d'amour et d'herbe fraiche [fermé]

Sémélée Vasillis,

C'était une journée libre dans l'emploi du temps de Sémélée, le genre de journée qu'elle prenait grand plaisir à remplir de mille et une façon plus bateau les uns que les autres. Elle s'était faites toute jolie, bien contente de profiter d'un peu de temps libre. A peu près une heure passée pour, simplement trainer dans l'enceinte du pensionnat, et peut être à la rigueur sortir prendre l'air en ville faire quelques potentiels achats. Première halte: la bibliothèque histoire de passer un peu de temps dans le seul endroit où elle se sentait réellement bien. La bibliothèque, c'était un peu la deuxième maison de Sémélée. Depuis son premier jour au pensionnat, la jeune fille s'était précipité vers cette dernière. Au fil du temps, elle avait pu apprendre presque sur le bout des doigts les livres qui composait chaque étagère. Une information somme toute vraiment importante et utile dans sa vie. La documentaliste était aussi devenu un semblant d'ami pour Sémélée.

Alors aujourd'hui encore, elle était venue faire un crochet par la bibliothèque pour la deuxième fois dans la semaine pour simplement faire un tour devant les étagères, flâner comme à son habitude, se remémorer chaque histoire qu'elle avait déjà lu, et sans doute déjà relue un bon paquet de fois. Elle poussa la porte de la bibliothèque, entra dans le plus grand silence possible avec comme seul bruit qui pourrait la trahir les talons qu'elle avait enfilé avant de sortir.

Elle se dirigea nonchalamment vers la littérature française, celle qui la faisait le plus rêver, celle qui lui avait transmise cette passion incommensurable pour la lecture, qui lui avait donné envie de s'adonner pleinement à tout ce qui touchait de près ou de loin aux livres. Sémélée n'avait pas encore décidé de ce qu'elle voudrait relire, préférant laisser libre court à ses envies.

Laissant son regard errer sur une rangée, elle n'avait pas remarqué l'étudiante qui était non loin de là, et se demanda bien pourquoi il semblait manquer un livre. Précisément le livre qu'elle aurait alors voulu lire, lorsqu'elle remarqua son absence, comme par pure esprit de contradiction. Personne ne lisait ce genre de livre, alors pourquoi diable un de ses précieux avait disparu sans aucune raison apparente? Ou alors, un élève se serait découvert une subite passion pour ce genre de lecture.

Sémélée fit volte face et entreprit de fouiller du regard la totalité de la bibliothèque, dans ses moindres recoins, jusqu'a apercevoir une réponse valable à ses questions.

Victoria Mcbride : 

Une jeune fille de l'académie était assise dans un recoin de la bibliothèque, on se savait pas réellement si celle-ci séchait ses cours, ou si elle avait des heures de libres dans son emploi du temps, on ne savait pas non plus depuis combien de temps celle-ci était ici. Lorsque celle-ci ne jouait pas "les traînées", comme les autres pourraient probablement l'appeler, mais que Dieu merci, personne le fait car aucun n'est assez mal-élevé pour raconter ce genre de choses, enfin, espérons-le, Victoria, tel était son prénom, adorait plus que tout s'installer dans un siège confortable et lire pendant de nombreuses et très longues heures.

L'étudiante venait souvent à la bibliothèque, bien que celle-ci se faisait discrète, pour X raison. Pour elle, la bibliothèque était un labyrinthe de connaissance qui pouvait gravement nuire à l'ignorance. Alors, elle lisait tout et n’importe quoi, ça ne la dérangeait pas du tout, elle n'aimait pas discriminer les livres. Que ce soit un livre de cuisine, d'étude, album, guide de voyage, ou encore mieux : une encyclopédie complète sur les dessous de tables, Victoria les aimait tous, sans exception. 

