ? 

    Bingo. Merci Julien et ton air accusateur ! Comment transformer un petit coup de pied en quelque chose de très gênant. Il n'avait plus qu'à regarder Thérèse se dépatouiller avec la situation. 

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 14:14
    Cafevy

    (j'suis tellement un mess que je pourrais pleurer pour ça aussi, faut dire que mon ordi portable est pas très ergonomique et que je suis pas forte avec la technologie)

    Thérèse Sherman;

    Toujours a versé dans le too much, Thérèse ne savait jamais vraiment quand s'arrêter. Enfin, elle n'attendait pas non plus de se prendre un coup sur la joue pour comprendre que les limites avaient été dépassés, juste un regard désapprobateur ou des objections quelconques. Mais Léo ne semblait pas vouloir s'arrêter en si bon chemin, si bien que la jeune femme se laissa totalement porté par sa malice naturelle. De nouveaux clients étaient arrivés, elle les avaient vu du coin de l’œil, mais malgré ce qu'elle voulait bien faire croire, toute son attention était porté sur les deux garçons qui restèrent interdits quelques secondes.

    Apparemment, elle n'avait pas loupé sa cible, avec ce petit coup de pied. Ça lui apprendra, Léo, à ne pas répondre aux questions déguisées de Thérèse. Mais pas sur qu'il ne recommence pas pour autant, il avait beaucoup trop l'air de s'amuser pour ça. Julien, lui, par contre, semblait bien perplexe face à ce petit jeu. La surprise du rouquin, par ailleurs, lui demanda un effort surhumain pour ne pas pouffer.

    Pauvre Julien qui se retrouvait prit au piège entre ces deux grands enfants. Sans doute aurait-il mieux valu pour lui, à l'instant T, de s'être perdu sur le chemin, histoire de ne pas avoir à assister à tout ce manège, qui au final, devrait sans doute l'amuser tout autant une fois assimilé.

    C'est toi qui me fait du pied ? Et les protestations d'incompréhensions du blond qui sonnaient comme une mauvaise blague aux oreilles de Thérèse la fit légèrement tourner la tête, accordant toute son attention, à nouveau, aux deux jeunes hommes. Julien tentait désespérément de se dépêtrer de la situation dans laquelle Thérèse et Léo l'avait mit, à son plus grand bonheur.

    C'est toi qui lui fait du pied ?

    — moi? pourquoi?

    Thérèse feignait la surprise. Un peu trop exagéré pour ne pas laisser planer le doute. Parce qu'il fallait se l'avouer, Thérèse avait beau avoir un égo assez important, la honte, ça, elle ne connaissait pas. Et si Julien devenait malgré lui la victime collatérale de leur petit jeu?

    — jaloux?

    Toute naturelle, avec son petit sourire, elle ne nia pas les accusations. Si Léo comptait se délecter d'une Thérèse rougissante, gênée par cette idée, il allait devoir en faire un peu plus, pour la faire perdre à ce petit duel. Mais c'était bien trouvé. Un peu facile, mais bien trouvée. Elle lui accordait au moins cela. Et elle en prenait de la graine.

    Balle au centre.

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 15:52
    Fidaè

    (zut de zut de zut.... 

    Oh mon dieu j'adore notre RP ! Il me fait trop rire !) 

     moi ? Pourquoi ? 

    Thérèse allait mordre à l'hameçon. Encore un peu et elle allait devoir à nouveau endosser le rôle de la victime, autant que Julien. Peut être qu'en ajoutant un dernier petit grain de sel en plus... 

    Jaloux ? 

    Julien écarquilla les yeux et eut un petit mouvement de recule du buste. 

    Leo, lui, faillit exploser de rire, surtout sous la surprise de sa réplique. Il vivait si fort cette scène qu'il était à deux doigts d'extérioriser sa joie en riant à plein poumons. Impossible de contenir une si grande émotion. Il détourna le regard, se cacha derrière son épaule et pouffa. Son visage se contracta en un grand rire silencieux. Julien était trop occupé à dévisager Thérèse, complètement paniqué, pour le voir. Tant mieux. Reprenant un visage des plus sérieux, Léo reprit position et fit peser son regard sur son ami. 

    Il envoya également un coup d'oeil a Thérèse. Il la considérait à nouveau en la félicitant sans mot dire pour son habileté. Nombreuses personnes se seraient défendues maladroitement en essayant de rectifier le quiproquo. Thérèse avait choisi la deuxième option. Celle sacrifiant la vérité de la scène pour mieux la contrôler. Pour occasionner un revirement de situation et replacer la balle au centre des trois. Voir même pour prendre la place du maître de la conversation. Elle avait agit rapidement, quand il était encore possible. 