Lorsqu'elle finissait un livre, elle en piochait un autre, au hasard. Le hasard faisait bien les choses ! Mademoiselle Mcbride aimait bien cette méthode, car cela lui permettait d'en découvrir d'avantage. Les surprises que l'hasard lui faisait lui procurait des papillons dans le ventre, une sensation que Victoria trouvait certainement agréable. Pourtant si Victoria devait venir ici, ce serait plus pour étudier, évidemment ses cours l’obligeaient à s'exercer brutalement pour qu'un élève de sa classe puisse suivre un cours sans se faire engloutir par toutes les informations qu'on leur transmettait. Mais, elle, elle s'en fichait pas mal. Les cours passaient après les bouquins, l'étudiante arriverait à les suivre coûte que coûte, ce n'était pas quelque chose d'impossible pour elle, car celle-ci arrivait à suivre malgré tout.

Et cette fois-ci le livre que l'humaine avait entre ses mains était un classique de la littérature anglaise, pas quelque chose qu'elle avait choisi au pif, comme elle le faisait très souvent, mais quelque chose qu'elle voulait réellement lire. Un livre qu'elle souhaitait lire depuis un bon paquet de temps, et elle l'avait enfin trouvé dans la bibliothèque. Tout le temps qu'elle avait pris à le chercher n'était pas du temps perdu, car ce livre compensait tout ça pour Victoria. C'était un chef-d'oeuvre que celle-ci dévorait. Victoria était ailleurs. Elle était dans un autre univers, et visiblement, celui-ci lui plaisait.

Sémélée Vasillis,

Pas le temps de niaiser, ni de rigoler. Il s'agissait ici de presque toute sa journée qui partait en l'air si elle ne trouvait pas son précieux livre. Sémélée s'était déjà imaginé à l'ombre d'un arbre, dans un petit parc de la ville, profitant du temps qui lui permettait encore de sortir sans trop de dégâts. Sémélée était une rose, Sémélée aimait le soleil, mais un surplus la ferait sans doute faner. Certes, cela n'avait pas trop d'effet sur son corps, mais plutôt sur son psychisme. Alors devoir renoncer à cette journée, c'était hors de question pour elle. Elle était prête à exploser.

Elle balaya la salle du regard avant de se promener un peu. Bingo. De ses yeux de lynx, elle sembla reconnaitre la couverture du livre qu'une jeune fille tout à fait banal tenait entre ses mains. Et merde. Quelqu'un était allé plus vite qu'elle et avait mis la main dessus. Un soupire fut lâché dans la nature. Que faire maintenant, trop de possibilité. Sémélée n'aimait pas déranger les gens, surtout pour ça. Mais les livres étaient sacrés. Que faire?

Doucement, la jeune femme se glissa auprès de l'étudiante. Elle semblait plus jeune qu'elle, peut être moins, quelque chose comme ça. Un parfum  de rose enveloppa les deux jeunes femmes. Bon, maintenant, il s'agissait au minimum de commencer une conversation. Mais elle semblait aussi impliqué que sa propre personne dans la lecture. Échec.

C'est la première fois que tu en lis?

Sémélée pris une petite voix douce, juste assez forte pour être remarquable, mais pas assez pour se vouloir insistant, dérangeant. Malgré cette envie de lire le fameux roman, la jeune femme ne se sentait pas de couper la brune dans son épopée. Voyons, ce n'était pas une rustre, elle savait y faire, la politesse c'était la base solide de toute conversation. Relation. En attendant, elle croisa ses jambes et regarda l'horloge qui trônait dans la bibliothèque. Il lui restait pas mal de temps, finalement, avant de sortir. Et puis, personne ne l'attendait, si ce n'était l'amour. Mais il se cachait bien de lui donner un rendez-vous précis. Il laissait planer le doute, le mystère.

Victoria Mcbride

Et soudain pendant que Victoria lisait son bouquin sur un petit nuage : une faille temporelle se créa dans l'univers perdu où Victoria était. Une tentacule géante sorti d'un quelconque trou noir dans le monde de la jeune fille pour lui attraper sa jambe et la pousser dans ce trou, qui était don le monde réel. Bien-sûr, sans son bien-aimé, avec lequel elle passait un agréable moment : son bouquin. Enfin, c'est comme ça qu'on pouvait interpréter ce moment... Pas vrai ? 

Lorsque la voix de Sémélée résonna dans la tête de la "bouquineuse", celle-ci en premier lieu, prit du temps à prendre conscience qu'on lui adressait la parole, puis quelques secondes après elle releva lentement la tête pour découvrir en ayant bien-sûr une agréable surprise : une demoiselle debout, devant elle. Victoria sourit par réflexe, elle ne lui en voulait pas, elle ne pourrait jamais réellement en vouloir à quelqu'un. Malgré tout, elle essaya rapidement de se souvenir de ce que la personne en face d'elle lui avait dit. Elle finit rapidement par s'en souvenir. Dit comme cela, la scène avait l'air de durer un siècle, or non, car, en réalité Victoria avait répondu presque immédiatement le sourire aux lèvres à son interlocutrice.

-Oh non. Il m'arrive souvent d'en lire, mais un livre aussi joli comme celui-ci, c'est rare.

Victoria parlait aussi bien de la couverture de l'ouvrage que l'histoire et le style littéraire de l'auteur. Elle avait fermé son livre par politesse, certainement. Ça ne la dérangeait pas plus que cela, car heureusement elle avait encré dans sa tête la page, et la ligne qu'elle venait juste de lire. En prêtant bien attention à la situation, une odeur agréable lui venait au nez. L'atmosphère de la pièce était parfumée et fleurie. Pourtant, lorsque Victoria s'était installée ici, il n'y avait seulement l'odeur de vieux livres et du bois des étagères. Elle n'avait peut-être pas dû la remarquer puisqu'elle était si impatiente de lire la petite merveille qu'elle avait en main... Une idée finit par passer dans la tête de la demoiselle : et si son interlocutrice souhait le livre qu'elle était en train de dévorer ? Victoria y songea.

Sémélée Vasillis,

Le même intérêt, vraiment. Ça en était frustrant, et intéressant en même temps. Elle avait fermé le livre, poliment, ce qui incita Sémélée à continuer de parler avec la jeune fille. En la regardant un peu plus, cette étudiante avait quelque chose de différent des autres. Et qu'est-ce qu'elle était mal placé pour parler de différence, elle et sa peau verte, ses cheveux rouges, son parfum fleurit. A moins que ce ne soit monnaie courante dans le pensionnat, idée à laquelle Sémélée avait finalement adhéré. Au bout de plusieurs années à Headwinds, ce n'était plus le genre de chose sur lesquelles on s'attardaient alors.

Elle acquiesça doucement, après avoir pris appui sur une table toute proche, dans l'optique de continuer à parler quelque temps avec la jeune fille. Intriguée. Sans doute ne reverrait-elle pas de si tôt le livre qu'elle avait tant envie de relire encore une fois. Mais elle n'allait pas se laisser pourrir la journée si facilement.

Il faut simplement savoir où chercher, dit-elle a l'intention de Victoria, haussant les épaules.

Il était vrai qu'il fallait savoir chercher pour trouver les perles dont la bibliothèque regorgeait. Sémélée avait entreprit ses recherches il n'y avait pas moins de trois ans, et entre ses propres livres et les cours, elle était persuadée de ne pas encore avoir tout lu, à son plus grand malheur.

Peut être pourrait-elle donner quelques noms, recommander quelques histoires à la jeune fille, pour lui donner encore l'occasion de rêver, encore et toujours, comme elle le faisait personnellement. Mais attention, il ne faudrait pas que Victoria lui emprunte une nouvelle fois le bouquin qu'elle voulait lire à un instant t. Sinon, Sémélée risquait de ne pas être contente, très peu encline à déroger à ce qu'elle avait prévu.