    Cette fameuse balle penchait en direction de Julien. Le pauvre redevenait tout timide lorsqu'il s'agissait de "ce genre de blague". Il n'avait pas la confiance nécessaire pour accepter le rôle du jaloux et renvoyer la balle facilement. Thérèse l'avait attaqué et il allait subir. 

    - Quoi ?! Non ! 

    Il essayait de se débattre faiblement. 

    - Ça manque de conviction... 

    Leo n'avait pu s'empêcher de le commenter "l'air de rien", enfonçant un peu plus son ami dans sa petite panique. Comme une pichenette à la balle pour s'assurer de sa trajectoire. 

    Julien lui envoya un regard implorant. 

    - Hé non arrêtez ! Allez-y faites vous du pied mais me mêlez pas à vos affaires. 

    Pauvre Julien... Lui qui était resté bien gentiment dans l'ombre et qui s'était juste amusé à les voir se battre. Les deux se retournaient contre lui, comme ça, d'un seul coups, sans prévenir. 

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 18:44
    Cafevy

    (tant mieux alors u_u)

    Thérèse Sherman,

    Pauvre de lui. Julien, si il devait être au courant du caractère parfois taquin de son ami, n'aurait sans doute jamais imaginé trouver chez Thérèse ce même répondant. Il s'était, de ce fait, lui même mis dans une position délicate. La jeune femme en avait presque pitié, de l'avoir poussé dans la fosse aux lions alors qu'il n'avait jusqu'à là prit aucune part dans leurs échanges.

    Léo n'était pas en reste. Thérèse rêvait elle où avait-il du se reprendre, prêt à tout moment, à exploser de rire. S'il se laisser aller, s'en était finit d'elle qui n'aurait pas pu se contenir plus longtemps. Et Julien se serait retrouvé noyer dans les rires un peu trop expressifs des deux jeunes gens. Parce que même pour ça, Thérèse n'était pas toujours des plus discrètes. Qu'elle dure vie menait-elle.

    La balle avait été renvoyé avec brio, et si Léo semblait l'en féliciter, Thérèse avait déjà prit les devants et s'était dit qu'elle avait drôlement bien joué. Face à eux, Julien n'avait aucune chance.

    Ça manque de conviction...

    Qu'il était terrible avec son ami. Thérèse laissa glisser son visage jusqu'à ce que sa main cache sa bouche, et se sourire qui ne faisait que s'agrandir. Le self-control, c'était pas non plus sa plus grande qualité, loin de là. Mais pour l'instant son corps était coopératif, et Léo aussi. Il n'y avait plus qu'à voir jusqu'où la mauvaise blague allait aller.

    Allez-y faites vous du pied mais me mêlez pas à vos affaires.

    Opportunité beaucoup trop belle pour ne pas rebondir, Thérèse s'en serait voulu longtemps, si elle avait laissé s'échapper d'entre ses doigts.

    — ne soit pas désobligeant!

    Pause.

    et encore heureux que tu nous en laisse le droit. trouva-t-elle pertinent d'ajouter.

    En pleine reprise de ses moyens, la jeune femme fit étalage de son plus charmant sourire avant de hasarder un clin d’œil minaudier à Léo. Le pauvre Julien, si celui si voyait sa tête, prit au dépourvu par les deux vautours qui étaient attablés autour de lui, peut être n'aurait-il pas lancé ce pari futile avec Léo ou n'aurait pas accepté que Thérèse se joigne à eux. Il allait devoir s'endurcir un peu, le petit.

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 19:35
    Fidaè

    Julien avait espéré trouver du soutient en se tournant vers elle, au début. C'était plus que raté. Et son regard implorant n'avait pas suffit à attendrir Léo. Il comprit : il était entouré de deux grands railleurs. Deux blagueurs qui pouvaient risquer leur fierté pour une plaisanterie. Quoique... s'il n'avait plus trop de doute pour Thérèse, il savait que Léo n'aimait pas vraiment qu'on s'en prenne à son égo. Il lui était déjà arrivé de se renfrogner. Par ailleurs, le voir si détacher et détendu lui fit plaisir. Lui qui était si inflexible au pensionnat, Thérèse avait une influence très positive. 

    Très de pensée, il devait s'occuper de la jeune femme. Elle n'était apparemment pas décidée à le laisser reprendre ses esprits de son côtés. Mais Julien n'avait pas assez de répondant pour improviser simplement. A part se ratatiner sur une limace, il voyait peut d'autre chose à faire. Comme une lumière dans son malheur, Thérèse détourna le regard pour adresser un sourire et un clin d'oeil charmeur à Léo. 

    Léo la vit lui adresser ce charmant visage. Elle était mignonne quand elle usait du charme de sa petite tête enfantine malgré le maquillage bien noir. Elle lui faisait cela pour renforcer ses dires. Comme un faux consentement afin de choquer un peu plus le pauvre Julien. Soit il agissait en temps qu'allier, soit il s'en faisait une ennemie en la repoussant. 

    Il n'avait pas pour habitude de minauder dans ses plaisanteries. Mais une fois n'est pas coutume. Il imita son air en donnant ses touches masculines. Il se pencha donc en avant, s'appuya sur ses avant-bras pour avoir un air plus viril. . Son sourire fut plus léger, tout aussi charmant, et son clin d'oeil plus rapide mais tout aussi complice. 

    A la tête de Julien, il comprit à quel point il avait finit par gober tout rond leur blague, entre l'histoire des colliers, leur jeu de position, l'histoire du pied sous la table, et maintenant les jeux de regards et de complicité. Il passa son regard de Thérèse à Léo, plusieurs fois, stupéfait. Léo dut réunir une nouvelle fois toute la volonté du monde pour ne pas rire. Cette fois, la finalité de leur gentil mensonge était en jeu. Il n'allait pas les trahir. 

    - J'ai raté quelque chose? 

    Il avait beau cherché... Il ne voyait pas. Ils se connaissent depuis un moment ? Léo l'a trompé pour aller à son café ? Ou alors ils se sont déjà revu durant la semaine ? Ou alors ils éprouvent déjà trop d'attirance ? Non impossible, Léo ne se laisse pas séduire si facilement. ou alors il s'est trompé ? Léo est un Don Juan ? Mais qu'il leur explique il était à deux doigts de péter un câble ! Il ne supportait pas être la risée du groupe ! 

    Dimanche 26 Juillet 2020 à 19:58
    Cafevy

    (j't'ai laissé une petite possibilité si tu veux que Léo rajoute une phrase avant que Thérèse n'explose de rire u_u je précise parce que je sais pas si c'est assez clair)

    Thérèse Sherman,

    Elle s'était laissé emporté par le tour qu'ils étaient en train de jouer à Julien. Parce que bon, c'était bien marrant, mais Thérèse n'était pas sans cœur, et éprouvait toujours cette petite pointe de pitié pour ce dernier. Que Léo se taquine aussi savamment, passait encore, ils se connaissaient depuis plus longtemps que Thérèse. Mais ça ne l'avait pas refréner pour autant. Les personnes qui ne mettaient pas à l'aise Thérèse, il n'y en avait pas beaucoup - à part ce mec paumé des messages qu'elle allait bien vite retrouver et faire mordre la poussière - et malheureusement pour lui, la jeune femme était se plaisait tout à fait, assise sur cette banquette, dans ce café tout nouvellement découvert.

    A son plus grand plaisir, et léger étonnement il fallait bien se l'avouer, Léo rentra dans son jeu complice. Venant de sa part, rien n'était étonnant. Thérèse était une grande blagueuse, et peut être un peu dragueuse sur les bords, que ce soit pour taquiner ou plus sérieusement. Léo, lui, n'avait pas vraiment l'air de ce genre de personnage, ou alors, le radar de la jeune femme était cassé. Parce que jamais il ne l'avait trahis. Jamais. C'était vraiment de plus en plus compliqué de garder son calme, surtout lorsqu'elle lança, du coin de l’œil, un regard à Julien et son air totalement perdu.

    J'ai raté quelque chose?

    C'était là la dernière preuve à leur édifice, parce que Thérèse ne répondrait bientôt plus d'elle.

    — ooooh. Si seulement tu savais, un sourire en coin.

    Un silence lourd de sens s'installa. Une phrase de plus et la jeune femme risquait de glisser le long de la banquette, le ventre tordu par des éclats de rires incontrôlables. A y regarder de plus près, ils auraient l'air bien fin, Thérèse et Léo, une fois la supercherie découverte.

    Elle lança un dernier regard vers Léo, pour chercher un quelconque soutiens.

    Et c'était la fin.

    C'était trop pour elle. Ils venaient là d'enfoncer le clou dans le pauvre cerveau du petit Julien, lui qui semblait se triturer les méninges face aux deux acolytes. Thérèse étouffa un rire dans sa main, un gloussement qu'elle tenta de faire passer pour une petite quinte de toux.

    — pardon, réussit-elle à dire, entre deux spasmes soulevant à un rythme régulier les colliers à son cou.




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