Victoria Mcbride

Et puis de toutes façons, peut-être que c'était juste le destin ? Peut-être qu'un être divin avait envoyé cette fille pour que Victoria cesse de lire son livre, et pour qu'elle se mette à travailler ses cours ? Ou alors pour qu'elle sorte de cette bibliothèque puisqu'un violent incendie allait le ravager ? Tant de questions. Bien-sûr ce n'était absolument pas les pensées de Victoria, puisqu'elle était occupée à être concentrée sur la demoiselle qui était en face. C'était elle qui sentait la fleur, pas l'atmosphère. Qu'elle voulait ou non son livre, l'étudiante trouvait charmant que la jeune femme lui ait adressé la parole, en bien ou en mal, celle-ci était polie.

Victoria finit par se lever, celle-ci souhaitait laisser son siège à Sémélée, c'était toujours gentil et poli de lui proposer, même si elle n'en avait pas le désir. Au final, le sourire que Victoria avait sur elle devenait légèrement malsain, ou peut-être même agaçant, comme-ci celle-ci venait sortir d'une cure d'un million d'années. Et puis elle avait cette petite manie à observer les gens qu'elle rencontrait. Victoria aimait regarder comment étaient formés les visages de ses interlocuteurs, elle trouvait que les traits qu'ils soient humains ou non était absolument parfait et précis, mais ce n'était pas une raison pour tomber amoureuse de son interlocutrice, bien loin de cela. Pour revenir à la question qui trottait : Victoria subissait-elle peut-être une cure produite par son petit chef-d'oeuvre ? La réponse était non, mais de la bonne humeur, oui.

-Est-ce-que tu as déjà lu ce livre, auparavant ? 

lui avait-elle demandée. En espérant ne pas paraître insistante ou ne pas l'ennuyer.

(Salut ! Je suis vraiment désolée de pas avoir répondu à ton RP, c'est juste que j'ai pleins de choses à réviser en ce-moment et lorsque je passe juste sur Eklablog c'est juste pour scroller un peu ;-;)

(t'inquiètes pas!)

Sémélée Vasillis,

La jeune femme, polie, sembla proposer sa place à Sémélée, place qu'elle refusa poliment, préférant ne pas s'éterniser trop longtemps dans la bibliothèque à faire la conversation à une étudiante - bien que charmante - relativement quelconque. Avec tout ce qui se passait petit à petit dans ses études, et dans sa vie, elle avait légèrement un surplus de rencontre plus ou moins sympathiques. Esseulée depuis déjà plusieurs années, pour ce qui est du pensionnat, il lui était vraiment très étrange de se voir parler à autant de monde à la semaine.

Avait-elle déjà lu ce livre? Quelle question. Elle aurait pu sans doute réciter le moindre dialogue théâtralement si seulement elle avait été dans un club de théâtre. Mais n'aurait-ce pas été des plus étranges que de vouloir emprunter un livre que l'on avait lu déjà bien trop de fois pour une vie humaine loin des préoccupations habituelles.

Effectivement. Je l'ai lu pour mes études.

Ce n'était pas faux. Sémélée avait peut être juste omis quelques petits détails. Plusieurs gros détails.

J'voulais simplement le reprendre pour le lire et avoir une nouvelle vision.

Pas celle des élèves obligés de lire un roman qu'ils trouveront la plupart du temps ennuyeux, pompeux. Elle n'avait jamais eu ce problème là, se plongeant délibérément et a corps perdu dans les romans proposés. Certes, ils n'étaient pas tous de grands chefs d’œuvres qu'elle reliraient dans sa vie, mais Sémélée faisait toujours en sorte d'apprécier un minimum ce qu'elle tenait entre ses mains.

Entre deux répliques, en attendant une quelconque réponse de Victoria, Sémélée jetait des coups d’œil vers l'extérieur, pour s'assurer que le temps ne tourne pas au vinaigre. Il aurait été dommage qu'en plus de ne pas pouvoir lire un roman sous un arbre assise sur l'herbe, elle ne puisse pas du tout sortir profiter et prendre l'air.

(Après un très long mois d'attente, je suis enfin là ! Promis, je ne pose plus de lapin.)

Victoria Mcbride

Victoria comprit que la demoiselle ne souhaitant pas s'éterniser trop longtemps, était seulement venue pour ce qu'elle possédait entre les mains. De toutes façons, elle ne pourrait jamais le terminer aujourd'hui, et elle avait certainement d'autres choses bien que ennuyantes à faire. La page du livre avait été gravé à tout jamais dans son cerveau. Si elle le voulait pour elle, Victoria n'avait seulement qu'à se l'acheter en magasin culturel, bien-sûr pourquoi est-ce-qu'elle n'y avait pas pensé beaucoup plus tôt ? 

Toujours avec ce sourire aux lèvres, elle lui tendit le livre. Sémélée avait de bons goûts, certes, mais ce genre de livres, seuls les plus chanceux pouvaient se le procurer - à la bibliothèque de l'académie, bien-sûr. Par contre, dans les magasins, non. La quantité des livres ne diminuait presque jamais. Apparemment, les clients étaient trop occupés à s'acheter des albums d'artistes, souvent incompétents. Ce n'est pas Victoria qui le pense, évidemment ! Victoria se fiche de ce que les autres peuvent aimer ou non, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas ! 

Mcbride finit par tendre le livre à son interlocutrice. Si elle lui demandait pourquoi ? Victoria inventerait toujours un prétexte bien que mentir ne soit pas apprécié de nos temps. "Je n'aime pas" suffirait amplement. Comme c'était si facile, n'est-ce-pas Victoria ? 

-Ce livre ne m'intéresse pas tant, finalement. Ce n'est peut-être pas mon genre après tout, c'est plus pour toi que pour moi, je suppose.

Sémélée Vasillis,

Ça avait été plus facile que prévu. Sans doute la lecture ne l'intéressait pas autant qu'elle avait pu le penser. Elle était souriante quand elle lui tendit le livre, et Sémélée trouva plus poli de le lui rendre. Agrippant le livre avec une vivacité qui lui était alors inconnu, la jeune femme le rangea délicatement dans le sac qu'elle avait pris.

merci, répondit-elle rapidement

le temps défilait à une allure folle, a moins que ce ne soit sont envie de se retrouver loin du pensionnat, et seule, qui lui donnait cette impression. ce qui était sure, c'est qu'avec un peu de chance, il lui resterait assez de temps pour rejoindre le parc avant que les enfants n'envahissent les lieux.

Sémélée tiqua cependant. plus pour elle, qu'est-ce que ça voulait vraiment dire? Avait-elle vraiment une tête à un type particulier de livre, comme si sur son front, trouait ses préférences. Intriguée, Sémélée secoua la tête, trop habituée à donner trop d'importance à des petites phrases souvent anodine.

bon, je ne vais pas te déranger plus que ça, fit-elle en tournant les talons.

Victoria Mcbride 

Il était peut-être temps de s'en aller, elle n'avait pas forcément envie d'aller directement acheter le bouquin qu'elle avait lu, ni d'en remprunter un autre et le faire enregistrer à une des bibliothécaires. Peut-être que s'en était finalement bon pour aujourd'hui ; qu'elle avait eu sa dose de lecture. Mais Dieu sait qu'il n'existe aucune dose de lecture à respecter pour cette dernière. Tant pis, chaque chose en son temps, pourquoi ne pas prendre l'air ou aller manger ? Elle finit par regarder la façon dont son interlocutrice se tourna, et l'observa s'en aller, quelque part.

Victoria, comme dans une série ou dans un film aurait pu se présenter lorsque celle-ci s'apprêtait à partir. "oh, au fait ! Je suis Victoria, c'était un plaisir d'avoir eu une conversation avec toi, passe une bonne journée." En premier lieu, cela aurait pu être niais et lourd, et au final, c'était juste une conversation à base de livres.

-Ce n'est rien, bonne lecture. 

Elle finit par s'en aller à son tour, réfléchissant où.